Des itinéraires humains et spirituels, le dimanche à 9h30.
Lætitia de Traversay donne la parole aux hommes et aux femmes qui construisent ce monde discrètement et passionnément : spécialistes du couple et de la famille, mouvements et associations animés par des croyants, personnes inspirées et inspirantes.
La sexualité et la tendresse au sein du couple, un vaste sujet que nous explorons avec Inès de Muizon et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.
En effet, la sexualité connaît des changements majeurs depuis 10 ans : des sondages parlent de pratiques plus variées, de rapports moins fréquents et d'un niveau de violence inquiétant ( selon la dernière enquête de l'INSERM ).
Et pourtant quelle chance de prendre le temps de parler sexualité, de ce qui se vit en nous. Parler sexualité au sein du couple, c’est oser parler de soi parce que notre sexualité s’inscrit dans notre histoire, elle nous constitue dans notre humanité. C'est un des piliers essentiels de la vie de couple.
Mais beaucoup de couples en parlant sexualité ne voient que la génitalité ( l’acte sexuel, les organes, le plaisir, la performance….), alors que parler sexualité, c’est bien plus que cela, c'est aussi parler de la tendresse.
Nous allons évoquer ce qui facilite le dialogue dans le couple mais aussi les obstacles à éviter. Sans oublier que la sexualité et la tendresse sont à l’origine de grandes joies et procurent une belle énergie vitale.
Marie-Christine de Jouffrey est thérapeute certifiée de couple Imago. Elle nous invite à creuser un sujet crucial : celui de l'art de l'écoute et du dialogue en profondeur.
Elle part du constat que dans notre société où tout s'accélère, l'art du dialogue véritable tend à disparaître et devient une compétence à acquérir.
« Je remarque qu'aujourd'hui, on ne lit plus les messages trop longs, donc il faut des SMS courts. Les mots sont remplacés eux-mêmes par des émoticones. Par conséquence, les modes de communication par SMS ou textos favorisent une communication écrite, sans présence, avec une totale absence de lien physique et de connexion.
Les temps dédiés à une écoute en profondeur deviennent rares.
Partout, Il faut du court, du rapide, du prêt à l'emploi. Sans parler de l'addiction aux écrans qui coupe les liens.
Ce nouveau mode de vie entraîne une perte des liens en couple, en famille, et de manière plus générale, dans tous les univers de la société.»
Nous allons voir dans cette émission qu'écouter est un art à apprendre et à développer, que ce soit dans la sphère familiale ou sociétale.
L'orientation des jeunes est devenue une source de stress pour les parents et les ados. Après 15 ans en communication d’entreprise, Séverine ROIRET a créé "Espace Impulsion, illumine tes talents, impulse ton avenir", pour accompagner les jeunes et leurs parents dans cette recherche capitale pour leur avenir professionnel.
« Donner envie aux adolescents et jeunes adultes d’entreprendre leur vie, c'est mon leitmotiv » explique-t-elle.
« Etre acteur de sa vie, faire ses propres choix, et aller de l’avant en se fixant notamment des objectifs, passe tout d’abord par une meilleure connaissance de soi. En effet comment avancer, quand on ne sait pas qui on est, et où on veut aller ? En revanche, du moment où le jeune adulte identifie ses valeurs, ses motivations, comprend ses comportements, et l’environnement dans lequel il serait le plus épanoui pour évoluer professionnellement, il ouvre par conséquence son champ de vision ».
Voici des clés pour avancer sur ce sujet.
« Non » : un mot difficile à prononcer pour beaucoup d’entre nous.
« Savoir dire non pour savoir dire oui », c'est le thème que nous explorons avec Inès de Muizon et Frédérique Veyron la Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël. Elles introduisent ainsi ce sujet délicat :
« Nous entendons beaucoup en entretiens des personnes nous dire : "Si je dis non , je suis inquiète de ce que mon conjoint va penser de moi. Dans ma famille, j’ai beaucoup entendu cette injonction “fais plaisir” alors je préfère dire oui, c’est une habitude. Si je dis non, je vais blesser ma compagne et j’ai peur de me sentir rejeté, "
« Non » apparaît donc comme un mot tabou. En tout cas, il n'a pas la même valeur aujourd’hui qu’hier et le rapport au « non » révèle de manière assez forte notre peur du négatif. Par conséquent, on voit des personnes qui peinent à trouver leur place dans leur famille , leur couple, et dans la société. L’affirmation de soi est en réalité difficile à mettre en place, car cela nous oblige à nous positionner d’abord intérieurement, puis face aux autres. »
Comment progresser dans ce domaine ? C'est ce que nous allons préciser dans cette émission.
