Viabilité hivernale : "La neige, il ne faut pas en avoir peur"

445 agents se relaient et effectuent des patrouilles 7 jours sur 7 dès 3 heures du matin pour surveiller les 3 000 km de routes. Sur les 141 circuits de déneigement, 37 sont sous traités à des entreprises privées et 4 à des collectivités. Le reste est à la charge du département. 

Le mot d'ordre, cette année, "moins saler les routes et en appeler à la responsabilité de chacun". Denis Duvernay s'explique : "en salant moins, on a un environnement protégé". Chiffres à l'appui, le tonnage de sel a bien baissé ces dernières années. "On est passé de 43 000 tonnes de sel en 2009 à 24 000 tonnes par an aujourd'hui". 
 

Moins saler... et responsabiliser les automobilistes

"Les gens doivent apprendre à conduire sur la neige, il ne faut pas en avoir peur". Le département est pour un durcissement de la réglementation sur les équipements. Denis Duvernay prend notamment exemple sur les pays européens voisins. "C'est en plaine où nous rencontrons les plus grosses difficultés", "les gens non équipés perturbent la circulation" explique le vice-président chargé des mobilités.  

Cet hiver, le département a innové en matière d'équipements anti-neige. Plusieurs appareils dont le département s'est doté permettent maintenant de mesurer précisément la salinité sur les routes, la température et l'hydromètrie en cas de verglas.

"Nous sommes prêts" conclut Denis Duvernay. Le service d'astreinte est mobilisé et la Salle d'Exploitation Routière, l'organe central du dispositif est sur le pied de guerre.