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Lire à Saint-Etienne

Lire à Saint-Étienne est une association de promotion du livre et de la lecture. Rencontres avec des auteurs, thés littéraires, concours de nouvelles et lectures tout au long de l'année.

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Jacqueline Lefort "L'héritier de la combe noire"
16 novembre 2024

Jacqueline Lefort "L'héritier de la combe noire"

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne
La princesse de la Taïga" de Kate Mc Alistair
9 novembre 2024

"La princesse de la Taïga" de Kate Mc Alistair

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne
 "Filatures" de Jean-Jacques Couasnon
2 novembre 2024

"Filatures" de Jean-Jacques Couasnon

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Annick Corona "L'audience est ouverte"
26 octobre 2024

Annick Corona "L'audience est ouverte" (le Lys Bleu éditions)

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

Annick Corona est l'invitée de l'émission littéraire "A plus d'un Titre" pour son livre "L'audience est ouverte" (le Lys Bleu éditions)

Georges Baudot " Le prince du Bois Mon (T2) " (Abatos)
19 octobre 2024

Georges Baudot "Le Prince du Bois Mon 2"

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

 

Georges Baudot
" Le prince du Bois Mon (T2) "
 (Abatos)

L'autre, c'est le nouvel attentat stéphanois tome 2 que ce saccaraud de Prince nous a encore apegé à la langue française. 
Le babet… c'est son porte-bonheur, son amulette magique. Dans ce nouveau recueil, le fétichiste de la pomme de pin frelaté du babet : tantôt une tisane réconfortante, souvent une gnôle (très) locale et parfois un doux sirop.
Délectons-nous de cette succession de brèves, en insistant particulièrement sur l'accentuation des "oôon", des "aâan" et des "ô" pour davantage d'authenticité.

©rcf42.fr
4 octobre 2024

Jérôme Michalon, co-auteur de "Sociologie de la cause animale"

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

Jérôme Michalon en collaboration avec Fabien Carrié et Antoine Doré
" Sociologie de la cause animale "
 (La Découverte)

Depuis quelques années, les mobilisations pro-animaux suscitent une attention publique particulière : aux associations établies œuvrant à la "protection" des animaux s'ajoutent désormais des collectifs revendiquant plutôt leur "libération". Une émission enregistrée au musée de la mine de Saint-Etienne, dans le cadre de la nuit de la science (merci à Alexandre Saffre).

©rcf42.fr/Louis Reynard pour Lire à Saint Étienne
28 septembre 2024

Camille de Peretti "L'inconnue du portrait" (Calmann-Levy)

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

 

Camille de Peretti est l'invité de l'émission littéraire "A plus d'un titre pour son livre "L'inconnue du portrait" 

Béatrice Marchal
21 septembre 2024

"Salomé ma salamandre" de Béatrice Marchal

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne
©rcf42.fr
14 septembre 2024

Laurent MALOT ; "Monsieur Antoine" (XO Editions)

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

Dans le cadre du prix Charles Exbrayat, rencontre avec Laurent MALOT, un des trois auteurs en lice pour le prix décerné par les lecteurs et lectrices de notre territoire ! L'émission " A Plus d'un titre " a été enregistrée à la mairie de Rochetaillée et c'est la comédienne Nathalie ORTEGA, de la compagnie Collectif 7 qui assurait les lectures des extraits du roman de Laurent MALOT pendant l'émission puis au sommet du donjon du château de Rochetaillée, à la lueur des flambeaux ! Des moments hors du temps !

Une bouffée d’oxygène… pour rallumer les feux qui s’éteignent.

À 70 ans, sans prévenir, Antoine Lagadec vend son imprimerie à Orsay, en région parisienne, et s’installe à Saint-Ambroise, zone pavillonnaire d’une petite ville du Jura. Avec ses costumes de gentleman et son vieux pick-up américain, il détonne. Son énergie et sa fantaisie touchent vite le cœur des habitants qui, pour la plupart, n’ont qu’un rêve : quitter ce lieu endormi où seule la brasserie Chez Suzie apporte vie et chaleur.

