Comment comprendre les rites, les fêtes qui rythment le calendrier hébraïque ? Comment lire la Bible à la lumière de la tradition juive ? Qu’apporte la lecture du Talmud ou les textes de Maïmonide à un croyant juif... ? Chaque semaine, dans un dialogue avec un fin connaisseur du monde juif, Odile Riffaud nous fait entrer dans la richesse de cette tradition religieuse qui est à la racine du christianisme et de l’islam.
Du 25 décembre au 2 janvier, les Juifs célèbrent la fête de Hanouka. En hébreu, "hanouka" signifie "inauguration" ou "dédicace" : on commémore l'inauguration du Second Temple de Jérusalem, en 164 avant notre ère. Pourquoi célébrer cet événement lointain alors que le Temple est aujourd’hui toujours en état de destruction ? Que représente le Temple dans la religion juive ? Et si Hanouka est une fête « mineure », est-ce un devoir de la célébrer ? Réponses d’Édouard Robberechts, maître de conférences en philosophie juive à l’université d’Aix-Marseille.
À l'occasion de l'Avent, période au cours de laquelle les chrétiens se préparent à la naissance du Christ, Odile Riffaud vous propose une série de trois émissions sur Jésus en compagnie de Philippe Haddad. Rabbin au sein de l'association Judaïsme en mouvement, premier rabbin de l’union libérale israélite de France, il est engagé dans le dialogue judéo-chrétien et enseigne au Collège des Bernardins (à Paris). Ce fin connaisseur des Évangiles est l'auteur de nombreux livres sur Jésus. En 2024, il a publié “Quand Jésus parle à Israël - Un rabbin lit les évangiles” (éd. Dervy).
Dans le dernier épisode, Philippe Haddad analyse la façon dont Jésus interagissait avec ses contemporains.
À l'occasion de l'Avent, période au cours de laquelle les chrétiens se préparent à la naissance du Christ, Odile Riffaud vous propose une série de trois émissions sur Jésus en compagnie de Philippe Haddad. Rabbin au sein de l'association Judaïsme en mouvement, premier rabbin de l’union libérale israélite de France, il est engagé dans le dialogue judéo-chrétien et enseigne au Collège des Bernardins (à Paris). Ce fin connaisseur des Évangiles est l'auteur de nombreux livres sur Jésus. En 2024, il a publié “Quand Jésus parle à Israël - Un rabbin lit les évangiles” (éd. Dervy).
Dans le deuxième épisode il est question de Jésus commentateur des textes. Qu'est-ce son enseignement a de particulier au regard de la tradition juive ?
À l'occasion de l'Avent, période au cours de laquelle les chrétiens se préparent à la naissance du Christ, Odile Riffaud vous propose une série de trois émissions sur Jésus en compagnie de Philippe Haddad. Rabbin au sein de l'association Judaïsme en mouvement, premier rabbin de l’union libérale israélite de France, il est engagé dans le dialogue judéo-chrétien et enseigne au Collège des Bernardins (à Paris). Ce fin connaisseur des Évangiles est l'auteur de nombreux livres sur Jésus. En 2024, il a publié “Quand Jésus parle à Israël - Un rabbin lit les évangiles” (éd. Dervy).
L'identité de Jésus séparent les juifs et les chrétiens mais dans ce premier épisode, nous tentons de poser les bases du dialogue judéo-chrétien. Le rabbin Philippe Haddad explique comment dans les évangiles il retrouve Yeshoua, le "juif Jésus".
Alors que la crise écologique, sociale ou économique suscite des questionnements sur notre modèle de civilisation, on se penche sur le modèle de société que propose la Bible hébraïque. Croire en un seul Dieu, et non en plusieurs, qu'est-ce que ça change ? En affirmant que l'humain est à l'image de Dieu, la Bible hébraïque est-elle anthropocentrique ? Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Olivier Artus, prêtre, bibliste, professeur honoraire de théologie biblique à l'Institut catholique de Paris (ICP), ancien membre de la Commission biblique pontificale, recteur de la basilique de Vézelay, co-auteur du livre "Penser les défis contemporains avec la Bible hébraïque - Une éthique du bien et du mal" (éd. Odile Jacob, 2022).
