
Inspiration · RCF Lyon
Des itinéraires inspirants, des cafés philo, du conseil conjugal et familial et de la Communication Non Violente, le samedi à 16h50 et le dimanche à 9h30.
Lætitia de Traversay donne la parole aux hommes et aux femmes qui construisent ce monde, discrètement et passionnément : spécialistes du couple et de la famille, philosophes, formatrices en CNV (Communication Non Violente), des personnes qui osent s'engager et relever des défis, portées par leur foi en Dieu et leur foi en l'Homme.
Episodes

Il n'y a pas de famille idéale, ni de fratrie parfaite où tout le monde s'entend à merveille. Et si la fratrie était une école de la vie ?
On parle de ce sujet crucial avec Inès Saint Georges et Frédérique Veyron La Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël. Elles introduisent ainsi ce thème :
"Que nous soyons entre frères et sœurs un jour complices, rivaux ou encore fusionnels, nous sommes tous en recherche d’amour, envers nos parents, entre nous. Mais il n'est pas si simple de trouver sa place.
Dans la Bible on trouve des histoires de jalousie : “joseph vendu par ses frères comme esclave” ou encore 'Caïn, jaloux qui assassine son frère Abel'. Depuis que le monde est monde, il se joue au sein de la fratrie des questions de place, d’argent, de différences…
Aîné, cadet ou enfant unique, notre place dans la famille n’est pas anodine. Plusieurs études ont montré que notre place influence certains traits fondamentaux de notre personnalité, comme la coopération, la curiosité ou encore la bienveillance.
L'idéal, une vision de la famille parfaite se confronte au réel. Parfois les parents n’ont pas pu agrandir leur famille comme ils le souhaitaient, certains se sont retrouvés avec de nombreux enfants sans le vouloir vraiment. Des événements, des circonstances vont parfois bouleverser une fratrie comme l’arrivée d’un enfant handicapé, une adoption, un divorce : construire sa famille comme on le souhaite se confronte toujours à la vie qui nous réserve bien des surprises ! "Droits image: Photo d'illustration de Pixabay © - via Pexels
22 novembre 2025Hervé Marcotte, réalisateur : mon compagnonnage avec Charles de Foucauld
Hervé Marcotte est un ancien directeur financier, tombé amoureux de Charles de Foucauld, réalisateur et amateur d'audiovisuel. Il a co-produit un film sur sa vie intitulé "Sur les pas de Charles de Foucauld". Et il produit des films qui interrogent le sens de la vie. Il a fondé VERISSIMUS FILMS, une société de production associative basée à Lyon, créée en février 2022 pour porter ses films. Il explique ainsi sa démarche : "Plus que des films à voir, des expériences d'amour universel à vivre."Dans mes films, il y a une symbiose entre les « acteurs » et le réalisateur, créant une vérité authentique qui resterait autrement inconnue d'eux-mêmes. J'aime incorporer des éléments tels que l'animation, l'improvisation, les expériences, les jeux, les pensées pour soi-même. Par exemple, dans « Rencontre avec des âmes remarquables », j'ai inclus des séquences inspirées de Marc Aurèle, tandis que « La fraternité est contagieuse » comportait des scénettes d'improvisation et que « Au fil de l'Autre » incluait des scènes fictives tournées en noir et blanc. Mes films, directement ou indirectement, contiennent le thème de l'amour universel, incarné par des personnages jeunes (en âge ou en esprit), qui offrent aux spectateurs un nouveau regard. J'envisage de donner encore plus de place au divin dans mes prochaines œuvres. Enfin, tous mes films sont des films de foi." Nous relisons son parcours, éclairé par son amitié spirituelle avec Charles de Foucauld.
Droits image: Hervé Marcotte © - RCF
15 novembre 2025Café philo avec Mathilde Naegelen : Les enfants sont ils devenus génants ?
