Cette émission est archivée. Pour l'écouter, inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous directement si possédez déjà un compte RCF.
Porter des vêtements d'occasion, une nouvelle tendance?

© Artificial Photography / Unsplash
Elle aime le shopping mais là, Clémentine dit stop: il faut limiter le bilan carbone de l'industrie de la mode. Justement, acheter ses vêtements d'occasion est de plus en plus simple!
"GÉNÉRATION ÉCOLO", UNE CHRONIQUE À RETROUVER DANS L'ÉMISSION "COMMUNE PLANÈTE" - Commune Planète, c'est la nouvelle émission d'écologie sur RCF. Un rendez-vous hebdomadaire proposé par Anne Kerléo à découvrir dès ce vendredi 10 janvier 2020.
> En savoir plus
Chronique de Clémentine Meurisse
Jusqu’à très récemment j'étais une adepte du shopping, des soldes, une vraie fashion victim. Mais depuis le début de l’année je n'ai pas acheté un seul vêtement neuf : je refuse la surconsommation et la surexploitation qui me permettent de toujours acheter plus que nécessaire. J’ai dit non au fast fashion qui consiste en produire et distribuer des collections de vêtements, sans cesse renouvelées, en un temps record.
Ces produits toujours moins chers et de mauvaise qualité nous sont présentés comme des nécessités absolues par des compagnies ne cherchant que du profit. Mais réellement, la nécessité aujourd’hui est de dire non à notre surconsommation car le bilan carbone du fast fashion est astronomique : entre les émissions de gaz à effet de serre générés par les transports, les usines, la consommation d'eau incalculable et la pollution chimique, sans même vous parler de la surexploitation des ouvriers qui les réalisent. N’achetons plus les vêtements pour leur bas prix ou pour les réductions !
Il est vrai qu’en un tour au centre commercial on constate que toutes les enseignes se disent écolo friendly, en mettant en exergue une collection en coton naturel, en n’utilisant plus de sacs en plastique, ou encore en proposant un geste contre la déforestation lors du passage en caisse...
Mais cet effort, je doute fortement qu’il soit autre chose qu’un nouvel outil de marketing pour vendre. Car on constate presque toujours que si les marques font un soit-disant geste pour la planète c’est pour vendre des produits encore plus polluants. Quand on vous propose en magasin de recycler vos vieux vêtements contre un bon d’achat, comprenez bien que ce n’est que pour que vous achetiez encore plus en ayant un semblant de bonne conscience. C’est le greenwashing : une enseigne se dit plus verte pour plus vendre. Ce qui est hypocrite car réellement elle pollue davantage !
Je ne dis pas qu’on doit radicalement se priver mais peut être plus réfléchir aux réels impacts de notre consommation : "Ai-je vraiment besoin de ce vêtement ?" J’emprunte à des amies, j’achète en friperie, et surtout, pour ne pas se priver mais être plus respectueuse de l’environnement, les applications de dressing partagé telles que Vinted se sont révélées très utiles. On revend nos affaires et on achète d’occasion, ce qui est moins cher et plus écolo. Il y a tellement d’options pour que l’écologie ne soit pas un sacrifice !
Sur le même thème :
-
Diffusion
mardi 6 mars 2018
17h03
Grand Angle
Vivre simplement, de l'effet de mode à la (vraie) conversion
Simplicité, minimalisme, manger bio local et de saison. La sobriété a beau être à la mode elle n'a jamais été autant difficile à v...
-
Diffusion
mardi 7 novembre 2017
9h03
Le Temps de le dire
Les entreprises changent-elles vraiment le climat ?
Avec la COP 23 il fait bon se montrer à Bonn pour les entreprises. Mais peut-on compter sur les grands groupes pour limiter le réc...
Les dernières émissions
-
Diffusion
vendredi 3 juillet 2020
17h15
Génération Écolo
Responsabilité et humilité: l'appel aux politiques d'un jeune préoccupé d'écologie
Pour Adrien Louandre, 25 ans, les enjeux écologiqu...
-
Diffusion
vendredi 26 juin 2020
17h15
Génération Écolo
La Convention citoyenne pour le climat ou l'espoir d'un avenir
Un exercice exemplaire de démocratie qui débouche ...
-
Diffusion
vendredi 19 juin 2020
17h15
Génération Écolo
L'avion a fait son temps
"Une idée qui parait bonne mais qui va beaucoup tr...