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Philippe Delorme
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Philippe Delorme

RCF,  -  Modifié le 12 septembre 2019
Les établissements catholiques ont vécu cette semaine leur rentrée scolaire. Pour le nouveau patron de l’enseignement catholique, c’est une année pleine de défis qui débute.
Baudouin de Guillebon RCF Baudouin de Guillebon RCF

"Je suis rentré dans cette mission avec une certaine humilité, et une certaine confiance. L’Esprit Saint nous guide" explique Philippe Delorme, le nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique. Expliquant sur RCF le cœur de sa mission, il rappelle que "chaque établissement a une réelle autonomie, en plus des impulsions qui sont données de manière générale. Il y a des orientations, comme la responsabilité en partage. Un document a été publié juste avant la rentrée. Libre à chacun de s’approprier ces orientations, de les mettre en œuvre, ou pas".
 

L’enseignement catholique favorable à la réforme du bac

Cette rentrée aura été marquée par la réforme du lycée, et notamment du bac. Une réforme qui divise les syndicats mais pour laquelle l’enseignement catholique est favorable. "On a toujours été favorable à l’innovation. Elle permet à chaque jeune d’exprimer davantage ses talents. On sort de la hiérarchisation artificielle des filières. C’est un bouleversement positif qui va mettre un certain temps à s’installer, mais on observe déjà que des jeunes avaient osé des combinaisons de spécialités qu’ils n’auraient pas pu réaliser les années précédentes" lance Philippe Delorme.

"On rassurera les familles et les jeunes quand on aura connaissance de tous les attendus des formations supérieures. L’enseignement supérieur va prendre en compte cela et enrichir ses propositions. D’autres inquiétudes peuvent surgir, sur le contrôle continu par exemple. Et puis sur le fameux grand oral qui peut poser des questions et inquiéter certains. Personnellement je pense qu’il faut valoriser l’oral" précise-t-il.
 

Handicap : "nos professeurs sont généreux"

L’autre gros enjeu de la rentrée scolaire, c’est l’inclusion des enfants handicapés. Un sujet qui progresse, mais trop lentement selon les parents concernés. Philippe Delorme explique à ce sujet que "cela fait plusieurs années que l’enseignement catholique est passé à la vitesse supérieure. Si je regarde le nombre de postes octroyés dans le cadre du plan pour la réussite, depuis dix ans, plus d’un tiers de ces postes ont été accordés à des élèves en situation de handicap".

"On est dans une logique d’inclusion scolaire. Ce qui veut dire que dans des classes normales, nous accueillerons de plus en plus d’enfants en situation de handicap. Les enseignants sont prêts à les accueillir. Nos professeurs sont généreux, mais il faut lui donner les moyens de les accueillir dans de bonnes conditions. Il faut continuer à se battre pour que ces enfants soient davantage accueillis dans nos établissements" martèle le nouveau secrétaire général de l’Enseignement catholique.
 

Améliorer la mixité sociale

Philippe Delorme prend donc la tête de l’enseignement catholique, fort d’un grand héritage, qui oscille entre établissements d’excellence, et établissements destinés à l’accueil des enfants les plus pauvres. "Depuis plusieurs années, l’enseignement catholique met tout en œuvre pour améliorer la mixité sociale et scolaire. Il faut poursuivre ce plan pour la réussite. Il faut aussi bien veiller à ce que l’on ait une mixité publique. Faire éduquer ensemble des jeunes qui ont des difficultés avec ceux qui en ont moins, des jeunes issus de milieux favorisés avec des jeunes de milieux défavorisés est une chance pour les uns comme pour les autres. C’est là-dessus qu’il faut travailler" conclut–il.

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