À Saint-Ambroise, Antoine croise la route de Faustine, veuve et retraitée qui ne croit plus guère en l’amour, et celle de Louise, ado passionnée de photo, en révolte contre ses parents. L’une et l’autre comprennent que Monsieur Antoine, comme tous l’appellent, cache des douleurs qui affleurent peu à peu. Il n’a pas déménagé d’Orsay, il a fui. Contre toute attente, ce sont elles qui pourraient bien lui venir en aide…

Avec sensibilité et justesse, Laurent Malot nous parle de regrets mais aussi de rédemption, d’amitié et d’espérance.

 

© RCF 42
7 septembre 2024

"Juste le temps de vivre" de Yann Liotard (éditions Arléa)

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne
40 min

Yann LIOTARD nous présente " Juste le temps de vivre " , aux éditions Arléa, le premier livre sélectionné pour le prix Charles Exbrayat 2024. Lectures au pont Souvignet, auprès de l'arbre Exbrayat. Une émission suivie par un public attentif et animée par Jacques Plaine et Anne-Marie Vergnon, lectures assurées par Muriel Coadou, de la compagnie Collectif 7.

 

Qui connait encore Robert Lynen, le jeune acteur du film  "Poil de carotte"? Enfant star du cinéma français dès 1932, il connaîtra la gloire avant de d'engager dans la résistance à l'âge de vingt ans. Capturé par les allemands, torturé pendant des mois, il ne trahira pas ses camarades. Fusillé le 1er avril 1944, il meurt à vingt-deux ans. Ses obsèques nationales auront lieu trois ans plus tard, un 24 décembre. Yann Lyotard la vie foudroyée de Robert Lynen, un destin mis en lumière avec talent et émotion.

 

©rcf42.fr/Louis Reynard pour Lire à Saint Étienne
29 juin 2024

"Nixon après le Watergate" Christophe Maillot

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

 

Christophe Maillot
" Nixon après le Watergate "
 (Les trois colonnes)

En 1974, Richard Nixon était contraint à la démission dans le cadre du scandale lié au Watergate. En 1994 pourtant, lors de ses obsèques, Bill Clinton prononce son éloge funèbre et ce, en présence de tous les anciens Présidents américains encore en vie.
Sur les vingt ans séparant 1974 de 1994, Nixon aura donc réussi ce tour de force, d'abord de partir sous les injures et les quolibets, en étant littéralement banni de la société américaine, puis de remonter la pente en parvenant à une quasi-réhabilitation.

