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Au-delà des abus · RCF Alsace
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Au-delà des abus · RCF Alsace

Emission présentée par Marie-Jo Thiel

L'Église catholique face aux abus sexuels sur mineurs, publié chez Bayard en 2019 propose un tour exhaustif de la douloureuse crise qui ébranle l'Église. Son auteure, Marie-Jo-Thiel, médecin, philosophe, théologienne, éclaire chaque semaine cette lecture de façon très pédagogique.

Au-delà des Abus, chaque lundi à partir de 19h10 sur RCF Alsace.

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Episodes

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    le rôle des mères dans les familles incestueuses

    5 avril 2021
    Dans environ 90 % des cas, l’inceste est le fait d’hommes (père, frère, oncle) mais les femmes sont parfois complices, ou du moins silencieuses alors qu’elles « savent » la réalité des abus. Les mères ont par rapport aux enfants un rôle de protection qui persiste jusqu’à un certain degré même quand elles savent l’existence des abus ; mais au-delà, dans les familles incestueuses, ce lien s’étiole en raison de la structure psychique pathologique de ces femmes, et/ou parce qu’elles ont été elles-mêmes victimes d’abus sexuels et/ou incestueux. Se met ainsi en place une sorte de contrat transgénérationnel de type « cessez-le-feu » : comme si ces femmes cherchaient un compromis : « je ne dirai rien si tu laisses mes enfants tranquilles ». Malheureusement, cela ne fonctionne pas… Les auteurs d’abus sont souvent indifférents face à leur compagne ou épouse… Et pour les victimes, on leur enjoint le silence : « tu vas faire éclater la famille ». Un enfant ne pourra pas s’en sortir tout seul (Voir les émissions précédentes avec le Prof. Anne Danion, pédopsychiatre).
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    Syndrome d'aliénation parentale

    27 juin 2022

    Pourquoi un enfant prend-il une part active à la disqualification ou au bannissement d’un parent (le parent ciblé) sous l’influence de l’autre parent (le parent aliénant) ? L’aliénation parentale ou Syndrome d’Aliénation Parentale (SAP) toucherait environ 10 % des enfants dont les parents sont séparés.

    Invité de l’émission, Jean-Georges Rohmer évoque deux situations de sa pratique :

    - Les expertises sur des présumés auteurs de violences sexuelles sur leurs enfants (que des pères dans sa pratique) et où est demandé le retrait des droits parentaux. Dans ce climat de conflictualité globale radicale, la mère se met subitement – après déjà tout un temps de conflits – à accuser le père de violences sexuelles… La parole des enfants est prise en otage.

    - Des pères en obligation de soins pour suspicion d’agressions sexuelles dont on apprend plus tard le non-lieu (fausses accusations).

    Le point commun de ces situations tragiques est la souffrance de l’enfant.

    Cette émission est la dernière de la série « Au-delà des Abus »

    Pour continuer la réflexion :

    - Marie-Jo Thiel, L’Église catholique face aux abus sexuels sur mineurs, Montrouge, Ed. Bayard, 2019.

    - Marie-Jo Thiel, Anne Danion-Grilliat, Frédéric Trautmann (dir.), Abus sexuels : écouter, enquêter, prévenir, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, Coll. Chemins d’Éthique, 2022.

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    Agressions sexuelles entre enfants

    20 juin 2022

    En 2006, dans l’affaire dite de Joncquière, quatre enfants de cinq ans pratiquent des attouchements sur une petite fille dans la cour de l’école maternelle. Une plainte est déposée et le parquet des mineurs diligente une enquête de gendarmerie tandis que la presse se saisit de l’affaire… Mais peut-on parler pour autant d’agressions sexuelles à cet âge-là ? N’est-on pas en présence d’une projection de fantasmes relevant de la sexualité adulte sur des enfants ? Observer c’est une chose ; criminaliser en est une autre !