Cette semaine dans notre café philo, nous évoquons avec Mathilde Naegelen un question qui peut paraître choquant mais qui est d'actualité : "Les enfants sont-ils devenus gênants ? ". Mathilde est professeure de philosophie et conférencière au Collège supérieur de Lyon. Elle introduit ainsi ce sujet :
"Cette question est née de l’observation de diverses phénomènes au sein de notre société concernant notre rapport aux enfants : la multiplication des espaces interdits aux enfants, la normalisation du choix de ne pas avoir d’enfants, l'enfant roi imposant ses désirs tyranniques...
Si la question se pose c'est qu’il est devenu effectivement possible d’imaginer une vie sans enfants, alors même que nombre de générations qui nous ont précédé n’avait pas à envisager cette possibilité car l’enfantement était jusqu’à il y a peu étroitement lié à la loterie biologique.
La technique nous donne les moyens de maîtriser la procréation, nous émancipant de l’incertitude du hasard et de la nécessité naturelle."
Nous allons explorer notre rapport à l'enfant et ce qu'il peut apporter à nos sociétés en mal d'émerveillement.Droits image: Des enfants jouant - Photo d'illustration de Lukas © - via Pexels
8 novembre 2025Laetitia Martorana : "Expérimenter et chanter la grâce de Dieu"
Laetitia Martorana est mariée, mère de quatre enfant, agent de mairie et protestante. Avec son mari Serge, pasteur et ancien aumônier militaire, elle propose des soirées de témoignage et de chants pour partager sa foi chrétienne.
Elle revient en chanson sur son parcours de vie et de foi, en émaillant son propos d'extraits de chansons de son album intitulé "Un nouveau jour avec toi" (disponible sur les plateformes d'écoute).
Elle témoigne de la force de la foi qui porte dans les joies et les épreuves, et en particulier l'épreuve de la maladie : "C’est par sa grâce que je vis. Je réalise chaque jour davantage la grandeur de son amour. Je suis fragile mais Dieu se manifeste dans cette fragilité, elle m’amène à me confier en Lui et à trouver ma force en Lui".Droits image: Laetitia Martorana © - RCF
1 novembre 2025Café philo avec Marie Grand : "Liberté, égalité, fraternité, qu'est-ce que cela veut dire?"
Marie Grand nous propose de revisiter notre devise républicaine, version philosophique : "LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ : QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE ?"
Marie Grand est directrice du Collège Supérieur de Lyon, professeur de philosophie et conférencière. Elle introduit ainsi ce thème :
"Liberté, égalité, fraternité = formule creuse ? Mystérieuse ? On l’a sans cesse sous les yeux mais on ne sait pas bien ce qu’elle veut dire. Elle ne dessine pas de programme d’action clair. Que signifie-t-elle au juste ? Les 3 mots qu’elle juxtapose se complètent-ils ou se combattent-ils ?
On peut se demander d'abord d’où vient cette devise ?
Cette devise qui orne nos bâtiments publics nous vient tout droit de la Révolution française. On en trouve les linéaments dans l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Les hommes naissent libres et égaux en droit » C’est Robespierre en 1790 qui ajoutera la fraternité au binômel. Dans son discours portant sur l’organisation des Gardes nationales, il suggère qu'ils portent sur leur poitrine ces mots gravés : Le peuple français, et au-dessous : Liberté, Égalité, Fraternité." La suite sur fond de Terreur montrera que sa définition de la fraternité et de la liberté était discutable.
Depuis, la devise a évolué et chaque époque la comprend à sa manière. Pourrait-on inverser les mots ? Comment ces trois notions sont-elles complémentaires ? Ne s'entrechoquent-elles pas aussi de temps en temps? Voici quelques pistes pour approfondir cette devise constitutive de notre nation.Droits image: Photo d'illustration de Manos Skaros © - via Pexels
On parle du "syndrome du nid vide", pour évoquer la tristesse des parents au moments du départ des enfants. "Le nid vide" serait-il aussi l'occasion d'un nouveau départ pour les parents et un espace pour se réinventer?