La chronique de Jacques Plaine

CHRISTOPHE MAILLOT Nixon, après le Watergate une résurrection (1974 – 1994) Les 3 Colonnes Directeur général des Services du Département, Christophe Maillot a déjà publié « L’humour chez JFK – Une arme politique ». Réélu triomphalement à la Présidence des États-Unis en 1972, Richard Nixon n’en sera pas moins contraint à la démission en 1974. « Le seul Président américain, depuis la création de la République à la fin du XVIIIe siècle, à avoir été contraint, dans le cadre du scandale du Watergate, à la démission ». Avec Henry Kissinger dans la musette (Christophe Maillot adore ce genre d’expression populaire) Richard Nixon avait pourtant mené au cours de son premier mandat une politique étrangère brillante et efficace. Une politique marquée par la détente avec l’URSS, la préparation de la « paix dans l’honneur » au Vietnam et le rétablissement des relations diplomatiques avec la Chine. Mais l’arrestation de cambrioleurs dans les locaux du Parti démocrate à Washington avait provoqué l’irréparable. Une affaire de « plombiers » devenue Affaire d’État. Un fait divers, « gâchis monumental du Watergate ». Des coups durs - voire tordus - Nixon en avait déjà connus, mais cette fois de son propre aveu, c’est un « effondrement ». Un tsunami dont ne se relèverait pas « Un Monsieur tout le monde ». Sauf que Richard Nixon n’est pas « Un Monsieur tout le monde » et que vingt ans plus tard, lors de ses obsèques et devant tous les anciens présidents des États-Unis, Bill Clinton prononcera l’éloge funèbre du siècle. De 1974 à 1994 en effet - et après avoir vaincu la dépression, s’être refait une santé et retrouvé une aisance financière - Nixon, multipliant publications et rencontres avec les grands de ce monde redeviendra un personnage respectable et respecté. Le visionnaire qu’il avait été avant. Avant les plombiers. Ce sont ces vingt années « pleines de rebondissements et jamais linéaires » que Christophe Maillot raconte ici. Vingt années d’un Nixon exceptionnel par son ambivalence mais aussi par son incroyable faculté à analyser l’évolution des relations internationales contemporaines et dont la vision prémonitoire du monde d’aujourd’hui – comme par exemple l’émergence d’un Poutine ou l’hypothèse de sa guerre contre l’Ukraine - est fascinante. Un livre à lire avant les élections américaines du 5 novembre.

©rcf42.fr/Louis Reynard pour Lire à Saint Étienne
22 juin 2024

Jean-Paul Malaval "Par un étrange été à Marteline"

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne
40 min

Jean-Paul Malaval
" Par un étrange été à Marteline "
 (Calmann-Lévy)

Un an après le drame, Simon Rochelin se rend en pèlerinage à Marteline, là où l'été précédent Margaux, sa fille de vingt et un ans qui randonnait dans la région, a fait une chute mortelle du haut d'une falaise bordant la Dordogne.
On a conclu à un accident, mais Simon apprend d'un ami policier, Eugène Parent, que selon le rapport d'autopsie, le cou de Margaux portait des traces de strangulation. La jeune fille a-t-elle été assassinée ?
Eugène et Simon décident de mener une enquête discrète. Margaux semble avoir été en contact avec la jeunesse du coin. La piste mène à Florence Bazillac, bourgeoise délaissée dont le fils se distingue par ses frasques, et à Thérèse Anglard, une ancienne parisienne, égérie d'une troupe de comédiens en herbe venus répéter un spectacle.
Entre séduction, trahisons, révélations, un étrange ballet s'engage dans la petite cité médiévale refermée sur son terrifiant secret…

La chronique de Jacques Plaine

JEAN-PAUL MALAVAL Par un étrange été à Marteline Calmann-Lévy Né à Brive, Jean-Paul Malaval qui après avoir été maire de Vars sur Roseix pendant 19 ans, journaliste à Centre Presse, L’Écho du Centre et Le Nouvel Observateur est aujourd’hui écrivain, auteur de plus de 50 romans et lauréat des prix Louis Gachon, Émile Guillaumin, Arverne et Passerelle. « Voici un an, presque jour pour jour, on a retrouvé le corps de ma fille au pied de la falaise ». Celle qui domine la Dordogne à Mareline. Persuadé que Margaux ne s’est pas jetée volontairement dans le vide et pour essayer de comprendre et de confondre qui a assassiné sa fille, Simon Rochelin revient au village avec son meilleur copain, un ancien commissaire de police. Simon dans la peau du père fou de chagrin et de remords à la recherche de la vérité, son copain flic déguisé en écrivain en quête d’un sujet pour son prochain polar. Curieux village que Marteline, sacrée bourgade avec sa pléiade de citoyens pas piqués des vers ni des hannetons. Thérèse tout d’abord, une soixante-huitarde attardée qui reçoit dans son salon - un salon qui n’est ni celui de mademoiselle de Montpensier ni celui de la marquise de Rambouillet – une troupe de théâtreux amateurs. Des bras cassés pas trop genrés qui changent de partenaire pour un oui ou pour deux non au gré de copulations sexy ou avinées et plus souvent dans des baignoires que sur des canapés d’époque. Thérèse qui se singularise pour avoir largué un mari sans tares ni problème et qui continue à lui écrire deux fois par semaine, des milliers de lettres qu’elle se fait une gloire de ne jamais ouvrir. Parmi les villageois présents le jour où Margaux s’est écrasée au bas de la falaise, il y a aussi un palefrenier plus branché sexe que le meilleur de ses étalons, sa mère qui veut se venger d’un mari collectionneur de joyeuses secrétaires et Juliette une grenouille de bénitier qui après avoir envisagé de prononcer des vœux de bénédictine change son missel d’épaule et se prépare malgré son âge « à le faire » pour la première fois. Un drôle d’aquarium avec des guppys qui copulent avec des scalaires, des gouramis avec des tétras, des danios avec des discus, un aquarium dont Simon et son copain commissaire de police ne sortiront pas indemnes. Mais en sauront un peu plus sur « l’accident »

