Femmes et précarité, par Adélaïde Bertrand
En partenariat avec LE SECOURS CATHOLIQUE-CARITAS FRANCE
Créée en 1946 sur une intuition et la volonté du père Jean Rodhain, le Secours Catholique n’a cessé depuis de s’attaquer à toutes les causes de pauvreté, d’isolement et de précarité. Elle place au cœur de son projet la participation active des personnes accompagnées comme force d’action et de proposition au sein de l’association. Elle agit avec les personnes en situation de précarité afin que leur valeur et leur dignité soient reconnues.
"Le Secours Catholique prend en compte la spiritualité de chacun et invite à aller à la rencontre des plus fragiles pour construire avec eux une société juste et fraternelle."
Chaque jeudi à 6h52, retrouvez Véronique Devise, présidente du Secours Catholique Caritas France dans la matinale RCF
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Dans ce premier épisode, Pauline traverse « une mauvaise passe ». Elle se balade dans la rue avec Lila, son bébé. Elle est bientôt rejointe par son « grand », Gaspard, 13 ans. Pas loin, il y a L’Esquif, un lieu d’accueil bouillonnant. Elle croise Myriam, Jany, Mitch, Oui-oui… Ils sont sympathiques, mais Pauline se dit qu’elle n’est pas comme eux. Et puis, il y a cette rencontre inattendue…
Dans ce deuxième épisode, à L’Esquif, on s’active pour aider Pauline. Celle-ci se rapproche de Gabrielle, qui dirige ce lieu d’accueil « inconditionnel ». Elle se rend à l’évidence : sa situation n’est pas simple. Mais une chanson monte en même temps que Pauline s’affaire… Elle n’est pas seule.
Dans ce troisième épisode, les tensions s’accumulent à L’Esquif. C’est comme ça de temps en temps, c’est comme ça en ce moment. Pauline s’implique, participe à la vie collective, se fait peut-être même des amis. Oui-oui est son confident, elle prend soin de Jany… Tout ça sous l’oeil vigilant et bienveillant de Gabrielle. Quand soudain…
Dans ce quatrième épisode, les bénéficiaires de L’Esquif font ce qu’ils peuvent dans les restes du local, après l’incendie. Au milieu des débris, c’est comme une famille qui fait les cent pas. La mairie devrait leur trouver un autre lieu, mais ça traîne. Souleymane, le migrant guinéen au verbe haut, a été héroïque. Il fait le récit glaçant de son parcours lors d’un conseil de quartier. Pauline part avec lui faire un tour, mais il va devoir à nouveau dévier de son chemin.
Dans ce cinquième épisode, Souleymane, migrant guinéen sans papier, est en cavale. Pauline s’en veut. Le vrai coupable, dit Gabrielle, « c’est le non respect du droit d’asile ». Les enfants de Pauline, Gaspard et Lila viennent lui rendre visite. Elle est bouleversée, mais la petite famille de L’Esquif pourrait bien trouver un moyen de continuer à la jouer collective…
Dans ce sixième épisode, Points sur les « i » et fermes résolutions. Pendant que Gabrielle dit le fond sa pensée et de son engagement, Pauline retrouve l’espoir, soutenue par l’esprit de L’Esquif. Mitch partage quelques unes de ses vérités bourrues avec Gaspard, le fils de Pauline. Et c’est comme si les voix s’accordaient.
Dans ce septième épisode, quelques grandes confidences, de celles qui résument une vie, se partagent. Des mystères sont en passent de se résoudre. Et un grand rendez-vous se prépare… Alors qu’on aurais peut-être enfin des nouvelles de Souleymane.
Dans ce huitième et dernier épisode, c’est comme une pause, dans « la guerre qu’on fait dehors, aux pauvres et aux exilés », comme dit Mitch. Une éclaircie poétique, musicale, collective plus que jamais. Pauline a motivé les voix, Gabrielle a rassemblé ses troupes, chacun est venu pour les autres. Aujourd’hui comme demain.
Le Secours catholique est préoccupé par la précarité qui touche les jeunes adultes. Ils ont entre 18 et 25 ans et vivent partout en France. Ils sont jeunes mais ils ont connu ou connaissent encore des situations de pauvreté. Ils ont un parcours marqué par l'échec scolaire ou une rupture familiale. Aujourd'hui, malgré ce qui est souvent avancé, le marché du travail est insuffisant pour garantir un accès à l'emploi pour tout. Il est hyper compétitif et les jeunes en constituent souvent la variable d'ajustement.
Un événement d'une importance cruciale, et qui a eu peu d'échos dans la presse, s'est tenu à New York du 17 au 20 mai dernier. Le Forum d'examen des migrations internationales était le premier rendez-vous des États membres des Nations unies depuis la signature du Pacte mondial sur les migrations (PMM) en 2018, plus connu sous le nom de Pacte de Marrakech. Malgré un contexte de tension géopolitique et de crise de l'accueil des migrants, une déclaration a été adoptée à l'issue de ce Forum. Elle est positive à plusieurs égards : elle réaffirme des engagements sur la promotion et la protection des droits humains de toutes les personnes migrantes ; elle reconnaît le rôle positif des migrants qui enrichissent les sociétés...