Ségolène ne sait pas réfléchir, c'est la phrase lapidaire d'un professeur qui aurait pu plomber Ségolène de Bengy toute se vie durant.
Trente ans plus tard, devenue thérapeute et formatrice Estimame en estime de soi, ( Accompagnement pour une croissance psycho-spirituelle ), la jeune femme décide de mettre en scène son histoire en voyant le seule-en-scène d'une autre formatrice Estimame, Isabelle Laurent.
"En voyant son spectacle la petite fille qui voulait sauver le monde, j'ai compris qu'il fallait que moi aussi, je mette en scène mon histoire", raconte-t-elle.
"J'ai fait appel à Odile Crouïgneau, la fondatrice des Troubadouresses. Elle aide les femmes à créer un seule-en-scène à partir de leur blessure".
Au départ, Ségolène au vécu "le trauma de la feuille blanche", et puis elle s'est mise à écrire sans s'arrêter, d'une traite.
Elle précise : "Cela permet de me dire, de m'exprimer, et de dire aux élèves que nous ne sommes pas réduits à nos notes. L'école n'évalue qu'un seul type d'intelligence. Faites confiance à vos enfants, il y a plein de talents en eux !"
Si vous voulez en savoir plus : segolene.debengy@estimame.com
et pour le spectacle : https://www.billetreduc.com/324573/evt.htm
Le Club des amis de RCF Lyon, piloté par Sylvaine Raballand et que j'ai eu le plaisir d'accompagner avec le père Didier Rodriguez et Charles de Castelbajac, co-président du Club, est parti du 7 au 10 octobre à Padoue, Venise et Ravenne en Italie pour admirer les richesses architecturales de ces lieux, mais aussi pour vivre des moments de fraternité et de partage.
Je vous propose de mettre vos pas dans ceux des 38 pèlerins et de découvrir par leurs yeux les richesses de ces oeuvres d'art qui nous invitent à nous ouvrir à la beauté, à travers l'histoire de l'Eglise.
« Ne nous laissons pas amputer de la dimension spirituelle qui constitue l'humanité », c'est l'invitation lancée par l'historien des idées, Michel Faucheux. Il vient de publier un ouvrage intitulé A force d’âme aux éditions Salvator. Il explore les notions de courage et de résistance.
« L'héroïsme n'est pas valorisé dans le monde actuel. À l'ère de la communication, nous cultivons volontiers l'ostentation érigée sur le vide de soi. En temps de nihilisme, les héros se raréfient et, lorsqu'ils surgissent dans l'actualité, ils éveillent la surprise ou l'incompréhension. Quelle est la force intérieure qui pousse des êtres à mettre leur vie en danger pour oeuvrer à la sauvegarde d'autrui, tout en demeurant dans l'anonymat ? Ne tire-telle pas son origine de la double capacité à s'élever au-dessus de soi-même et à pratiquer l'humilité propre au christianisme ? Il y a un héroïsme de l'ombre qui est la « force » même du christianisme, à la source de l'esprit de résistance. »
Vous êtes-vous demandé quelle était votre mission sur Terre et si vous étiez à la bonne place pour exercer vos talents ?
C'est le sujet passionnant que nous vous proposons d'explorer avec Bernarda Salaün, fondatrice du cabinet d'accompagnement psycho-spirituel" ReSpir", qui propose des sessions de formation à des personnes cherchant à renforcer l'estime d'elles-mêmes.
Bernarda précise que « le terme mission désigne "le besoin de s'épanouir dans un agir correspondant à son identité". Elle permet à la personne de trouver sa place dans l'univers, ce qui lui procure une immense satisfaction. Chacun est unique et chacun a donc une mission particulière, qui peut s'approfondir tout au long de la vie. »
C'est ce que nous allons éclaircir dans cette émission.
