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Elle est une princesse royale curieusement et injustement occultée par les historiens. Sœur de Louis XVI, des futurs Louis XVIII et Charles X, madame Elisabeth n’est pas une princesse effacée, mais au contraire une femme de caractère, perspicace et courageuse. S’informant de tout, lisant presque en cachette libelles et brochures, en plus des 2075 volumes présents dans sa bibliothèque personnelle d’après l’inventaire fait en 1789, elle suit de très près les faits et évènements de son époque. Ses réflexions, nourries de bon sens et de raison, fusent à l’improviste, prenant souvent son entourage au dépourvu. C’est une grande âme à l’intelligence vive et sensible, généreuse, pieuse et qui témoigne d’une foi profonde. Aux heures les plus tragiques, lucide mais impuissante, pas un instant elle n’envisage d’abandonner le malheureux Louis XVI.
Energique et pieuse, madame Elisabeth, la sœur du roi Louis XVI, acquiert très vite une parfaite maîtrise d’elle-même. Sa tante, Madame Louise, dit d’elle : « C’est la seule de la famille qui ait de la fermeté ». Elle y voit clair, et juge très bien la faiblesse de Louis XVI, son frère. Mais on doit souligner sa discrétion : elle n’a jamais essayé de faire prévaloir ses vues, et se contente d’apporter au roi et à la reine le soutien de son affection. « La monarchie, écrit-elle en 1789, ne pourrait se soutenir que par un coup de vigueur. Mon frère ne le fera pas, et je ne me permettrai pas de lui conseiller ». Elle partage jusqu’à la fin le sort cruel de la famille royale. Enfermée au Temple le 13 août 1792, elle est guillotinée à 30 ans le 10 mai 1794, après un simulacre de procès, dernière d’une « fournée » de 24 personnes. Pendant le supplice de ses compagnons de charrette, elle récite à voix haute la prière pour les morts : le De profundis (Psaume 130).
Elisabeth Philippine Marie Hélène, dite Madame Elisabeth est la 8ème et dernière enfant du Dauphin et de Marie-Josèphe de Saxe, la petite sœur de Louis XVI. Orpheline à l’âge de 3 ans, elle manifeste dans son enfance un tempérament vif et joyeux, étonne son entourage par la diversité de ses talents mais aussi par la fermeté de son caractère, fort et parfois difficile. Gaie et sociable, elle ne se marie pas ; très pieuse, elle n’entre pas au couvent. Sa vocation est de rester avec les siens, la famille royale. Refusant de les abandonner pendant la Révolution française, elle quitte avec la famille royale Versailles pour les Tuileries, et les Tuileries pour la prison du Temple. Ange consolateur, grande figure de la résistance spirituelle à la persécution antichrétienne, Madame Elisabeth ne cesse d’exhorter ses amies à la perfection chrétienne.
Il n’a qu’un seul désir : « Louer, respecter et servir Dieu notre Seigneur, et par là sauver son âme ». Entré d’abord dans la carrière administrative et des armes au service du roi de Castille, il dépose son épée aux pieds de la Vierge Marie dans la célèbre abbaye bénédictine de Montserrat et n’aspire plus qu’à servir le Roi des rois, Jésus Christ. Presque 20 ans plus tard, le pape accepte la fondation de la compagnie de Jésus, suscitée par la Providence pour combattre le protestantisme et le paganisme renaissant. Pour maintenir en ses fils la vie intérieure intense que suppose l’activité militante à laquelle il les voue, saint Ignace de Loyola leur donne une forte hiérarchie et leur lègue dans un traité magistral hautement approuvé par l’Eglise, des Exercices spirituels qui ont sanctifié des milliers d’âmes. Béatifié en 1609 et canonisé par le pape Grégoire XV le 12 mars 1622, nous le fêtons tous les 31 juillet, jour de sa mort ou naissance au ciel en prononçant le nom de Jésus.
