La journée mondiale de prière et d'action contre la traite des êtres humains

Demain 8 Février, c’est la Journée mondiale de Prière et d’Action contre la traite des êtres humains. C’est  la fête de Sainte Joséphine Bakhita, une petite  Soudanaise vendue comme esclave, puis libérée et devenue religieuse. 
 
La traite des êtres humains existe dans tous les pays du monde :

• 1 victime de la traite sur 3 est un enfant …..quelques exmples
• Jamil s'est endetté pour nourrir la famille. Menacé, il a donné un rein pour payer la dette.
• Iara, 13 ans, a été victime de la traite par mariage forcé.
• Karim a seulement 8 ans mais il  est l’un des nombreux enfants victimes de la traite et exploités dans l’industrie textile.
• Dans le monde, des dizaines de millions de personnes sont aujourd’hui esclaves

Le Pape François a lancé, cette journée en 2015 pour une prise de conscience et une mobilisation de tous  contre toutes les formes de traite des êtres humains. Pour lui "il y a indubitablement une grande ignorance sur le thème de la traite. Mais parfois, il semble qu’il y ait également peu de volonté de comprendre la portée du problème. Pourquoi ? Parce qu’il touche de près notre conscience, parce qu’il est scabreux, parce qu’il nous fait honte". Sujet sensible…

Le mois dernier, le Vatican a présenté des Orientations pastorales sur la traite des personnes Ce texte invite à changer les mentalités et à agir...

Le Secours Catholique et un collectif d’e 27 associations proposent de relever ensemble 3 défis :

1. Tout d’abord : il faut améliorer  l'identification des victimes de traite, en particulier parmi les personnes réfugiées et migrantes.et pour cela il faut former, informer, sensibilier les enseignants , les policiers, les magistrats, les TS...
2. Deuxièmement, mettre en place de voies légales et sûres pour les personnes réfugiées et toutes personnes en déplacement, personnes fragiles et donc vulnérables à l’exploitation sexuelle, l’esclavage domestique, le mariage forcé, le trafic d’organes, c’est tout  l’enjeu du pacte de Marrakech adopté par l’ONU en décembre.
3. Troisièmement, que les entreprises examinent attentivement leurs chaînes d'approvisionnement pour éviter les risques d'exploitation par le travail. Nous consommateurs nous pouvons aussi agir en nous informant et en choisissant les marques éthiques Ces questions  sont urgentes car la France est concernée par la traite des enfants – ça n’arrive pas qu’ailleurs – Nous demandons qu’un  deuxième Plan National de lutte contre la traite des êtres humains voit le jour avec des moyens conséquents.