    Juridiquement, un enfant plus âgé peut agresser sexuellement un autre, mais un jeune de moins de 15 ans ne peut donner pleinement son consentement. De jeunes enfants jouent à papa-maman ou au docteur, mais ce n’est pas une agression. De même quand ils jouent à la guerre, on ne les inculpe pas pour tentative de meurtre… Parfois c’est le bon sens qui manque…

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    Agressions sexuelles par les personnes âgées : prise en charge

    13 juin 2022

    La prise en charge des personnes âgées dépend de la manière dont on observe les violences sexuelles dont elles sont les auteurs : qualitativement ou quantitativement ? Le but thérapeutique en dépend (troubles à supprimer ou à diminuer). Mais il faut également examiner l’acceptabilité du traitement, le rapport bénéfice-risque, l’efficience…

    Des médicaments spécifiques au comportement sexuel ne sont pas disponibles mais des antipsychotiques peuvent être efficaces, à condition de les adapter à l’âge, à la fonction rénale et hépatique, à la sensibilité cérébrale…

    Le cerveau des personnes âgées est fragile : parfois c’est « simplement » son environnement qui dysfonctionne : une déshydratation, une hypoglycémie, une sous-nutrition chronique, le deuil d’un proche qui précipite dans la décompensation… Et dans ces cas, il faut remédier à la cause !

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    Agressions sexuelles par les personnes âgées

    6 juin 2022

    Des comportements sexuels inappropriés peuvent être le fait de personnes âgées en raison de leur structuration psychique et elles seront connues comme agresseurs de longue date. Elles peuvent également apparaître de novo alors que rien ne laissait augurer ces actes ou attitudes : langage obscène, masturbation en public, attouchements, agressions…

    Ces comportements sexuels inappropriés doivent être différenciés des comportements appropriés car toute personne – et les plus âgées aussi – a besoin d’amour, de relations fraternelles, de caresses, etc. Or dans un EHPAD, cette requête de tendresse peut choquer. Elle pose aussi la question du consentement de l’autre personne, ce qui ne va pas toujours de soi… Cliniquement les comportements sexuels inappropriés sont fréquemment reliés à la démence et aux maladies dégénératives dont elles peuvent être le premier signe par désinhibition brutale.

    À la semaine prochaine pour la prise en charge !

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    Après les investigations des violences sexuelles, y-a-t-il quelque chose à faire ?

    30 mai 2022

    L’IRM fonctionnelle s’appuie sur des mesures de l’activité électrique et/ou métabolique. Conséquemment ne peut-on tenter de contrôler les violences sexuelles en agissant par ce biais ? Il n’est pas exclu en effet qu’on puisse modifier des comportements en agissant sur le cerveau soit par stimulation électrique extérieure, soit par des puces : on le fait déjà « accidentellement » en essayant de soigner certaines pathologies comme le Parkinson, ou certaines douleurs difficiles à traiter autrement, ou en utilisant cette stimulation pour améliorer des capacités sportives… Mais cela reste aujourd’hui un problème de société. Un autre lieu d’intervention porte encore les réactions au stress.

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    Investigations des violences sexuelles

    23 mai 2022
    Une issue à la recherche scientifique sur les violences sexuelles se trouve dans la « violence virtuelle », c'est-à-dire via l’enregistrement du fonctionnement cérébral (IRM fonctionnelle ou IRMf), c'est-à-dire son activité électrique et/ou métabolique, et ses modifications quand on montre au sujet des photos d’enfants, de femmes, de postures évocatrices…

    L’on peut ainsi mesurer quelque chose de l’appétence sexuelle et de l’impulsivité éventuelle des sujets… L’IRMf permet en effet d’observer non un cerveau qui fait, mais un cerveau qui pense à faire. Avant de poser un acte, en effet, le cerveau pense à agir et ainsi anticipe l’agir ! Des zones différentes de l’encéphale s’activent ou s’inhibent. Une structuration pédophile par exemple laisse ainsi des traces même si le sujet est dans le déni verbal…
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    Recherches scientifiques sur les violences sexuelles

    16 mai 2022

    Plutôt que de parler de « violences sexuelles », il pourrait être plus pertinent de parler de « sexualisation de la violence ». Mais comment investiguer cette violence ?