C’est l’histoire d’une aventure européenne au XVIe siècle, dont le héros est capable d’une puissance d’aimantation exceptionnelle. En effet saint Ignace de Loyola s’entoure d’hommes et de femmes remarquables. Ensuite il va être capable d’une transformation extraordinairement difficile d’un charisme prophétique (annoncer l’Evangile à temps et à contre-temps) en un charisme d’institution (fonder la compagnie de Jésus à Rome en 1540). C’est la vie d’un saint homme qui pense ou qui prie tout le temps et qui, simultanément, converse, voyage, fait des plans : un stratège hors pair qui comprend que l’avenir de l’Eglise chrétienne comme église universelle est désormais aux Indes. Ainsi a vécu saint Ignace de Loyola : croyant et prévoyant, fondateur et héros, soldat séducteur, ami des mystiques béates, cible de l’Inquisition, incompris du pape et souffrant par les siens et par lui-même.
Il est un des plus grands mystiques de l’Eglise, de l’eucharistie notamment, qui a comme devise : « Pour la plus grande gloire de Dieu ». C’est aussi un homme lucide, épris d’ordre et de méthode. On lui reconnaît un caractère pratique, la connaissance des hommes et, à côté de grandes audaces, beaucoup de prudence, qualités acquises au cours d’une vie affrontée aux épreuves et aux calomnies. Peu de prêtres de son temps, le XVIème siècle de la Renaissance, ont pris autant que lui conscience des besoins du clergé et des masses. Fondateur de la compagnie de Jésus, lorsqu’il exige de ses compagnons la pauvreté absolue et une solide formation intellectuelle, lorsqu’il leur impose dans la formule des vœux la promesse de catéchiser, il a mesuré l’impérieuse évangélisation permanente d’un monde chrétien cerné à l’extérieur par les Turcs et menacé de l’intérieur par les hérésies.
Fondateur de la Compagnie de Jésus, les Jésuites, il se présente comme « le pèlerin », un homme en route sur les pas de Jésus et animé d’un constant souci de servir la gloire de son Créateur. Toute sa vie et son action sont dominées par la vision initiale que saint Ignace de Loyola a eue de Dieu, par son ascèse (sa discipline) intérieure et par ses laborieux tâtonnements pour découvrir la volonté divine. Favorisé de grâces exceptionnelles, ce quasi-illettré en choses divines, devenu maître d’oraison et un des plus grands mystiques de l’Eglise, il a voulu transmettre son expérience et former des hommes de prière qui soient aussi des hommes d’action. Chez saint Ignace de Loyola, les 2 mondes (terrestre et spirituel) cohabitent naturellement. Sa prière est continuelle, l’action ne lui cache pas la présence de Dieu. L’une de ses phrases célèbres est : « Priez comme si tout dépendait de Dieu et travaillez comme si tout dépendait de vous ».
Née dans une famille juive en Allemagne, s Edith Stein va faire 2 rencontres bouleversantes au cours de sa vie. La philosophie, à travers une quête de vérité dans le sillage d’Husserl. La foi chrétienne ensuite, qui va l’amener à se convertir à Jésus-Christ à 30 ans après notamment une lecture passionnée de la vie de sainte Thérèse d’Avila. S’ensuit alors un parcours qui va la conduire jusqu’au Carmel. Au cours des années 1930, les persécutions antisémites des nazis s’abattent sur l’Allemagne : s Edith Stein doit se réfugier dans un couvent aux Pays-Bas. Mais elle meurt martyre, avec sa sœur, à Auschwitz à 50 ans. Son ami, le philosophe français Jacques Maritain a écrit : « A une époque où tout dans le cœur de l’Homme semble se refroidir, et où l’absence de l’esprit prophétique ajoute singulièrement à la misère du monde, les fils d’Israël qui ont vu la lumière du Christ sont sans doute appelés à un rôle dont la chrétienté moderne a particulièrement besoin ».
