[Pré-synode] Annelien Boone: "L'Eglise c'est nous!"

Lundi 19 mars au matin, Annelien Boone a présenté au pape la situation des jeunes d'Europe et en particulier de Belgique. Elle a décrit une réalité où "les jeunes ne grandissent pas dans la foi, ne la reçoivent pas de leur parents en général". Elle lui a dit que pour elle, cette situation offre à l'Eglise de nouvelles opportunités: "les jeunes ne connaissent pas la foi, donc on peut leur raconer avc une grande liberté ce que c'est pour nous et les accompagner dans la foi". Le pape lui a ensuire dit qu'elle était une femme "courageuse". De quoi la motiver pour "travailler encore plus et dire: alors, on y va! Si on veut une Eglise joyeuse, c'est à nous d'être joyeux et de travailler ensemble pour une belle Eglise en Belgique". 

Touver ensemble de noUVeaux chemins dans la diversité

Après cette matinée avec le pape, le pré-synode s'est poursuivi par des temps de travail en petits groupes linguistiques. Des moments qu'Annelien a particulièrement appréciés: "c'était vrament intéressant parce que j'ai rencontré la réalité du monde chrétien et non-chrétien. Il y avait un garçon français non-croyant, un religieux et une religieuse, des jeunes d'Afrique, du Canada, d'Europe. Ca met les choses dans une autre perspective. Une des questions était: comment voyez-vous Jésus le Christ? Les Africains répondaient: c'est un modèle, quelqu'un que nous devons suivre. Le non-croyant disait: pour moi c'est avant Jésus-Christ/après Jésus-Christ. Pour les Europeéns c'est pour beaucoup un personnage historique. C'est intéressant de trouver des chemins ensemble dans cette diversité". 
 

Plus motivée que jamais!

"L'Eglise c'est nous! Ce n'est pas que l'Eglise doit travailler pour nous et faire des choses comme-ci ou comme-ça. L'Eglise ce sont les chrétiens tous ensemble, donc ça veut dire que nous les jeunes qui travaillons dans l'Eglise devons être joyeux, ouverts. Il ne faut pas seulement attendre des choses des prêtres mais de toute l'Eglise et trouver des chemins pour impliquer les jeunes dans le travail que nous faisons". 

Ce dimanche soir, Annelien rentre à Gand, plus motivée que jamais pour son travail au sein de l'Eglise: "je vais commencer par raconter ce qui s'est passé ici, aux évêques, aux prêtres, aux jeunes, aux collègeus dans ma paroisse. J'ai reçu beaucoup de messages de jeunes chrétiens, un peu chrétiens et non-chrétisn qui ont dit: c'est si beau ce qui se passe là-bas, ça nous donne du courage pour regarder l'Eglise d'une autre manière. Je pense que ça nous donne de l'énergie pour chercher de nouveaux chemins pour travailler dans l'Eglise avec et pour les jeunes".