« La persévérance est une valeur oubliée ou en tout cas qui n’a pas forcément bonne presse dans le monde d’aujourd’hui. Elle est souvent associée à la routine, au quotidien, à la fidélité, aux gestes mille fois répétés. » C'est ainsi que Frédérique Veyron Lacroix et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël, introduisent le sujet de la persévérance.
« La persévérance vient questionner notre rapport au monde, plutôt tourné vers le plaisir immédiat et le zapping. Il nous fait croire que l’on peut obtenir beaucoup de choses sans effort. La persévérance ou l’art de “tenir bon” est un art à redécouvrir car il soutient nos projets, une quête de sens et nos engagements. Plus qu’une discipline, il nous parle de la force d'âme et il est est un cadeau à cultiver. La persévérance est requise pour réaliser un exploit sportif ou éduquer nos enfants, ou encore pour tenir bon dans le couple quand c’est difficile. »
Nous allons explorer ses différentes facettes et ses fruits dans notre quotidien, notre vie de famille, dans le couple ou dans l'amitié.
Le père Laurent Bissara a pris la suite du père Laborde en Inde, mis en lumière par le livre de Dominique Lapierre intitulé "La cité de la joie". Son ONG fondée en 1976 s'appelle Howrah South Point et elle se situe dans la banlieue de Calcutta. Elle s'occupe principalement d'enfants des bidonvilles et d'enfants des tea garden pauvres, avec ou sans handicap. Près de 50 ans après sa fondation, les besoins sont encore criants.
Le père Laurent relit le parcours passionnant qui l'a conduit à répondre "oui" à cet appel radical au service des plus pauvres au sein des MEP, les Missions étrangères de Paris.
Si vous souhaitez aider cette association, vous trouverez des informations sur le site www.howrahsouthpoint.org
« A la rentrée, comment continuer à nous ressourcer ? », c'est le thème que nous abordons avec Françoise Keller, coach certifiée en CNV, Communication Non Violente, auteure et conférencière. Un sujet qui nous parle du ressourcement comme d'un besoin vital. Françoise l'introduit de cette façon: « Cela fait plus de 20 ans que j’accompagne des personnes et des professionnels à prendre en compte leurs besoins et ceux des autres, à développer leurs « ressources » pour cela. Il y a quelques années j’ai été inquiète de voir arriver davantage de personnes qui avaient ou traversaient des burnouts : de l’épuisement. Et puis j’ai réalisé que j’étais aussi alertée sur l’épuisement de la terre, de la nature de nos écosystèmes. Et j’en suis arrivée à ce constat : c’est la même question. Le ressourcement est un besoin essentiel. Dans le mot « ressourcement » il y a le mot « source ». Prendre soin de nos besoins, de nos aspirations profondes c’est prendre soin de la source de vie en nous. C’est essentiel. Vivre nos vies nous demande de l’énergie : physique, émotionnelle, intellectuelle, spirituelle. C’est le ressourcement qui nous permet de retrouver de l’énergie. Je considère aujourd’hui que de prendre soin de nos ressources est un enjeu d’écologie intégrale absolument majeur pour nous, pour les autres, pour la justice sociale et climatique, pour l’état du monde. »
« Bienvenue aux itinéraires ignatiens, un chemin chrétien de progression spirituelle en région lyonnaise, fondé sur la spiritualité ignatienne », c'est l'invitation lancée par quatre membres qui suivent cette démarche spirituelle : Catherine Meunier, Paul- Louis Soula, Emmanuelle Lousson et Odile Thollin. Ils témoignent des bienfaits de cette pédagogie spirituelle inspirée des Exercices de Saint Ignace de Loyola, dans leur vie. Les itinéraires se déroulent en 12 séances de rencontres et de partage sur deux ans.
La peur est omniprésente dans notre société : peur face à l'avenir, éco-anxiété, peur de ne pas être à la hauteur, ou même de ne pas réussir à être heureux... C'est la question que nous abordons avec Françoise Keller, coach certifiée en CNV, Communication Non Violente, auteure et conférencière.