On en parle avec les conseillères conjugales et familiales du Cabinet Raphaël, Inès de Muizon et Inès Saint Georges. Elles introduisent ainsi ce thème :
"Après une vie tellement dense et de nombreuses années à partager de beaux moments avec nos enfants, des expériences ensemble, à s’émerveiller dès leur naissance, à évoluer avec eux, à les rassurer, à organiser l’année, la rentrée puis des vacances, des années aussi à gérer des conflits, des peurs et angoisses, notre enfant devenu jeune adulte prend son envol et quitte le cocon familial. C’est dans l’ordre des choses. Ils restent “nos fils et nos filles”, mais ils ne sont plus nos petits. Alors que tout tourne autour d’eux, il va falloir changer notre regard sur eux, les voir et les considérer comme des adultes. Cette séparation est une sacrée étape, que de joie et de fierté à les voir partir mais ce n’est pas toujours facile à vivre pour les parents comme pour certains jeunes d’ailleurs."C’est de ce thème dont nous allons vous parler. Et de ce que cette nouvelle étape peut générer dans nos vies, des nouveaux projets, du repos et de l'apaisement.
Droits image: Photo d'illustration d'Anastasia Shuraeva © - via Pexels
18 octobre 2025Voyage vers l'inattendu et la fraternité en autostop de Villefranche au Sénégal
Rémi Araud est père de famille, consultant en management, gérant du cabinet "premiers de cordée" et il intervient pour améliorer la qualité de la relation entre manager et collaborateurs.
Rémi a fait le pari cet été 2025 de partir en auto-stop de Villefranche à Dakar au Sénégal pour rencontrer les gens et soutenir différents projets grâce à une cagnotte solidaire. Il parle ainsi de son initiative :
"J’ai 56 ans et je suis lyonnais. je viens d’une famille de cinq enfants et j’ai été très marqué par le scoutisme, qui a probablement été à l’origine de mon envie de vivre cette aventure estivale en Afrique. Si quelque chose a été amplifié dans ce voyage, c’est bien le désir d’être un peu plus ouvert à l’autre. En France, cela peut se vivre dans le temps donné, l’écoute, un coup de téléphone, parfois une aide alimentaire ou financière, mais souvent, simplement, une présence.
Le souvenir que je garde, c’est que tout ce qui a été fait est à la fois totalement dérisoire et absolument essentiel. Une impression de dérision absolue. Et en même temps, de quelque chose d’essentiel. Cette tension m’habite encore. Et je crois que cela se conjugue assez bien : la dérision essentielle. Ou peut-être, l’essentielle dérision."Droits image: Rémi Araud © - RCF
11 octobre 2025Café philo avec Mathilde Naegelen : L'homme est-il un loup pour l'animal ?
"L’homme est-il un loup pour l’animal ?", c'est la question du café philo que nous propose Mathilde Naegelen, professeur de philosophie et conférencière au Collège supérieur de Lyon. Elle introduit ainsi cette thématique :
"Pourquoi une telle interrogation ? Elle fait référence à la phrase de Plaute, auteur latin (252 avant JC) qui dit : « l’homme est un loup pour l’homme. ». Plaute vise la peur de l'inconnu et non la violence des humains.
Cette sentence est reprise par le philosophe anglais Hobbes du XVIIème dans la Préface du "De Cive" : « l’homme est un loup pour l’homme en dehors de la cité », et elle s'accompagne de la phrase « L’homme est un Dieu pour l’homme dans la cité ». Cela signifie que dans l’état civil, les citoyens sont les uns par rapport aux autres comme des dieux. Selon lui, nous pouvons montrer le meilleur de nous-mêmes, en nous montrant capables de justice et de charité. L’État est la condition pour développer ces vertus."
Dans cette émission, nous allons évoquer l'instinct animal face à la fragilité, l'intuition et la liberté humaine, et les liens uniques et essentiels qui existent entre l'homme et l'animal.
