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Yalla! Une école associative pour les enfants syriens du Liban
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Yalla! Une école associative pour les enfants syriens du Liban

Un article rédigé par Véronique Alzieu - RCF,  -  Modifié le 17 juillet 2023
Dans la ville d’Aley, à quelques km de Beyrouth, l'association Yalla a créé une école primaire pour les enfants réfugiés syriens, avec le soutien du CCFD-Terres Solidaires.
Véronique Alzieu - Ecole Yalla! Aley janvier 2018 Véronique Alzieu - Ecole Yalla! Aley janvier 2018

A vingt kilomètres au Nord de Beyrouth, sur les hauteurs, se trouve la petite ville d’Aley. Dans un immeuble un peu à l’écart de la ville est installée une école pas tout à fait comme les autres. Elle a été créée en 2013 par l’association française Yalla! et n’accueille que des enfants syriens réfugiés âgés de quatre à sept ans.

Mise en place avec l’aide du CCFD-Terres Solidaires, cette école est composée d’un bureau et de cinq salles de classe où les cours ont lieu chaque après-midi. Quasiment tous les enseignants sont syriens, mais on compte également deux Libanais. "Mon but était de faire quelque chose pour les autres. Ce n’est pas facile de travailler avec des élèves qui ont vu la guerre. Certains ont perdu leurs parents" explique une professeure de français.

Cette dernière explique qu’il faut débuter une relation avec chaque élève individuellement. Les Libanais sont pour les Syriens des étrangers, aussi il n’est pas forcément facile de nouer des liens avec ces enfants.  Le but de cette école est in fine de permettre aux enfants syriens d’intégrer une école libanaise par la suite.

On compte aujourd’hui au Liban à peu près 50 000 enfants syriens en âge d’aller à l’école. Les écoles libanaises ont été très vite saturées. L’ONU et l’Unicef ont aidé le gouvernement libanais à ouvrir des classes l’après-midi pour les enfants syriens, mais cette mesure est insuffisante, et à l’heure actuelle, trop d’enfants syriens sont toujours déscolarisés.

Une école comme celle-ci permet donc à ces enfants d’acquérir les bases nécessaires pour ensuite pouvoir intégrer une école libanaise et suivre la même scolarité que les enfants libanais. Le but est de leur permettre de réussir dans cette école. Il ne s’agit pas de les occuper, voire de les parquer en attendant une hypothétique évolution de la situation.

L’école a pris l’habitude d’accueillir des enfants en grande difficulté. Certains manquent de nourriture, et arrivent fatigués en classe. Des aléas avec lesquels il faut composer. L’école peut parfois leur apporter un peu de nourriture, mais pas tous les jours. Aussi les parents sont régulièrement informés au cours de réunions parents-professeurs de l’importance de nourrir leurs enfants pour qu’ils puissent suivre de manière efficace les cours de l’après-midi.

Plus d'informations sur le site de l'association Yalla!

 

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