Les batteries Ion Fluorure

Qui n’a jamais pesté devant un téléphone qui tombe en rade en plein milieu d’une conversation ou d’une réservation d’Uber, vous obligeant alors à patienter avant de reprendre le fil de votre activité, et ce à l’unique condition d’avoir bien pensé à prendre tous vos câbles et autres batterie de secours… et le géo trouve tout que je suis à toujours une solution surtout quand on est un tant soit peu addict au téléphone. Et cette solution c’est l’Ion Fluorure.

L’Ion Fluorure c’est l’utilisation d’ion du fluor (F) pour assurer la conductivité à l’intérieur de la batterie une innovation technique pas si nouvelle puisque le procédé a été découvert dans les années 1970. Avec cependant un énorme inconvénient, elle ne fonctionne qu’au-dessus de 150°, car les électrolytes ions fluorure conducteurs connus sont tout solides et c’est la température à partir de laquelle l’électrolyte au fluorure devient conducteur. Et donc durant de nombreuses années cette technologie a été reléguée dans un fond de laboratoire.

Cette découverte on la doit aux efforts conjoints de Honda, Caltech et la NASA, qui ont découvert un électrolyte conducteur, aux ions , liquide, avec une haute conductivité ionique, un voltage important, et une stabilité chimique robuste. Alors pourquoi tant d’acharnement sur la mise au point de ces nouvelles générations de batteries ions fluorure.

Elle permet une densité énergétique de 8 à 10 fois celle des batteries lithium-ion actuelles. En gros, pour le même poids, on a 8 à 10 fois plus d’énergie et donc d’autonomie pour un véhicule électrique. À l’inverse, pour une même autonomie, on divise le poids par 8 à 10… L’autre raison c’est qu’elles seront plus respectueuses de l’environnement d’une part avec une réduction du passage par la prise pour recharger les appareils d’autre cette technologie n’utilise pas de métaux rares et polluants et pourrait à terme remplacer les batteries actuelles qui utilise le procédé de l’ion lithium.

Cette technologie prometteuse étant toujours en développement à l’heure actuelle, il faudra probablement encore patienter quelques années le temps que l’ensemble des tests soient effectués et ne pas voir des téléphones, vois des voitures exploser. En attendant Stéphanie il y a deux choses à faire ne pas avoir de téléphones ou partir avec toute sa câblerie dans ses poches, car imaginer le 31 décembre à 23h59 plus de batteries, je ne sais pas pour vous, mais je péterais un câble.