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Secteur bancaire et révolution numérique
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Secteur bancaire et révolution numérique

RCF,  -  Modifié le 10 septembre 2019
Une technologie au service de l'homme serait possible, elle relancerait même l'emploi et favoriserait l'écologie du travail.

Les EDC ont organisé la semaine passée une soirée avec les représentants du comité exécutif de grands groupes sur la question de la transformation digitale dans le secteur bancaire.

La transformation digitale, c'est plus qu'une évolution, c'est une révolution qui touche à la fois les processus et les cultures. C’est l’ère de toutes les menaces ou de toutes les opportunités.
Le film de Ken Loach « Moi Daniel Blake » illustre très bien la difficulté que cela peut générer pour ceux qui sont les victimes de la fracture digitale.

La principale menace est peut-être la rapidité avec laquelle les entreprises doivent opérer la transformation digitale de leurs activités. Il est donc essentiel de s’ approprier  cette mutation pour expérimenter le digital afin d’éviter de devoir demander des adaptations trop rapides donc trop violentes !
 

Certains métiers sont très impactés 

De nombreux métiers de traitement et de vérification de données dans le secteur bancaire vont être remplacés par le digital. Le client  devient acteur et  remplit souvent directement lui-même  les informations nécessaires.
Par ailleurs, le nombre de clients à venir en agence baisse et la pression des actionnaires est réelle pour opérer des fermetures des agences synonymes de gain de compétitivité.  Les banques ont la chance de disposer des moyens financiers nécessaires pour permettre de repositionner chaque salarié. Ce n’est pas le cas de tous les secteurs d’activité.

A l'inverse, le digital offre beaucoup de nouvelles opportunités, les métiers de l'informatique agile et des datasciences sont en plein développement. Ce sont de nombreuses opportunités d’emplois nouveaux pour nos enfants.  
Cette évolution du digital concourt activement au développement de solutions collaboratives de partage de biens et de savoirs. Elle favorise le développement du télétravail qui limite les temps et les frais de déplacements. Cela diminue donc l’impact écologique du travail.
 
 
Mgr Herouard qui participait à cette soirée nous a rappelé que la technologie doit rester au service de l’homme mais que nous devions vivre avec notre temps, qu’il nous fallait nous approprier le digital afin de le mettre au service du bien commun et de l’inclusion.
 

Le digital peut contribuer à l'inclusion 

En voici un exemple : Aurélie Lavaud jeune entrepreneuse, membre des EDC, a créé Bim Bam Job, elle a décidé à la fin de son cursus HEC, de combiner une plateforme numérique et un accompagnement humain des publics fragiles. Pour les publics en grande exclusion, étant au chômage de plus de 5 ans, elle a 40 % de succès dans le retour à l’emploi durable. Grâce au numérique, elle identifie toute offre et mène une action de mise en adéquation avec les talents des demandeurs d’emploi.

Cela confirme qu’il n’y a pas de fatalité en France à avoir un plancher de chômage structurel de 5 ou 6 %. En multipliant les initiatives comme celle de Aurélie nous pourrions baisser ce seuil du chômage structurel de près de moitié.

Si chacun des auditeurs de RCF se disait, j'ai envie comme Aurélie d’y apporter ma contribution en venant en aide aux personnes fragiles, en partageant du temps, en aidant les acteurs de l’inclusion, notre monde retrouverait le sens de l’espérance !

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