Et si respecter l'animal et notre part d'animalité nous faisait grandir en humanité?Droits image: Mathilde Naegelen © - RCF
4 octobre 2025L'urgence de développer l'empathie envers soi et envers les autres
« L’empathie c’est la plus grande proximité et la distance sacrée » a écrit Christian Bobin.
Françoise Keller est formatrice certifiée en CNV (Communication Non Violente), auteur et conférencière. Elle évoque l'urgence de développer l'empathie envers soi et envers les autres.
"Nous sommes des êtres de relation et nous sommes des êtres vivants, plongés dans un système de relations et d’interdépendances. Au moment où se développe l’intelligence artificielle, où nos moyens de communication sont de plus en plus numériques, où nous avons accès à de plus en plus d’informations, il me semble urgent et important de développer notre empathie.
Autour de ce mot « empathie » il y a aussi beaucoup de malentendus et d’incompréhensions. Ce que je souhaite aborder dans cette émission sur l’empathie, c’est une invitation à écouter, derrière ce qui se dit en nous et en l’autre, le réel plutôt que nos pensées, notre nature d’être humain plutôt que des préjugés. Je crois que je suis en train de changer ma vision de l’empathie et de comprendre que c’est une urgence écologique : prendre en compte notre nature d’être vivant, humain, interdépendant d’autres êtres vivants et d’autres êtres humains. Et je vois que l’empathie est une clef essentielle pour cela."Droits image: Laetitia de Traversay et Françoise Keller © - RCF
27 septembre 2025Laetitia Hassoun : Que faire quand mon ado m'inquiète ?
"Mon ado m'inquiète - Pistes de réflexions et d’actions", c'est le titre de l'ouvrage que Laetitia Hassoun a publié chez Mame. Psychologue clinicienne, elle propose aux parents qui se sentent dépassés par leur inquiétude de se mettre à l'écoute de leur adolescent pour mieux l'accompagner. Elle introduit ainsi sa démarche :
"L'adolescence est une période complexe et délicate qui est source d'une belle énergie mais aussi de fortes préoccupations. Ce livre se veut une aide pour accompagner les parents d'un adolescent dans leur éducation et dans leurs questionnements. Pour leur permettre de bien ajuster l’accompagnement à donner à l'adolescent, je propose aux parents d’interroger le terrain des difficultés et de suivre le chemin de ces craintes. Je leur offre un éclairage sur les repères et les enjeux de cette période de vie dans le contexte actuel. J'apporte ensuite des pistes concrètes pour veiller sur chacun et pour mettre en place des actions pertinentes."
Cet ouvrage peut accompagner les parents d’adolescents qui se posent des questions ou d’adolescents qui vont mal et recherchent de la clarté et une espérance.Droits image: Laetitia de Traversay et Laetitia Hassoun © - RCF
13 septembre 2025Je prends soin de ma santé mentale pour vivre une bonne rentrée
“Parlons santé mentale”, c'est le sujet de la grande cause nationale 2025.
"Je prends soin de ma santé mentale pour vivre une bonne rentrée", Ines de Muizon et Frédérique Veyron la Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël nous proposent d'approfondir ce thème crucial. Elles introduisent ainsi leur propos :
"De nombreuses personnes arrivent dans nos cabinets en souffrant de plus en plus d’une santé mentale dégradée : pression, burn out, dépression. On assiste à une plus grande fragilisation des personnes et une plus grande liberté d’exprimer son ressenti sur soi et sur son état intérieur. Mais la maladie psychique est plus difficile à évaluer qu’une maladie physique et beaucoup de personnes sont en errance médicale et la santé mentale véhicule beaucoup de représentations faussées.
Les chiffres sont parlants car en 2024, 53% français souffraient d’une maladie psychique et 13 millions de français déclarent souffrir d’un trouble psychique chaque année. Une étude montre aussi qu’un jeune sur deux a déjà été affecté par un problème de santé mentale et que depuis 2018, le mental des jeunes semblerait se fragiliser. Et les Français seraient les plus gros consommateurs de psychotropes au monde. De plus, la santé mentale reste un sujet tabou pour 70% des Français."