Dans "Vie d’une famille juive", son autobiographie elle écrit en 1933 à 42 ans : « Je rêvais de bonheur et de gloire car j’étais convaincue que j’étais destinée à quelque chose de grand ». Le courage qu’elle a eu de se tenir debout dans le camp nazi de concentration d’Auschwitz, dans les ténèbres de ce monde, pour la seule gloire de Dieu, est un témoignage inestimable pour notre Église catholique. Saint Jean-Paul II porta le destin de cette femme au rang des plus grands en la proclamant sainte de l’Église Universelle et la reconnaissant martyre. Il ajoute : « Elle est devenue ainsi l’expression d’un pèlerinage humain, culturel et religieux qui incarne le noyau insondable de la tragédie et des espoirs du continent européen ». Le pape Benoît XVI, quant à lui, voit dans la figure de sainte Edith Stein le témoin de la Vérité et la considère comme une « lumière dans une nuit de ténèbres ».
Nous la fêtons le 9 août également sous son nom de religieuse sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix. Être soi-même, devenir authentiquement humain : tel était le projet que sainte Edith Stein s’était fixé étudiante et qu’elle a vécu jusqu’au don d’elle-même. Ce projet passe par successivement un enracinement dans sa famille juive, de grandes amitiés, la découverte de la philosophie comme mission de toute une vie, l’ouverture progressive à l’expérience intérieure, son baptême dans l’Eglise catholique en 1922 à 31 ans, un engagement féministe, politique et éducatif dans une lutte contre l’antisémitisme et la dérive totalitaire de l’Allemagne nazie de son temps, son entrée dans l’ordre du Carmel pour réaliser le désir qui est le sien depuis son baptême et se tenir devant Dieu au nom de tous.
En béatifiant à Cologne en 1987 Edith Stein puis en la canonisant en 1998, le saint pape Jean-Paul II disait : « Voici que nous sommes en face d’une juive, philosophe, religieuse » carmélite « et martyre, qui, unie au Christ crucifié, a donné sa vie pour la paix et pour son peuple. Dans le camp d’extermination, elle est morte comme éminente fille d’Israël et fille fidèle de l’Eglise pour la sanctification » de notre Christ Sauveur. Elle a été proclamée copatronne de l’Europe en compagnie de la religieuse cistercienne sainte Brigitte de Suède et de la laïque du tiers-ordre franciscain sainte Catherine de Sienne, toutes les 2 du XIVe siècle, associées aux saints Benoît, Cyrille et Méthode. Sainte Edith Stein demeure un exemple dans notre engagement au service de la liberté et dans notre recherche de la vérité.
La grandeur personnelle de l'homme, l'immensité de son œuvre et la postérité de son influence caractérisent ce théologien catholique italien à la vie religieuse exemplaire, dont le corps demeure pour l'éternité dans la ville de Toulouse. Doué pour la philosophie et grand contemplatif de la Vérité, c’est-à-dire de Jésus, le Verbe de Dieu, saint Thomas d’Aquin tente toute sa vie d’appliquer dans sa vie de professeur d’université à Paris ou à Naples la devise de son ordre religieux mendiant des Dominicains : « Transmettre aux autres les réalités contemplées ». Dans son office liturgique, notre Église catholique surnomme saint Thomas d’Aquin : lumière de l’Eglise, splendeur de l’Italie, honneur et gloire des frères prêcheurs, chantre de la très sainte Trinité. Son innocence autant que son génie lui valent le titre de « docteur angélique ».
Après avoir été confié vers l’âge de 5-6 ans aux moines bénédictins du Mont- Cassin en Italie, le jeune saint Thomas d’Aquin réussit, malgré l’opposition
de sa famille aristocratique, à entrer dans l’Ordre mendiant de saint Dominique, dont il est la plus grande gloire. Il y enseigne la philosophie et la théologie avec une science qui en fait un des principaux maîtres de la pensée chrétienne. On a comparé son œuvre principale la Somme théologique
à une cathédrale de mot à la gloire de Dieu pour 3 raisons : à cause de son ampleur (512 questions pour 2669 articles écrits pour une œuvre inachevée), par son élaboration au cœur de ces cités médiévales grouillantes et actives, avec leurs universités bouillonnantes d’idées nouvelles, enfin par sa conception même : œuvre d’art à la gloire de Dieu en même temps qu’exploit technique, hymne à l’intelligence de l’Homme.
