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Transformer une bouteille en plastique en carburant
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Transformer une bouteille en plastique en carburant

RCF,  -  Modifié le 21 janvier 2019
Patrick Lonchampt vous présente chaque lundi une innovation qui pourrait améliorer la vie.
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Comment notre petite bouteille en plastique va permettre à terme de faire rouler nos voitures et qui sait peut être répondre à la problématique du coût de l'essence ? 

En septembre dernier a été présenté à Antibes le prototype d’une machine qui permettra de transformer nos matière plastique en carburant pour ne voitures. Cette machine vertueuse est le fruit du travail Christopher Coste un technicien salarié de l’association Earthwake fondée par l’acteur Samuel Le Bihan. Et qui s’est donné pour mission d’aider développer toutes les technologies à hauteur d’homme donc non industriel qui peuvent redonner de la valeur à nos déchets. Une machine baptisée du nom du joli nom de Chrysalis.

Le principe est finalement assez simple puisque une fois que l’on a broyée le plastique composé de polyéthylène et de polypropylène celui-ci est chauffé à très haute température 450° environ pour être ensuite distillé. Il n’y a plus qu’à récupérer le carburant dans un récipient pour ensuite le mettre directement dans son moteur.

L’association fondée par Samuel Le Bihan précise qu’il s’agit d’une solution transitoire jusqu’à l’avènement d’une véritable transition énergétique mais en attendant elle est une réponse à la dépollution des 8 millions de tonnes de déchets plastique qui se retrouvent chaque année dans nos océans. Et quand bien même ce n’est pas très écologique force est de constater que le diesel et l’essence sont utiles à la vie quotidienne de centaines de millions d’Asiatiques et d’Africains. Christopher Coste l’inventeur de Chrysalis affirme qu’il serait génial de pouvoir donner quelque chose aux gens qui leur permettent de savoir quoi faire de leurs déchets plastiquent plutôt que de les jeter dans la nature.

Le procédé offre cependant cinq à tous qui sont bien différenciant

  • Tout d’abord elle permet de séparer efficacement le diesel l’essence le gaz et les résidus
  • Elle offre des résultats constants et le processus fonctionne avec le même rendement à chaque utilisation
  • Son coût de fabrication et sa facilité d’entretien
  • Elle est à taille humaine et facilement transportable
  • Et enfin elle est autonome en énergie puisque le gaz récupéré et réinsérer directement dans le fonctionnement de la machine

Mais surtout ce qu’il faut savoir c’est que :

  • 65 % d’un kilo de plastique sera transformé en gasoil soient à peu près un demi-litre
  • 18 % en essence qui pourrait être utilisée comme produit de chauffage ou de lampes
  • 10 % de ce kilo de plastique sera du gaz qui servira à auto alimenter la machine
  • 7 % de résidus de charbons qui seront plutôt destinés à réaliser des mines de crayon, des colorants etc.

C’est donc plus de 93 % d’un kilo de plastique qui est transformé à la suite de son passage dans la Chrysalis. Une solution innovante mais qui je le rappelle n’est que transitoire et à Samuel Le Bihan de préciser que très rapidement l’association pourrait se transformer en entreprise afin de pouvoir développer à plus grande échelle la fabrication de la Chrysalis, comme quoi quand on peut être aussi bien acteur de cinéma acteurs du changement.

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