Voici des pistes pour prendre soin de cet aspect important de nos vies.Droits image: Ines de Muizon et Frédérique Veyron la Croix © - RCF
6 septembre 2025Itinéraires ignatiens : "J'ai pris conscience de ce qui était beau dans ma vie"
Les itinéraires ignatiens proposent à des actifs ou à des retraités de faire une démarche spirituelle de deux ans en 24 rencontres. Il s'agit de relire sa vie avec l'éclairage de l'évangile et de réaliser que Jésus chemine à nos côtés. Martine, Tanguy et Françoise témoignent des bienfaits de ce parcours dans leur vie : "J'ai pris conscience que le Christ n'est jamais loin", "ces itinéraires m'ont donné la carte et la boussole pour m'orienter dans la vie", "cela m'a aidé à trouver un chemin de liberté et de bonheur" : chacun raconte ce qu'il a découvert pendant ces années de partage fraternel, sur les traces d'Ignace de Loyola.
Droits image: Martine, Tanguy et Françoise, membres des itinéraires ignatiens © - RCF
2 août 2025Marc et Charlotte Bruneteau, le couple face à l'épreuve de la maladie psychique : « un chemin d'amour et d'humilité »
Marc et Charlotte Bruneteau témoignent de leur aventure conjugale et familiale marquée par l'épreuve de la maladie psychique.
Marc est atteint de bipolarité de stade 2 après avoir vécu une succession de drames : un père militaire (traumatisé de guerre) avec une addiction d'alcool qui génère des crises de violence, une opération en Afghanistan (alors qu'il est militaire) qui tourne mal et un syndrome post-traumatique, le suicide d'un frère, la plongée dans l'alcoolisme.
Grâce à un accompagnement thérapeutique et à une vie de foi nourrie, ils racontent leurs joies et leurs peines, et leur vie de famille mouvementée, avec six enfants marqués par cette maladie.
Toute la famille témoigne dans l'ouvrage de Marc Bruneteau intitulé L'amour me relève chaque jour publié chez Mame.
Un histoire pleine d'espérance pour les familles qui traversent l'épreuve de l'addiction d'alcool et de la maladie psychique.Droits image: Charlotte et Marc Bruneteau © - RCF
6 juillet 2025Comment profiter pleinement et sereinement des vacances ?
Cela fait souvent onze mois que nous les attendons, nos vacances, alors rien d'étonnant à ce qu'elles soient l’objet de toutes nos envies et de nos fantasmes. Les vacances c’est sacré, et cela peut finalement être un sujet de tension avant, pendant et après. Nous explorons ce vaste sujet avec Frédérique Veyron la Croix et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.
"Penser aux vacances est souvent très bon pour le moral . ce moment de l'année est souvent surinvesti et le risque est de rentrer déçu.
Mer ou montagne ? Vacances cool ou actives ? les besoins des uns ne sont pas ceux des autres et cela demande de dialoguer pour que chacun s'y retrouve."
Nous allons voir comment poser les sujets qui vont nous aider à construire ce temps de ressourcement et comment cultiver la gratitude de pouvoir s'extraire du quotidien pour refaire des forces.Droits image: image d'illustration (randonneuse) - Holly Mandarich via Unsplash
1 juillet 2025« Ségolène ne sait pas réfléchir »: Oser le seule-en-scène
Ségolène ne sait pas réfléchir, c'est la phrase lapidaire d'un professeur qui aurait pu plomber Ségolène de Bengy toute se vie durant.
Trente ans plus tard, devenue thérapeute et formatrice Estimame en estime de soi, ( Accompagnement pour une croissance psycho-spirituelle ), la jeune femme décide de mettre en scène son histoire en voyant le seule-en-scène d'une autre formatrice Estimame, Isabelle Laurent.