Celui qu’on a trop souvent présenté comme un penseur intemporel est bien situé dans un temps et un espace déterminés, le XIIIe siècle européen, sous le signe de contingences historiques précises. Balloté par l’obéissance religieuse sur les routes d’Europe, il lui faut travailler dans la hâte, tiraillé par mille tâches diverses, et en laisser un bon nombre inachevées. Sa recherche de la Vérité éternelle, à l’école de presque tous les philosophes et théologiens connus de son temps dont il a inlassablement scruté et commenté les œuvres, s’est donc accomplie sous le signe de l’urgence et de la précarité. Chemin faisant, on s’aperçoit que non seulement le saint est inséparable du philosophe ou du théologien, mais qu’il s’accompagne aussi du maître spirituel. La réflexion croyante dans la foi est pour saint Thomas d’Aquin une voie de sainteté, et cela transparaît dans son œuvre.
Notre liturgie catholique célèbre aujourd’hui 35 docteurs de l’Eglise mais pour saint Thomas d’Aquin, que nous fêtons tous les 7 mars (ou 28 janvier), le choix de l’épître s’est porté sur le Livre de la Sagesse qui célèbre le juste. Car parmi tous les biens qui s’offrent à lui, le juste a choisi la sagesse : « J’ai tenu pour rien la richesse auprès d’elle…Plus que la santé et beauté je l’ai aimée…Ce que j’ai appris en toute vérité, je le transmets sans jalousie…Ceux qui s’acquièrent la sagesse deviennent des amis de Dieu ». Ces phrases prennent un relief particulier pour qui veut suivre pas à pas la vie de saint Thomas d’Aquin : l’intellectuel chercheur est bien là sans doute, ainsi que le maître en théologie dans la Sainte Ecriture, mais aussi le saint mystique que l’on peut deviner à travers les dépositions à son procès de canonisation de Naples. C’est donc bien l’image que nous pouvons retenir de lui : un juste qui a choisi la sagesse.
Le 24 août 1907, un jeune prêtre malade et épuisé entre dans la chapelle des Apparitions de Paray-le-Monial. « Là, j'ai prié, et soudain j'ai ressenti en moi-même un choc étrange. J'étais frappé par un coup de la grâce, en même temps très fort et infiniment doux. Lorsque je me suis levé, j'étais complètement guéri. Alors, à genoux dans le sanctuaire, absorbé dans l'action de grâces, j'ai compris ce que Notre-Seigneur voulait de moi. Le soir même, j'ai conçu le plan de conquérir le monde pour le gagner à l'amour du Cœur de Jésus, et cela maison par maison, famille par famille ». Ce prêtre s'appelle le Père Mateo et il reçoit en pleine 1ère guerre mondiale la confirmation de sa mission par le pape Benoît XV : "Vous faites bien, cher Fils, en prenant en main la cause de la société humaine, d'exciter avant tout et de propager l'esprit chrétien dans les foyers domestiques, en établissant au sein de nos familles la charité de Jésus Christ pour qu’elle en soit comme la reine. En agissant ainsi, vous obéissez à Jésus-Christ lui-même qui a promis de répandre ses bienfaits sur les maisons où l’image de son Cœur serait exposée et honorée".