    Il y a bien sûr l’abord par les sciences fondamentales, les modèles animaux… Pour autant la recherche n’est pas facile car l’on ne saurait vouloir reproduire la violence pour l’étudier et il serait inadmissible éthiquement d’observer la violence sexuelle sur un.e mineur.e sans intervenir pour la stopper… Et puis peut-on dire comme dans l’expérience de Milgram : « Je n’ai fait qu’obéir aux ordres » ? Une issue se trouve dans la « violence virtuelle », via des photos et des enregistrements… Rendez-vous la semaine prochaine pour en savoir plus !

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    CRAVS et recherche scientifique

    9 mai 2022
    "Les CRAVS – Centres Ressources pour les auteurs de violences sexuelles – apportent des ressources à différents types de publics, mais qu’en est-il de la recherche scientifique sur les comportements humains et la violence ?

    Responsable du CRAVS Alsace, Jean-Georges Rohmer, invité de l’émission, note qu’actuellement les CRAVS ont certes beaucoup d’idées, mais n’ont pas les moyens de faire des recherches sur les violences sexuelles. Les universités en font à travers la sociologie ou la psychologie, ou la psychopathologie, par exemple, mais leurs travaux n’ont le plus souvent pas de conséquences pratiques."
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    CRAVS et justiciables

    2 mai 2022

    Les CRAVS – Centres Ressources pour les auteurs de violences sexuelles – apportent des ressources à différents types de publics, y compris aux justiciables.

    Responsable du CRAVS Alsace, Jean-Georges Rohmer, invité de l’émission, rappelle que si les auteurs de violences sexuelles sont en général obligés par la justice, ils peuvent aussi directement s’adresser aux CRAVS, pour diverses raisons. D’autres fois encore, ce sont les familles de ces agresseurs qui proposent de ne pas rentrer en justice contre eux à condition que ceux-ci soient suivis au CRAVS. Ce qui est ni éthique ni légal. Parfois ce sont les victimes qui reprochent à la justice d’accorder aux justiciables un accès aux soins des CRAVS. Cela reste pourtant essentiel en raison de la dignité de tout être humain et pour éviter les récidives.

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    CRAVS et familles

    25 avril 2022
    Les CRAVS – Centres Ressources pour les auteurs de violences sexuelles – apportent des ressources à différents types de publics, mais également aux familles d’auteurs de violences sexuelles. Ce qui peut surprendre.

    Responsable du CRAVS Alsace, Jean-Georges Rohmer, invité de l’émission, situe le rôle des familles en rappelant qu’on ne peut soigner quelqu'un sans tenir compte de son entourage immédiat. Pour autant, même si la tentation est grande, il ne s’agit pas d’ériger les membres de la famille en soignants. Ils ne sont pas des médicaments ni des contenants émotionnels. Le CRAVS essaye de toujours tenir une distance médiate. Et s’il peut être interpellé directement par une famille, il peut l’être aussi par d’autres interlocuteurs comme un médecin généraliste.
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    CRAVS et services socio-éducatifs

    11 avril 2022
    Les CRAVS – Centres Ressources pour les auteurs de violences sexuelles – apportent des ressources à différents types de publics. Parmi eux, il y a les services socio-éducatifs, qui regroupent de nombreux métiers, dont ceux d’enseignant, d’éducateur, de travailleur social...

