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Le Projet Educatif pour la Ville de Clermont-Ferrand s'étend à la petite enfance
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Le Projet Educatif pour la Ville de Clermont-Ferrand s'étend à la petite enfance

Un article rédigé par Thomas Loret - RCF Puy de Dôme,  -  Modifié le 17 juillet 2023
Lancé il y a deux ans, le Projet Educatif pour la Ville s'étend désormais aux enfants de 0 à 3 ans. Il consiste essentiellement à améliorer l'accueil des tous petits et de leurs familles.

Après les enfants de 3 à 11 ans, la ville de Clermont-Ferrand étend son Projet Educatif pour la Ville (PEV) aux tous petits. Ce projet porté par les 250 professionnels de la petite enfance vise à développer une politique forte sur ce secteur. En 2 ans, la Direction Petite Enfance a déjà pu réorganiser sa politique d'accueil. Avant 2015, les structures fonctionnaient à 50% de leur capacité, à cause de critères trop restrictifs. Depuis les parents travaillant à temps partiel ou sans emploi ont pu accéder aux crèches. Le nombre de place n'a pas augmenté pour autant. On compte aujourd'hui 2500 enfants accueillis pour environ 600 places.

Une solution alternative, les assistantes maternelles indépendantes

Malgré les 13 Etablissements d'Accueil du Jeune Enfant (EAJE) et les 2 Relais Parents Assistants Maternels (RPAM), de nombreuses familles peinent à trouver une place pour faire garder leurs enfants. Plus de 500 petits bouts de choux sont aujourd'hui sur liste d'attente. Pour permettre aux parents de trouver un mode de garde, la ville de Clermont compte se tourner vers les 650 assistantes maternelles indépendantes. "Avant la municipalité ne fonctionnait qu'avec ses propres structures, aujourd'hui nous comptons élargir les possibilités" confie Céline Audet, adjointe en charge de la petite enfance à la ville de Clermont.

Une solution à laquelle les parents ne pensent pas forcément. "Nous sommes plusieurs à avoir des places et à ne pas trouver d'enfants à garder", explique Virginie Garougeot, présidente de l'Association des Assistantes Maternelles indépendantes de Clermont-Ferrand. Pourtant ce mode de garde offre plusieurs avantages. "on peut travailler tôt, on peut travailler tard, on peut travailler les week-end. Et on propose un mode de garde plus familial, plus personnalisé", poursuit Virginie Garougeot. De plus les parents "employeurs" ont droit à des aides financières. Sur ce point la mairie souhaite devenir un interlocuteur privilégié.

Des réunions de concertation avec les familles

Ce PEV Petite Enfance vise aussi à déterminer tous les autres points à améliorer : infrastructures, éducation, éveil culturel, sécurité ou encore alimentation. La municipalité souhaite ouvrir un dialogue avec les familles. Un questionnaire sera distribué aux familles. Plusieurs "cafés des parents" seront aussi organisés dans les prochains mois. Des discussions auront aussi lieu avec les associations qui travaillent dans le secteur de la petites enfance.

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