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Renforcer les liens entre les universités catholiques et l'Europe
Présentée par Florence Gault UA-65785

© FREDERICK FLORIN / AFP
En cette journée de l'Europe, petit focus sur la signature de la déclaration commune signée par 32 recteurs d'universités catholiques, le 3 mai dernier.
Signée à l'Univeristé Catholique de Paris, cette délcaration réaffirme les engagements des établissements dans leurs liens étroits avec l'Europe. Mgr Philippe Bordeyne est le recteur de l'Institut catholique de Paris.
Qu’est-ce que c’est d’être européen pour vous ?
"C’est d’abord en tant qu’universitaire d’avoir la joie d’avoir des établissements dans lesquels nous avons une proportion d’étudiants étrangers très importante. À l’Institut Catholique de Paris, nous avons 30% de nos étudiants sur le campus qui viennent de l’étranger. Et puis nous avons aussi beaucoup d’étudiants qui souhaitent partir en mobilité grâce à Erasmus. Puis grâce à des enseignants qui sont extrêmement intéressés par les élections européennes et à la contribution au bien commun européen.
Et c’est de là qu’est né, nous universités catholiques européennes. Nous avions une place pour une prise de parole à l’occasion de la journée de l’Europe et à l’occasion de la préparation des élections européennes."
On peut avoir le sentiment que le projet européen est malmené, en ce moment, on le voit notamment avec le Brexit. Est-ce que vous avez la sensation ont cette conscience et cet intérêt ou que eux-mêmes sont peut-être dans une période doute également ?
"Les recteurs comme les étudiants sont intéressés par la vie quotidienne. Au-delà des grandes idées, des grands idéaux, il y a la vie quotidienne. Alors ce qui ressort également, c’est que si on s’intéresse à la vie quotidienne, c’est ce que disait le pape François lorsqu’il a reçu le prix Charlemagne, il faut que l’Europe si elle veut se propulser vers l’avenir doit dépasser les conflits, les difficultés aussi, les différences d’appréciation dans les différents territoires, notamment sur la question des migrants. Je trouve que l’Europe tire son inspiration du passé.
Et donc ce sont surtout trois termes que le pape François avait développé et que nous avons repris dans notre déclaration du 3 mai. Intégrer, unir les cultures et générer du neuf et évidemment la question, c’est l’employabilité des jeunes. En Italie, c’est 30% de chômage des jeunes, 40% en Grèce.
Donc les lieux que sont les universités catholiques sont des lieux fondamentaux parce qu’il développe à la fois l’éducation de la personne, l’étudiant est toujours au centre dans les universités catholiques mais aussi l’ouverture à la communauté, aux services, aux questions politiques.
Ces questions sont au cœur de l’éducation et je pense qu’aujourd’hui où les étudiants français font leurs choix sur Parcoursup vont être amenés à rentrer dans l’enseignement supérieur. Rappeler les valeurs fondamentales de l’enseignement catholique supérieur c’est très important."
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