Alors que la crise écologique, sociale ou économique suscite des questionnements sur notre modèle de civilisation, on se penche sur le modèle de société que propose la Bible hébraïque. Croire en un seul Dieu, et non en plusieurs, qu'est-ce que ça change ? En affirmant que l'humain est à l'image de Dieu, la Bible hébraïque est-elle anthropocentrique ? Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Olivier Artus, prêtre, bibliste, professeur honoraire de théologie biblique à l'Institut catholique de Paris (ICP), ancien membre de la Commission biblique pontificale, recteur de la basilique de Vézelay, co-auteur du livre "Penser les défis contemporains avec la Bible hébraïque - Une éthique du bien et du mal" (éd. Odile Jacob, 2022).
Alors que le conflit au Proche-Orient pèse sur les élections américaines aux États-Unis, les conférences ou les publications sur Israël sont nombreuses. Il faut croire que le sujet passionne, sans doute plus que le judaïsme en tant que tel... Que sait-on vraiment de la place d’Israël dans les cultures et les mentalités juives ? Que l’on soit religieux ou non, que l’on vive sur place ou loin du Proche-Orient, que représente Israël pour les Juifs ? Est-on plus attaché à l’État, à la terre ou au pays biblique de Canaan ? On en parle avec Denis Charbit, historien, politiste, spécialiste du sionisme et de la pensée juive contemporaine, professeur d’université en Israël. Il est l'auteur du livre “Israël, l'impossible État normal” (coll. Diaspora, éd. Calmann-Lévy, 2024) et de “Israël et ses paradoxes” (éd. Le Cavalier bleu, rééd. 2023).
Alors que le conflit au Proche-Orient pèse sur les élections américaines aux États-Unis, les conférences ou les publications sur Israël sont nombreuses. Il faut croire que le sujet passionne, sans doute plus que le judaïsme en tant que tel... Que sait-on vraiment de la place d’Israël dans les cultures et les mentalités juives ? Que l’on soit religieux ou non, que l’on vive sur place ou loin du Proche-Orient, que représente Israël pour les Juifs ? Est-on plus attaché à l’État, à la terre ou au pays biblique de Canaan ? On en parle avec Denis Charbit, historien, politiste, spécialiste du sionisme et de la pensée juive contemporaine, professeur d’université en Israël. Il est l'auteur du livre “Israël, l'impossible État normal” (coll. Diaspora, éd. Calmann-Lévy, 2024) et de “Israël et ses paradoxes” (éd. Le Cavalier bleu, rééd. 2023).
Du 24 au 25 octobre, les juifs célèbrent Sim'hat Torah, la plus joyeuse des fêtes juives. C'est ce moment de l'année où l'on danse dans la synagogue en portant les rouleaux de la Torah. Pourquoi tant de joie autour de la Torah ? Quelle différence avec Chavouot, où l'on célèbre le don de la Torah ? Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Yeshaya Dalsace, rabbin de la communauté massorti à Paris.
Après Yom Kippour et Roch Hachana, les juifs célèbrent la fête de Souccot, du 16 au 23 octobre. La "fête des cabanes" donne lieu à des rites particuliers, comme déjeuner et recevoir dans la soukka (cabane) installée dans son jardin ou sur une terrasse. D'où vient cette tradition ? Quel rapport entre Souccot et ce moment fondateur dans l'histoire du judaïsme qu'est l'Exode ? Et pourquoi Souccot est-elle une fête si joyeuse ? Pour en parler, Odile Riffaud reçoit le rabbin Yeshaya Dalsace, de la communauté massorti à Paris.