Elle introduit ce sujet de la façon suivante :
« En accompagnant des adultes plus jeunes que moi ou en écoutant mes propres enfants, je ne peux pas éluder cette question : que faire de nos peurs face à l’état du monde ? Cette thématique m’accompagne depuis plusieurs années : je lis, j’écoute, j’expérimente ce que le processus de Communication Non-Violente permet sur cette question. J’ai fait le choix d’ajouter un chapitre entier sur cette question dans la nouvelle édition de mon ouvrage « Pratiquer la CNV au travail », pour évoquer l’accompagnement des multiples émotions qui qui sont présentes aujourd’hui dans notre société. La peur en fait partie.
Ce qui m’a questionnée, c’est qu’il y a plusieurs façons d’aborder ce thème. Il me semble que la prière de la sérénité reprise par les Alcooliques Anonymes nous donne déjà une piste : « Mon Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d’en connaître la différence ».
Pour moi, derrière l'accompagnement de nos peurs, il y a ces trois dimensions :
- Passer de la peur à la sérénité, au lâcher prise sur certaines choses
- Passer de la peur au courage, à l’action et à l’engagement sur certaines choses
- Développer la sagesse de connaître la différence.
C’est ce qu’on va explorer ensemble »
« Cette fille est solaire. Elle a une pêche! Et ce garçon, rien ne semble être un problème pour lui ! Mais comment fait t- il ? »
Nous connaissons tous des personnes qui semblent capables de vivre pleinement ou capables aussi de se relever de tout, alors qu'elles n'ont pas été épargnées par les épreuves . Ont-elles un secret ? Est-ce que cela s'acquiert?
C'est la question que nous approfondissons avec Inès de Muizon et Frédérique Veyron La Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.
Ces personnes possèdent certainement quelque chose que nous avons tous en nous, l'élan vital, cette force qui nous pousse à aller de l’avant, à nous réaliser et qui nous met en mouvement.
Nous allons découvrir un peu mieux cette poussée du désir de vie qui nous permet de dire : « j'ai le droit de vivre et j’ai le droit de vivre heureux ».
« Être clown, c’est ma nature » : nous partons à la rencontre de Mary Viénot, comédienne anglo-irlandaise, mère de 5 enfants et grand-mère. Le goût du théâtre est fortement enraciné dans sa famille : avec son mari Michel, ils ont créé la compagnie Le Puits, un théâtre itinérant qui joue aussi bien dans les écoles, les hôpitaux que dans les prisons, les Ehpad ou les banlieues. Mary évoque sa dernière pièce intitulée Maintenant que j’ai l’âge de ma grand-mère, dans laquelle elle met en scène son personnage de clown, Plouk. Ou encore son spectacle Le pays d'Igor sur son fils atteint d'autisme, ou Le souffle d'Etty qui fait entendre la voix de cette jeune femme juive qui partage son chemin spirituel au cœur de l'enfer nazi.
Mary précise : « Mon personnage de clown me permet de vivre toute la gamme des émotions, et je permet aussi au spectateur de rejoindre les siennes ».
Bernarda Salaün est d'origine polonaise. Petite, elle rêvait de venir en France et de parler français. Le rêve est devenu réalité quand on lui a proposé de venir à Lyon s'occuper d'une jeune fille handicapée. Elle retrace le parcours humain et spirituel qui l'a conduite à être une écoutante et une accompagnante, en particuliers de prisonniers hospitalisés ou de personnes cherchant à renforcer l'estime d'elles-mêmes avec son cabinet d'accompagnement psycho-spirituel ReSpir. Un cheminement qui l'a amenée à dire en se retournant sur sa vie : « L'imprévu de Dieu nous attend », à chaque tournant de nos existences.
S'aimer dans la durée, cela s'apprend. Pour pouvoir s'engager en conscience dans le mariage, ou bien vivre en couple, il est souhaitable d'avoir une bonne connaissance de soi, de l'autre, et des différentes étapes de la vie de couple.
Marie-Christine de Jouffrey est Maître-praticien en PNL, thérapeute de couple IMAGO certifiée depuis plusieurs années. Elle nous rappelle les étapes de la vie du couple et la façon de construire un dialogue en profondeur pour que l'amour se déploie au lieu de s'étioler.