"En voyant son spectacle la petite fille qui voulait sauver le monde, j'ai compris qu'il fallait que moi aussi, je mette en scène mon histoire", raconte-t-elle.
"J'ai fait appel à Odile Crouïgneau, la fondatrice des Troubadouresses. Elle aide les femmes à créer un seule-en-scène à partir de leur blessure".
Au départ, Ségolène au vécu "le trauma de la feuille blanche", et puis elle s'est mise à écrire sans s'arrêter, d'une traite.
Elle précise : "Cela permet de me dire, de m'exprimer, et de dire aux élèves que nous ne sommes pas réduits à nos notes. L'école n'évalue qu'un seul type d'intelligence. Faites confiance à vos enfants, il y a plein de talents en eux !"
Si vous voulez en savoir plus : segolene.debengy@estimame.com
et pour le spectacle : https://www.billetreduc.com/324573/evt.htmDroits image: Ségolène de Bengy - "Faites confiance à vos enfants ! " - © RCF
1 juillet 2025Un atout indispensable de l'amour » : l'art de la persévérance
« La persévérance est une valeur oubliée ou en tout cas qui n’a pas forcément bonne presse dans le monde d’aujourd’hui. Elle est souvent associée à la routine, au quotidien, à la fidélité, aux gestes mille fois répétés. » C'est ainsi que Frédérique Veyron Lacroix et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël, introduisent le sujet de la persévérance.
« La persévérance vient questionner notre rapport au monde, plutôt tourné vers le plaisir immédiat et le zapping. Il nous fait croire que l’on peut obtenir beaucoup de choses sans effort. La persévérance ou l’art de “tenir bon” est un art à redécouvrir car il soutient nos projets, une quête de sens et nos engagements. Plus qu’une discipline, il nous parle de la force d'âme et il est est un cadeau à cultiver. La persévérance est requise pour réaliser un exploit sportif ou éduquer nos enfants, ou encore pour tenir bon dans le couple quand c’est difficile. »
Nous allons explorer ses différentes facettes et ses fruits dans notre quotidien, notre vie de famille, dans le couple ou dans l'amitié.Droits image: Image d'illustration - La persévérance du sportif - Bastian Riccardi via Pexels
29 juin 2025Jean-Baptiste Mack, ordonné à Lyon : "Dieu nous appelle à la vie"
Il est le seul cette année à être ordonné prêtre pour le diocèse de Lyon, le dimanche 29 juin à 15h30 en la Primatiale Saint-Jean-Baptiste : Jean-Baptiste Mack est membre de la communauté de l'Emmanuel et il revient sur son chemin de vie et de foi, dans une interview réalisée en duo, avec le père Didier Rodriguez. Il introduit ainsi son parcours :
"J’ai grandi en Haute-Savoie près de la frontière suisse. Ma famille est catholique pratiquante, mes parents sont engagés dans la communauté de l’Emmanuel depuis leur mariage. J’ai fait des diverses études : du droit à Lyon, une année d’école d’évangélisation en Allemagne, le concours des Sous-officiers de gendarmerie, une propédeutique et pour finir, un diplôme d’éducateur sportif spécialité montagne en STAPS avant de rentrer définitivement au séminaire. Enfant j’étais scout et servant d’autel. J’ai fait l’expérience de la joie du service et qu’"il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir" avant de le lire dans la bible. Le jour de ma première communion, à 7 ans, j’ai vécu une expérience sensible forte de Dieu. Depuis je n’ai jamais douté de son existence. Pour autant à l’adolescence ma vie était comme morcelée et Dieu n’y avait pas beaucoup de place. C’est lors des JMJ de Madrid en 2011 grâce à une confession et devant l’adoration que j’ai fait l’expérience profonde que Dieu m’aimait personnellement et infiniment. J’ai discerné ensuite que ma vocation se réaliserait dans la communauté de l’Emmanuel et je m’y suis engagé. Cet engagement m’a ouvert au questionnement vocationnel. Ce qui m’a poussé à faire le pas de rencontrer un prêtre était la question suivante : si Dieu m’appelle à devenir prêtre ce n’est pas pour que je sois malheureux, mais au contraire pour mon plus grand bonheur.