©rcf42.fr/Louis Reynard pour Lire à Saint Étienne
15 juin 2024

Christian Chavassieux "je suis le rêve des autres"

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne
42 min

 

Christian Chavassieux
" Je suis le rêve des autres "
 (Mnemos)

À cause d'un rêve extraordinaire, un jeune garçon porte les espoirs de son village : il pourrait devenir un messager des esprits.
Pour accomplir sa destinée, il doit se rendre jusqu'au lieu de sa possible consécration.
Accompagné d'un vieil homme, ancien mercenaire au passé trouble, ils vont entreprendre un voyage à travers des contrées fabuleuses, fait de rencontres qui les rapprocheront dans la réalisation de leurs quêtes individuelles : l'accomplissement d'un destin non de sire pour le garçon et la possibilité ultime de rédemption pour le vieil homme.

La chronique de Jacques Plaine

CHRISTIAN CHAVASSIEUX Je suis le rêve des autres mu Auteur de romans s’inspirant autant de la sciencefiction et de la fantasy que des grands romans du XIXème Christian Chavassieux vit et travaille à Roanne. Prix Lettres Frontières 2015 il est le parrain du Concours de Nouvelles 2024 organisé par la Médiathèque Municipale, les Amis de la Moldavie et Lire à SaintÉtienne. C’est dans un monde bien à lui, un monde très différent de celui de la planète bleue que Christian Chavassieux nous entraîne aujourd’hui. Un monde avec un seul continent et un bien grand fleuve, « Le fleuve des fleuves ». Un monde où « l’aube se confond avec le crépuscule » et où les forêts abondent d’arbres immenses, les « mégarbres » aux « fûts illimités » et aux feuilles « larges comme des maisons ». Un monde où la chaleur s’envole comme partout ailleurs mais où les hommes s’obligent à creuser des trous pour « accumuler le froid ». Le fleuve des fleuves c’est la rivière qui coule et s’écoule d’un bout à l’autre de ce monde nouveau qui n’est pas notre nouveau monde à nous. Un fleuve si large qu’en son milieu on n’en aperçoit ni la rive droite ni la rive gauche et où - au bout du bout – émerge le Lieu sacré. Un temple où le conseil des conseils décide dans sa grande sagesse qui parmi tous les postulants deviendra « réliant », demi-dieu moitié humain moitié esprit. Chaman parmi les chamans. Et c’est là – à la source des sources - que Malou - du haut de ses huit ans - va être soumise à ce conseil des conseils. Scruté jusqu’au fond de l’âme pour savoir si son rêve - le rêve qu’il a fait voici presque un an - mérite qu’il devienne « un de ces frères humains que les esprits désignent pour parler en leur nom ». Un réliant. Accompagné par un vieil homme – un guerrier légendaire au passé sulfureux – il a quitté son village après que le conseil des anciens – « des anciens qui n’étaient pas forcément des vieux » – a jugé de la qualité de son rêve. À pied, à cheval, en bateau, suivant les pistes des troupeaux et des caravaniers ils ont fait route avec un seul objectif, convaincre le conseil des conseils que le rêve de Malou était bien celui d’un enfant inspiré par les esprits. Un enfant sacré. Un sacré gamin. Un réliant