Le 24 août 1907, le père Matéo arrive à Paray-le-Monial. C’est un jeune pèlerin de 32 ans péruvien. Religieux de la congrégation des Sacrés-Cœurs, depuis 9 ans, il a une activité débordante de prêtre qui l’ont conduit à l’épuisement total, la maladie et l’abattement. Il est en voyage en Europe : pour retrouver la santé et ranimer en lui le zèle et le dynamisme dont il a déjà fait preuve. Agenouillé dans la chapelle des apparitions du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial, il ressent profondément en son corps qu’il vient d’être guéri par Jésus-Christ. Le père Matéo va se lever et se mettre en marche, comme tous les guéris de l’Evangile. La mission qui devient la sienne lui apparaît en pleine lumière. Les plusieurs millions d’intronisations du Sacré-Cœur dans les familles sont issues de ce jour-là. Jusqu’à sa mort, il prêche en 6 langues 22 nations sur 3 continents (l’Europe, l’Asie et l’Amérique), il s’adresse à plus de 100 000 prêtres et suscite plus d’un million d’adorateurs.
Jeune prêtre péruvien de la Congrégation des Sacré-Cœurs, véritable missionnaire d’Amérique du Sud, le Père Matéo veut « reconquérir le monde foyer par foyer, famille par famille, à l’amour du Cœur de Jésus ». Avec une confiance sans limite pour le Roi d’Amour, il s’appuie sur le message de sainte Marguerite-Marie et sur les révélations qui lui ont été faites par le Sacré-Cœur à Paray-le-Monial pour partir en croisade d’Amour et étendre au monde le règne social du Cœur de Jésus. Voyageur infatigable malgré la maladie, il parcourt le monde encouragé par tous les papes depuis saint Pie X et fait de l’intronisation au Sacré-Cœur une œuvre d’Eglise. L’épopée missionnaire du Père Matéo a conquis des millions de familles, et entraîne encore aujourd’hui les hommes à répondre à l’amour infini de Dieu.
Depuis 2021, notre Eglise a déclaré le professeur Jérôme Lejeune vénérable c’est-à-dire qu’elle reconnaît qu’il a vécu les vertus chrétiennes de manière héroïque. Il peut être prié en privé notamment le 3 avril. Prophète, il est l’auteur de formules chocs : pour lui l’IVG c’est une « Interruption de vie gênante », la pilule du lendemain, un « pesticide antihumain », les thermos réfrigérés d’embryons sont des « camp de concentration ». Se souvient-on que saint Jean-Paul II, qui l’admirait tant et l’appelait mon frère Jérôme, l’a envoyé à Moscou pour alerter Brejnev des risques d’une guerre nucléaire ? Que la fausse datation au carbone 14 a été remise en cause par ses travaux sur le saint suaire de Turin ? Le vénérable Jérôme Lejeune est un chrétien qui prend au sérieux et vit fidèlement les exigences de son baptême. Sa foi se nourrit des sacrements, avec la messe dominicale, qu’il ne rate absolument jamais. Et par la lecture de la Bible et la récitation du chapelet. Il a une dévotion filiale envers la Sainte Vierge. Comme chercheur, sa foi est très naturelle et imprégnée de science : il voit Dieu partout, dans sa recherche, sa vie, la poursuite de la vérité.
Voici la phrase de Jésus Christ qui a guidé toute sa vie, l’argument selon lui qui ne trompe pas et qui d’ailleurs juge tout : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les Miens, c’est à Moi que vous l’avez fait ». Découvreur pour la 1ère fois dans l’histoire humaine, de l’origine chromosomique d’une maladie, la trisomie 21, le professeur Jérôme Lejeune a rendu espoir et dignité à des milliers de parents d’enfants dits « mongoliens ». Face à la tentation de mesurer le respect de l’être humain à ses qualités génétiques, il a expliqué sans relâche qu’une société qui ne protège pas les plus faibles tourne le dos à la civilisation. Comme médecin fidèle au serment d’Hippocrate, il a exercé les vertus théologales d’espérance et de charité de façon exceptionnelle. Sa passion de la vérité devait le conduire à faire entendre sa voix dans les principaux débats de notre temps. Se souvient-on qu’il a été parmi les 1ers à soutenir qu’un couple unique
est à l’origine de l’apparition de l’homme sur la terre.
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