Le mois de Tichri se poursuit et les fêtes juives se succèdent. Après Roch Hachana et les dix jours de techouva, c’est-à-dire de repentance, les juifs célèbrent Yom Kippour. Du 11 au 12 octobre, le jour du pardon est le plus important dans la vie juive, considéré comme le "chabbat des chabbats". Quels sont les rites et les interdits de Yom Kippour ? Comment obtenir le pardon de Dieu ? Est-on soi-même obligé de pardonner ce jour-là ? Réponses d'Ariel Danan, docteur en histoire, spécialiste de l'histoire des Juifs de France et d'Afrique du Nord, chantre dans différentes synagogues.
En 2023, du 17 au 24 septembre, Marseille a accueilli les Rencontres méditerranéennes. Le pari était de réunir des évêques de l’Église catholique, mais aussi 70 jeunes de différentes religions. Parmi eux, des juifs et des chrétiens qui ont fait le pari du dialogue. Un an après, quels en sont les fruits ? Quelle place tient le judaïsme dans la théologie de la Méditerranée, si chère au pape François ? Le conflit en Israël et la montée de l’antisémitisme ont-il modifié les conditions du dialogue entre religions ? On en parle avec le Père Alexis Leproux, prêtre, vicaire épiscopal du diocèse de Marseille, en charge des relations méditerranéennes et aussi des relations avec le judaïsme.
Les livres de Kafka, d’Élie Wiesel, de Philip Roth ou de Georges Perec sont-ils des livres juifs ? Si oui, que nous apprennent-ils de l’identité juive ? Interroger l’existence d’une littérature juive c’est explorer un aspect essentiel du judaïsme qu’est l’écriture et l’étude des textes. Et c’est prendre conscience que le judaïsme est une religion et une culture. On en parle avec Patrick Sultan, agrégé de lettres classiques et docteur en littérature comparée, co-fondateur du site internet Sifriatenou / Notre bibliothèque.
C'est un aspect méconnu de la vie et de l'œuvre de Charles Péguy : son attachement profond au judaïsme. Le grand poète et essayiste catholique du XIXe siècle a noué des liens d'amitié profonds avec des Juifs - de Bernard Lazare à Jules Isaac en passant par Edmond Fleg... Engagé dès le début de l'affaire Dreyfus aux côtés des dreyfusards, Péguy a aussi donné la parole à plusieurs intellectuels juifs dans sa revue Les Cahiers de la quinzaine. À l'occasion des 110 ans de la mort de Charles Péguy, le 5 septembre 1914, on en parle avec Claire Daudin. Ancienne présidente de l’Amitié Charles-Péguy, elle a dirigé la publication de ses “Œuvres poétiques et dramatiques” dans la Bibliothèque de la Pléiade en 2014. Elle a aussi donné un cours à l’ISTR de Marseille sur le thème : “Péguy et les Juifs : la mystique de l'amitié”.
C'est un aspect méconnu de la vie et de l'œuvre de Charles Péguy : son attachement profond au judaïsme. Le grand poète et essayiste catholique du XIXe siècle a noué des liens d'amitié profonds avec des Juifs - de Bernard Lazare à Jules Isaac en passant par Edmond Fleg... Engagé dès le début de l'affaire Dreyfus aux côtés des dreyfusards, Péguy a aussi donné la parole à plusieurs intellectuels juifs dans sa revue Les Cahiers de la quinzaine. À l'occasion des 110 ans de la mort de Charles Péguy, le 5 septembre 1914, on en parle avec Claire Daudin. Ancienne présidente de l’Amitié Charles-Péguy, elle a dirigé la publication de ses “Œuvres poétiques et dramatiques” dans la Bibliothèque de la Pléiade en 2014. Elle a aussi donné un cours à l’ISTR de Marseille sur le thème : “Péguy et les Juifs : la mystique de l'amitié”.
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