 

©rcf42.fr
8 juin 2024

"26 ans de présidence jusqu'à la légion d'honneur" Maryse Barlet

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne
40 min

Maryse Barlet
" 26 ans de présidence jusqu'à la légion d'honneur "
 (Les Éditions de Phénicie)

Maryse Barlet raconte ses vingt-six années de présidence de l'Associationdes des infirmes moteurs cérébraux et polyhandicapés de la Loire, ses émotions - colère, tristesse, peur, joie, surprise -, son souci de mettre au centre de ses préoccupations les personnes handicapées, plaidant leur cause et défendant leurs intérêts.
Une aventure d'une grande richesse humaine.

La chronique de Jacques Plaine

MARYSE BARLET 26 ans de présidence jusqu’à la Légion d’Honneur Éditions de Phénicie Membre de l’Éducation Nationale, puis retraitée en 2000, Maryse Barlet a été 26 ans présidente de « Les Infirmes Moteurs Cérébraux et Polyhandicapés de la Loire ». Le 11 septembre 1995, alors que le président de « l’Association des Infirmes Moteurs Cérébraux et Polyhandicapés de la Loire » annonce sa démission, Maryse Barlet se porte volontaire – « sans réfléchir » - pour assurer la suite. Malgré la mort de son fils en 2004 elle restera présidente jusqu’en 2021. 26 ans de présidence. Une longue histoire qui la verra gérer le quotidien de rapports pas toujours faciles – et parfois tendus - entre directeurs de structures, professionnels de ces établissements, mais aussi entre parents de jeunes handicapés. 26 ans de Présidence au cours desquels elle sera à la manœuvre lors de la pose de la première pierre puis de l’inauguration de quelques Instituts, foyers, centres d’Aide par le travail et aussi « d’habitations inclusives pour personnes handicapées vieillissantes », ensemble de structures qui compose aujourd’hui le paysage du handicap de la métropole stéphanoise. 26 années émaillées d’événements émouvants comme la création d’un foyer baptisé du nom de son fils - le « Foyer l’Olivier » - ou du « Centre Henry’s » inauguré par Janick – marraine de ce Centre et épouse du funambule - et Fabienne Buccio alors préfète de la Loire, aujourd’hui de notre région. 26 années, théâtre d’épisodes inédits comme le changement de nom de l’Institut « Maxime le Forestier » devenu « Grande Terre » après le constat du désintérêt du chanteur, ou amusants comme ces soirées où l’ego de vedettes parisiennes fut joyeusement mis à mal : Laurent Gerra par le triomphe du docteur Dautriat et de son « Ouilla ! Docteur » en première partie de son spectacle ou Laurent Ruquier furieux qu’on ne puisse lui servir « deux œufs sur le plat » à 9 heures du matin. Aujourd’hui Maryse Barlet a tourné la page. Dans la joie quand le Préfet lui a annoncé sa nomination dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, dans la tristesse quand un mois plus tard la mort frappait une nouvelle fois à sa porte.

©rcf42.fr/Louis Reynard pour Lire à Saint Étienne
1 juin 2024

Bruno TESTA - l'adoption - Quidam éditeur -

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne
43 min

Le narrateur l'assure : il n'a pas le gène de l'adoption. Mais que peut-il
faire lorsque du jour au lendemain sa compagne le houspille et tient à
le conduire à son corps défendant à la DDASS, chez le psychiatre ou
le réveille en pleine nuit pour le demander en mariage ? Jouer l'inertie,
faire de la résistance, s'adonner au sarcasme puis, de guerre lasse, capituler.
Et c'est ainsi qu'un futur papa se retrouve en Colombie, à 2500 m
d'altitude, au bord de précipices, le souffle court, dans l'attente de l'enfant
qui ne va pas tarder à paraître et, qui sait, lui ravager le coeur.

