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Jean-Paul Béchu : « sur chaque décision que je prenais, je la faisais passer par le filtre de ma foi »
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Jean-Paul Béchu : « sur chaque décision que je prenais, je la faisais passer par le filtre de ma foi »

Un article rédigé par Antoine Bellier - RCF,  -  Modifié le 25 avril 2019
Une revanche sur la vie... : Le parcours d’un "bon à rien", c'est le titre de cet essai publié aux éditions Artège. L'histoire d'une réussite professionnelle liée à la foi.
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Aujourd’hui, Jean-Paul Béchu est à la tête d’une entreprise qui compte plus de 1000 salariés, reconnue dans le monde entier. Et pourtant son parcours est loin d’être sans embuches.
 

D’une enfance difficile à l’accomplissement professionnel

Il le reconnaît lui-même : « J’étais un mauvais garçon, un menteur, un tricheur et un voleur », Jean-Paul Béchu va se tourner vers la foi. La lumière viendra du scoutisme à l’âge de 8 ans. Abandonné à l’âge d’un an et après une enfance difficile, il a eu en lui : « une vraie volonté de prouver au monde que je n’étais pas celui qu’on imaginait ». Après avoir bataillé dur pour payer ses études, il décide de parcourir le monde. Attiré par ce qui brille, il exerce une pluralité de métiers au contact de milliardaires américains ou des princes du Moyen-Orient. « Il fallait faire comme tout le monde » explique-t-il.

Il se lance dans les affaires et veut devenir lui aussi un businessman. « J’ai toujours eu le goût pour les affaires. Dès la cour de récréation, je faisais des échanges pour des billes » se souvient Jean-Paul Béchu. Après plusieurs échecs, il connaît enfin la réussite lorsqu’il lance sa société de surveillance de l’utilisation des marques sur internet au milieu des années 90. Même s’il doit attendre neuf années pour dégager de l’argent, Jean-Paul Béchu a réussi, avec l’aide de sa foi.

La foi, véritable moteur de sa réussite professionnelle

« J’ai eu le culot, l’audace de prétendre que j’étais chrétien et de l’annoncer comme ça à tout bout de champ », précise le chef d’entreprise. Il s’est alors efforcé d’être dans un esprit de cohérence avec ce discours. C'est-à-dire que « sur chaque décision que je prenais, je la faisais passer par le filtre de ma foi » pour savoir si c’était la bonne ou la mauvaise solution souligne-t-il. Concrètement, Jean-Paul Béchu conçoit sa vie de businessman en allant toujours dans le sens de l’autre. De plus, ce n’est « pas forcément recruter les mêmes types de personnalité, ceux qui réussissent tout, mais plutôt ouvrir à tout le monde ». Une philosophie d’entreprendre tournée vers l’humain et la foi avant le profit.  

Un fond de dotation à destination des plus fragiles

Il a souhaité aller plus loin en créant le fond de dotation Esperancia au service de la petite enfance et la fragilité à travers un don d’1% de son chiffre d’affaires annuel reversé à cet organisme. Celui qui a choisi de ne pas segmenter sa vie, de vivre sa foi et son travail en même temps semble avoir pris sa revanche sur la vie. C’est cette histoire qui est à découvrir dans son essai intitulé Une revanche sur la vie... : Le parcours d’un "bon à rien" publié chez Artège.

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