Je souhaite que chacun puisse découvrir à quel point Dieu l’aime infiniment et personnellement. N’ayez pas peur du Christ, il n’enlève rien, il donne tout. "Droits image: Jean-Baptiste Mack © - RCF
22 juin 2025Est-ce une chance de naître humain ? : Café-philo avec Mathilde Naegelen
En partenariat avec Le Collège Supérieur de LyonEst-ce une chance de naître humain ? : C'est Café-philo avec Mathilde Naegelen, professeur de philosophie et conférencière au Collège supérieur de Lyon. Elle introduit ainsi ce thème :
"On peut d’abord comprendre la question ainsi : est-ce une chance de naître humain, plutôt qu’animal, dans l’ordre des espèces ? A la naissance, le petit humain est faible et fragile, plus faible que les petits des autres espèces. De ce point de vue, naître humain n’est pas une chance, c’est un malheureux hasard. Naître humain, avant la croissance, l’éducation, l’accompagnement d’autres humains, c’est donc endosser cette faiblesse biologique, cet inachèvement de l’espèce.
C’est ce qui permet de comprendre la pensée transhumaniste : ce courant de pensée légitime les interventions techniques sur le corps biologique afin de donner à l’homme le pouvoir des machines, et en le transformant en homme augmenté. Naître humain, c’est être moins achevé que les objets techniques, mais c’est aussi disposer d’une nature plus souple, et parce que plus inachevé, plus malléable, susceptible de multiples perfectionnements."
C'est ce que nous allons explorer dans cette émission.Droits image: Naître humain - Photo d'illustration de G_Masters © - de Pexels
8 juin 2025Pèlerinage de Lyon à Lourdes avec Marie, pèlerins d'espérance
Nous vous emmenons à Lourdes vivre le pèlerinage du @diocèse de Lyon qui s'est déroulé du 2 au 7 juin 2025 sur le thème "Avec Marie, pèlerins d'espérance". Cette année, ils étaient 2 400 pélerins, dont 350 malades accompagnés par 650 hospitaliers et 945 jeunes bobs d'une vingtaine d'établissements de la région. Ils nous partagent leurs joies, leurs découvertes et leur quête spirituelle et ce qu'ils nomment tous "la grâce de Lourdes".
Droits image: Reportage à Lourdes- interview de Mathilde Duquesne © - RCF
8 juin 2025"Le clown est un révélateur d'intimité" : Olivia Lefebvre ou la joie de vivre du rire
Olivia Lefebvre, alias Léonie Pétokass est artiste clowne, formatrice et facilitatrice. Elle propose son art dans des lieux très variés comme des écoles, des marchés, et des stages. Elle évoque le parcours qui l'a mené à ce drôle de métier.
"Avec son nez rouge, « Léonie Pétokass » incarne, selon moi, l’amplitude de jeu possible avec le clown. De la joie intime à la joie très expressive. De la fantaisie au sérieux des enjeux.
Au départ, j'ai fait des études de communication et puis j'ai fait une carrière commerciale dans le marketing. En 2007, je me suis inscrite à un cours découverte pour intégrer un atelier de clown par curiosité. J'ai aimé rire et j'ai aimé la profondeur des relations et des questionnements provoqués par cette pratique artistique et son aspect très physique.
Aujourd'hui je suis clowne professionnelle, et je m’inspire beaucoup des gens qui racontent leur vie ordinaire ou extraordinaire. J’adore les récits de vie, connaître l’intimité des gens. Je crois que le clown est un révélateur d’intimité. La matière première du clown, c’est son autrice, son auteur, c’est de la matière vivante. Je ne crois pas pouvoir être plus vivante qu’en faisant du clown. C’est un travail très intense, infini."Droits image: Olivia Lefebvre alias Léonie Pétokass © - RCF
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