 

 

 

©rcf42.fr/andré savoy pour Lire à Saint Étienne
25 mai 2024

"Floc, garbure et coups fourrés" Serge Tachon

En partenariat avec Lire à Saint-Etienne
40 min

 

Serge Tachon
" Floc, garbure et coups fourrés. Charles Exbrayat visite les Landes "
 (Geste noir)

En 1971, le célèbre écrivain Charles Exbrayat décide de passer trois jours à Saint-Sever, dans les Landes. L'homme de lettres pourrait choisir la cité historique comme théâtre de son futur roman à suspense?!
Il rencontrera un commissaire de police, admirateur de son œuvre, un cuisinier italien et un cafetier landais. Charles Exbrayat, gourmet averti, se délectera de la gastronomie landaise et transalpine. Après une courte pause, l'enquêteur devra se remettre au travail?!
À la poursuite d'un réseau de trafiquants de drogue qui le tient en échec depuis deux ans, il pressent une possible revanche sur ces criminels à la chance insolente?! Le roman, hommage à Charles Exbrayat est préfacé par Claire Exbrayat, sa fille.

La chronique de Jacques Plaine

SERGE TACHON Floc, Garbure et Coups fourrés, Charles Exbrayat visite les Landes Legestenoir Correspondant de presse du quotidien Sud Ouest, Serge Tachon est un inconditionnel de Charles Exbrayat. Après avoir participé ce mercredi à la journée qui lui était réservée à la Médiathèque de Saint-Étienne, à Planfoy et à Tarentaise, il lui rend ici un vibrant hommage. Un roman dans lequel Charles Exbrayat s’invente un petit viron en Gascogne. Au début du printemps 1971, un guide Michelin sous le bras, l’ami Charles qui depuis quelques années a posé ses valises à Planfoy - et qui chaque matin s’invente un prochain polar sur le chemin du Pas du Riot - décide d’aller taquiner l’inspiration à l’autre bout de l’hexagone. À Saint-Sever exactement. Dans ce merveilleux village qui à lui seul mériterait deux guides Michelin. Dans cette « Cité historique des Landes » où entre l’abbaye et l’hôtel de France et des ambassadeurs, les berges de l’Adour et le Café de la place, il va chercher à inventer l’impossible pour exciter les neurones d’Imogène ou du commissaire Tarchinini. De floc en garbure et de foie gras en pousse rapière, il va le temps du voyage, se mettre à la diète des râpées et du sarrasson, du pâté chaud et des barrabans. Et puis au cours de ses rencontres à l’hôtel ou au café, dans la rue ou au bord de la rivière, de quelques déjeuners avec ceux qui par ici l’adorent à travers ses livres, il va découvrir le quotidien des SaintSéverins. Découvrir que ce quotidien est plein de risques et d’imprévus. Que par exemple le pharmacien qui confondait un peu morphine et aspirine a été salement tabassé et que cette agression n’est - pour tout le village - que le début d’une sinistre descente aux enfers. Il va découvrir aussi que le procureur de la République comme le commissaire de police de Mont de Marsan sont plus souvent à Saint-Sever que dans leur bureau, que le lieutenantcolonel qui dirige la brigade de Saint-Sever est lui aussi plus souvent sur les dents que sur son divan. On ne peut alors que se réjouir. Se réjouir que notre Charles Exbrayat ait prit le train du retour avant qu’une balle perdue – même si les conflits se règlent ici plus à l’arme blanche qu’à la kalachnikov – nous prive du plaisir de lire ses derniers romans. « C’est pas Dieu possible » par exemple.

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