    Responsable du CRAVS Alsace, Jean-Georges Rohmer, invité de l’émission, évoque la féconde collaboration entre par exemple le rectorat et le CRAVS qui, à l’occasion d’un évènement particulier, peut être sollicité par le premier pour assurer des formations sur les violences scolaires, sexuelles et autres. Des demandes analogues peuvent être faites par le Département, la Région, les Agences régionales de santé (ARS) et d’autres structures ou institutions, pour des relectures de conduites à tenir en situation.
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    CRAVS et protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)

    4 avril 2022
    Les CRAVS – Centres Ressources pour les auteurs de violences sexuelles – apportent des ressources à différents types de publics. Parmi eux, il y a les acteurs de la PJJ, la protection judiciaire de la jeunesse, qui regroupe de nombreux métiers, dont ceux d’éducateur et de psychologue.Responsable du CRAVS Alsace, Jean-Georges Rohmer, invité de l’émission, évoque le travail que l’institution dont il est le directeur, effectue avec ces professionnels de la PJJ, en leur proposant en particulier une relecture de soignants afin de leur permettre non de justifier un passage à l’acte, mais d’en comprendre certains aspects. Cette proposition de grille de lecture leur permet de sortir d’un vécu « trop » émotionnel.
  • Jean-Georges Rohmer - © DNA

    CRAVS et professionnels de la justice 2/2

    28 mars 2022

    Les CRAVS – Centres Ressources pour les Auteurs de Violences Sexuelles – apportent des ressources à différents types de publics. Parmi eux les professionnels de la justice, et en particulier les conseillers d’insertion et de probation.

    Responsable du CRAVS Alsace, Jean-Georges Rohmer, invité de l’émission, évoque les activités des conseillers d’insertion et de probation qui appartiennent à l’administration pénitentiaire mais aident à la réinsertion après (voire pendant) la prison. Le CRAVS est lié par convention au service d’insertion et de probation ; chaque mois une rencontre entre les deux instances y est organisée.

  • Jean-Georges Rohmer - © DNA

    CRAVS et professionnels de la justice 1/2

    21 mars 2022

    Les CRAVS – Centres Ressources pour les Auteurs de Violences Sexuelles – apportent des ressources à différents types de publics. Parmi eux les professionnels de la justice, et en particulier les magistrats et les avocats.

    Responsable du CRAVS Alsace, Jean-Georges Rohmer, invité de l’émission, évoque l’importance des contacts avec les magistrats à la recherche d’outils de compréhension des passages à l’acte. Le centre ressources permet de répondre à des « étonnements » (par ex. devant la réitération des faits) mais aussi d’expliquer ce qui pourrait ou non être utile sur le plan thérapeutique, etc. Les avocats défendent d’abord leurs clients et sont plus distants de l’institution, mais ils peuvent également faire appel au CRAVS pour des activités de conseil.

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    CRAVS et professionels de santé 2/2

    14 mars 2022
    Les CRAVS – Centres Ressources pour les auteurs de violences sexuelles – apportent des ressources à différents types de publics. Parmi eux les professionnels de santé, et en particulier les médecins coordonnateurs et les infirmiers.

    Responsable du CRAVS Alsace, Jean-Georges Rohmer, invité de l’émission, évoque la fonction d’un médecin coordonnateur dans la suite de la loi de 1998 sur la prévention de la récidive, qui a mis en place le suivi socio-judiciaire. Le CRAVS lui propose des activités de conseil et de support technique tout comme aux infirmiers-infirmières travaillant dans le domaine de la santé mentale.
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    CRAVS et professionnels de santé 1/2

    7 mars 2022
    Les CRAVS – Centres Ressources pour les auteurs de violences sexuelles – apportent des ressources à différents types de publics. Parmi eux les professionnels de santé, et en particulier les psychiatres, psychologues et médecins experts.

    Responsable du CRAVS Alsace, Jean-Georges Rohmer, invité de l’émission, évoque les activités de conseil et de support technique apportées à ces professionnels de santé : en établissant un diagnostic, une idée de suivi, l’objectif à atteindre, le délai pour atteindre une prise en charge satisfaisante.
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    CRAVS Alsace

    28 février 2022
    Les CRAVS sont des « Centres Ressources pour les auteurs de violences sexuelles » qui s’adressent à différents publics – des professionnels de la santé, de la justice et de l’accompagnement social… – pour proposer des informations et des supports techniques pour accompagner la prise en charge des auteurs de violences sexuelles. Celui de Strasbourg assume aussi une activité clinique. Ces centres ressources sont le plus souvent en France des CRIAVS : Centre Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles.

