Chambre d'agriculture de l'Indre

L'agriculture évolue sans cesse. Jean-François Feignon et son frère nous racontent leur recherche d'autonomie et leur amour pour leur terroir. Pour prendre soin de leurs terres, ils ont été amenés à changer leurs méthodes de travail et à produire leurs propres semences. Ils organisent, sur leur exploitation, un temps d'échange autour de l'agriculture de conservation des sols le mardi 28 septembre, de 13h30 à 16h30. C'est un évènement proposé par la Chambre d'agriculture de l'Indre. Rendez-vous au lieu dit "La Forêt" à Rivarennes, dans l'Indre.

Il y a plus de 10 ans, Jean-François Feignon a "changé de logiciel" comme il dit : il a décidé de changer sa façon de cultiver. Ce paysan de l'Indre a cherché à mettre en place une agriculture plus durable avec une méthode proche de la permaculture pratiquée par les jardiniers. Dans cet épisode, il nous explique les avantages de sa méthode dite "de conservation des sols" : lutter contre l'érosion des sols, capturer du CO2, diversifier les variétés cultivées, favoriser la biodiversité, etc.

"Il y a une relation plante-sol" ; c'est dans l'un de ses champs que Jean-François Feignon nous explique comment il cultive. Cet argriculteur de l'Indre n'a qu'un seul objectif : faire en sorte que son sol soit vivant. Pour cela, il nous explique qu'il faut faire pousser tout le temps de la "matière". Il pense en termes de biodiversité, humus et réduction de carbone...

Jean-François Feignon a mis en place l'agriculture de conservation des sols dans sa ferme à Rivarennes, dans l'Indre. Selon lui, ils ne seraient que 3% d'agriculteurs en France à utiliser cette méthode. La technique repose sur 3 piliers : "ne pas travailler le sol, couvrir en permanence le sol avec des végétaux et diversifier les cultures cultivées".

Le sol est ici au cœur d'une technnique agricole qui devient un cercle vertueux, c'est ce que veut nous démontrer Jean-Francois Feignon. Agriculteur à Rivarennes, dans l'Indre, il élève à la fois des vaches et cultive des céréales mais, il y a quelques années, il a fait le choix de complètement revoir sa façon de travailler : il est passé du conventionnel à l'agriculture de conservation des sols.

Un groupe d'agriculteurs s'est réuni dans l'Indre pour faire avancer leurs méthodes de travail et réduire l'usage des produits phytosanitaires sur leurs cultures. Vous pourrez les rencontrer le samedi 11 septembre. La Chambre d'agriculture de l'Indre organise un temps de partage avec des ateliers ouvert à tous. Le thème : les nouvelles solutions du jardin au champ pour gérer les maladies, les ravageurs et les mauvaises herbes.

Utiliser les produits phytosanitaires en dernier recours, c'est devenu l'objectif du céréalier Jean-Jacques Brissemoret. Avec Astrid Mordon, conseillère agronomie à la Chambre d'agriculture de l'Indre, ils nous expliquent les solutions pour freiner l'utilisation des pesticides.

Ravageurs qui mangent les cultures, plantes envahissantes, pesticide devenu inefficace... que faire face à tous ces problèmes ? À Sembleçay, Jean-Jacques Brissemoret fait partie du groupe "dephy" : un groupe de 11 agriculteurs de l'Indre qui mènent ensemble une réflexion pour trouver des solutions et réduire les produits phytosanitaires qu'ils utilisent. Ce groupe, créé en 2016, est suivi par Astrid Mordon, conseillère agronomie à la Chambre d'agriculture de l'Indre.

Cet été, les moissons n'ont pas été faciles avec la météo pluvieuse. La qualité et le rendement des céréales en seront-ils impactés ? L'agenda des agriculteurs s'en trouve-t-il bousculé ? Jean-Jacques Brissemoret, céréalier à Sembleçay, répond à nos questions sur son quotidien d'agriculteur.

Maïs, blé, orge, colza, tournesol ... Cela fait 30 ans que Jean-Jacques Brissemoret cultive des céréales à Sembleçay, dans l'Indre. 150 hectares dont il faut prendre soin, et pour l'aider dans sa tâche, il y a bien-sûr l'incontournable tracteur. Il est devenu indispensable, surtout avec les nouvelles technologies dont il est désormais équipé. Allez, on grimpe et c'est parti pour la visite de l'exploitation !

Quel avenir pour la campagne aujourd'hui ? Olivier Morin vient de faire renaître la ferme de sa famille dans la Brenne. Il a choisi un modèle qui repose sur l'agriculture biologique, le circuit-court et la coopération. Il espère ainsi contribuer au dynamisme local de manière durable. Pour en savoir plus, retrouvez la page "Les Volailles d'Olivier" sur Facebook.

La Chambre d'Agriculture de l'Indre a eu un coup de cœur pour l'idée d'Olivier : des chalets en bois déplaçables pour héberger ses poules.

Olivier Morin a investi dans des poulaillers roulants, abris en bois amovibles pour ses volailles. Ces constructions innovantes ont été en partie financées par différents structures.

Olivier Morin produit des volailles de chair en agriculture biologique : il élève des poulets et pintades en circuit-court. C'est-à-dire que de l'alimentation, aux points de vente, en passant par l'abattoir coopératif, tout est local. C'est un choix, un modèle d'agriculture défendu par le producteur revenu vivre sur sa terre natale.

On découvre Les Volailles d'Olivier, Olivier Morin a décidé de faire revivre la ferme de son enfance : la ferme de Montgarny dans la Brenne, à la frontière avec la Touraine. 100 ans d'histoire et un idée innovante pour héberger les poulets et les pintades : des poulaillers en bois amovibles. Un projet soutenu par la plateforme Miimosa et la chambre d'agriculture de l'indre.

Vous adorez le fromage de chèvre, le Pouligny-Saint-Pierre peut-être particulièrement ? Savez-vous comment il est fabriqué ? Savez-vous ce que les chèvres mangent pour qu'il ait si bon goût ? Elles adorent la luzerne ! Reportage à la ferme de Wilfried et Vanessa Falcotet à Martizay.