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Salon de l'Agriculture: des communes de l'Aubrac tentent de recruter six médecins
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Salon de l'Agriculture: des communes de l'Aubrac tentent de recruter six médecins

RCF,  -  Modifié le 26 février 2018
Quand la question agricole se croise, au Salon de l'Agriculture, avec la problématique des déserts médicaux. Illustration en Aubrac.

La communauté de communes Aubrac Carladez et Viadène veut profiter du Salon de l’Agriculture pour tenter de recruter six nouveaux médecins sur son territoire. Un tract sera distribué au cours du salon. Ce n’est pas forcément le lieu que l’on imagine pour trouver des professions médicales.

D’où est venue l’idée de ce tract ?

'Le Salon de l’Agriculture met à l’honneur cette année le territoire de l’Aubrac et que l’idée nous a paru intéressante car nous allons toucher un très large public. C’est une occasion de mettre en avant ce territoire qui a une identité forte. Pour nous, cela compte' explique Annie Cazard, présidente de cette communauté de communes.

La star de l’affiche du Salon de l’Agriculture est une vache de race Aubrac.

'Oui, c’est une vache de race Aubrac de la commune de Curières qui fait partie de cette communauté de communes Aubrac Carladez et Viadène' précise-t-elle.

Quelle est l’étendue de la problématique du désert médical sur votre territoire ?

'Nous avons un nombre de médecins qui maintenant se préparent à partir à la retraite. Nous avions déjà anticipé ces départs en construisant des maisons de santé pluridisciplinaires. Nous avons sur ce territoire quatre maisons de santé pluridisciplinaires et un cabinet médical sur une des communes. C’était déjà un outil pour attirer de nouveaux médecins. Il y a ensuite un réseau de médecins qui était déjà constitué sur une partie de ce territoire. Tout n’est pas pessimiste. Nous avons sur chacun des secteurs un jeune médecin qui est arrivé' ajoute la présidente de la communauté de communes.

Qu’est-ce-qui les motive le plus ?

'Ce sont souvent des jeunes qui sortent des études et qui viennent pour un premier stage. Les médecins en place étaient maîtres de stage et pouvaient donc accueillir de jeunes internes. Certains sont arrivés et ont pu rester. D’autres tout simplement sont venus à d’autres occasions, touristiques parfois. Il y a une qualité de vie sur le territoire qu’il ne faut pas négliger. Le bouche-à-oreille parfois. D’autres fois, il y a eu des rencontres avec un conjoint. Et si l’on peut proposer un emploi à ce conjoint, on sent bien que le couple arrive avec un autre état d’esprit. Mais nous avons quand même une très grosse problématique aujourd’hui pour attirer d’autres médecins' rappelle-t-elle.

Pourquoi ?

'Il faut aimer bien sûr la nature, la campagne. Avoir un peu moins besoin de la grosse agglomération. Mais il faut bien rappeler que sur nos territoires, nous mettons en place des services qui devraient répondre à leurs besoins et à leurs attentes. Nous essayons de mettre ces atouts en avant. Nous développons de nombreux atouts autour de l’attractivité' conclut Annie Cazard.

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