    Cette première émission sur le sujet des CRAVS étaye à titre d’exemple le fonctionnement du CRAVS de Strasbourg dont l’invité – le Dr Jean-Georges Rohmer – est le responsable. Son site internet : https://www.chru-strasbourg.fr/le-centre-ressource-auteurs-de-violence-sexuelle-cravs/
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    Prise en charge psychiatrique de l’inceste

    21 février 2022
    "La prise en charge psychiatrique dépend du patient qui peut reconnaître les faits, au moins partiellement ou être dans le déni.

    Trois situations sont possibles. 1. L’auteur peut être dans une reconnaissance consciente des actes d’inceste et dans ce cas, il est possible de travailler à partir de la culpabilité ressentie. 2. Il peut reconnaître des faits mais qui n’ont pas de signification personnelle pour lui : « j’ai eu une pulsion… » par ex. Mais en fait, ce discours est purement incantatoire. 3. Il peut, enfin, être dans le déni total et là, le psychiatre doit faire preuve de patience, travailler sur la transgression de la loi rappelée par le juge…

    Nouvelle publication : Marie-Jo Thiel, Anne Danion-Grilliat, et Frédéric Trautmann (dir.), ABUS SEXUELS. ÉCOUTER, ENQUÊTER, PRÉVENIR, Presses universitaires de Strasbourg, http://ethique.unistra.fr/journees-internationales-detudes/"
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    Familles incestueuses

    14 février 2022

    Dans certaines familles, existe un « climat incestueux », une ambiance baignant dans le fusionnel et le transgressif, qui entraine inéluctablement au bout d’un moment un passage à l’acte sexuel.

    Ce climat déstructure la jeune génération et facilite le passage à l’acte qui déstructure encore plus les victimes (cercle vicieux). À l’inverse si un enfant a une idée claire de sa place dans la famille, il pourra plus facilement repousser avec indignation la demande de faveurs sexuelles d’un beau-père par exemple, sauf s’il s’agit d’une agression brutale ou si l’enfant est très jeune.

    Nouvelle publication : Marie-Jo Thiel, Anne Danion-Grilliat, et Frédéric Trautmann (dir.), ABUS SEXUELS. ÉCOUTER, ENQUÊTER, PRÉVENIR, Presses universitaires de Strasbourg. Voir contenu et formulaire de précommande à tarif réduit et franco de port (avant le 15 février) : http://ethique.unistra.fr/journees-internationales-detudes/

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    L’inceste

    7 février 2022
    "80% des agressions sexuelles sur mineurs sont commises par des personnes connues des victimes, et appartenant très souvent au cadre intrafamilial. En janvier 2022, soit un an après sa mise en place, la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) avait reçu plus de 8000 témoignages de victimes. Et les auditions continuent.

    L’inceste est très répandu, alors même qu’il relève de ce que les psychiatres et psychologues appellent le « tabou de l’inceste » : un interdit sociétal dont la transgression revêt un caractère repoussant : « ça ne se fait pas ». Et qu’on retrouve aussi dans le domaine de l’éthique à travers l’interdit de « fusionner ». Or pour diverses raisons, certaines familles connaissent des passages à l’acte intergénérationnels et à répétition. Peut-on parler de « familles incestueuses » ou « incestuelles » ?

    Nouvelle publication : Marie-Jo Thiel, Anne Danion-Grilliat, et Frédéric Trautmann (dir.), ABUS SEXUELS. ÉCOUTER, ENQUÊTER, PRÉVENIR, Presses universitaires de Strasbourg. Voir contenu et formulaire de précommande à tarif réduit et franco de port (avant le 15 février) : http://ethique.unistra.fr/journees-internationales-detudes/"

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