« L'approche relationnelle IMAGO peut vous accompagner sur ce chemin et vous y préparez. Elle permet d'appréhender les difficultés éventuelles auxquelles le couple devra faire face avec le temps et explique comment les surmonter dans un esprit de croissance mutuelle »
Avec Frédérique Veyron la Croix et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël, nous nous penchons sur le sujet de l'éducation reçue ou transmise. Voici comment elles introduisent le sujet :
« Notre famille d’origine est le système le plus important qui nous a construit. Nous sommes ainsi le jouet de mécanismes plus ou moins inconscients de « notre ADN familial ».
Dans toute famille, celle d’où je viens, et celle que j’ai construite, il y a des répétitions, des secrets, des non-dits, des deuils plus ou moins résolus, des grandes joies, des souvenirs fondateurs, des grandes peines, des blessures etc... Nous sommes donc façonnés par notre histoire familiale. Lorsque nous devenons parents, nous découvrons notre capacité éducative en même temps que l’enfant grandit. On a toujours la capacité de modifier des choses en cours de route, rien n’est figé.
Plus nous prenons conscience de cette histoire, plus nous la digérons et faisons le tri, plus nous grandissons en liberté et en responsabilité, et plus nous aidons nos enfants à devenir libres.
L'objectif de cette émission est de faire réfléchir sur les zones de lumière et les zones d’ombre de l'éducation que nous avons reçue, afin de développer notre regard d’adulte et d’accéder à plus de liberté intérieure. »
L'audace est une disposition qui porte à des actions difficiles, dangereuses, au mépris des obstacles. Et si nous invitions un peu plus l'audace dans nos vies? C'est sur cette question qu'Inès de Muizon et Frédérique Veyron La Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël, se penchent.
« J’aimerais tellement réaliser mon rêve, ou courir le marathon ! Quand je vois mes amis avancer dans des projets audacieux, cela me fait envie mais je me dis que n’y arriverais jamais. je fais du surplace, n'arrivant pas à dépasser mes peurs”.
“Quand j'étais enfant j’avais mille envies, où sont- elles passées ? Je sens que je dois changer certaines choses dans ma vie, mais je sens des obstacles intérieurs qui m’en empêchent"
Ces phrases, nous les avons parfois dites dans un moment de découragement , conscients que nous avons le sentiment de ne pas vivre pleinement la vie qui nous a été donnée . Dans les choses ordinaires comme dans des moments extraordinaires.
Thomas d'Ansembourg parle de“débloquer nos mécanismes autobloquants”. Nous allons nous inspirer de son expérience. C'était un avocat qui a osé changer de vie. Son job aujourd’hui est d'aider les autres à repérer leurs résistances, leurs blocages, pour plus de vie au quotidien. L’invitation est de penser autrement pour agir différemment »
La relecture de l'histoire de l'humanité est-elle une source d’inspiration pour Éric-Emmanuel Schmitt et pour nous aujourd’hui ? Rencontre avec le célèbre dramaturge, essayiste et cinéaste, traduit en 48 langues et joué dans plus de 50 pays, qui nous partage les coulisses de sa saga littéraire La Traversée des temps. L'écrivain revient sur le pari audacieux de raconter l'Histoire de l'humanité en huit tomes et 5 000 pages : « C'est une idée que j'ai eue à 25 ans et ce projet m’a poursuivi toute ma vie. Je l’ai démarré il y a 4 ans, cela coulait de source ».
Depuis 2021, l'auteur s'est lancé dans l'ambitieux projet de La Traversée des temps, celui de « faire défiler les siècles, en embrasser les âges, en sentir les bouleversements ». Quatre opus sont déjà parus : Paradis perdu (sur la Préhistoire), La Porte du ciel (sur la civilisation mésopotamienne), Soleil sombre (sur l'Égypte des pharaons) et La Lumière du bonheur qui évoque la Grèce antique. Le fil conducteur est la personne de Noam, le héros qui traverse les époques, comme l’explique le romancier : « C'est l’histoire d’un homme affecté d’immortalité, qui raconte aussi notre histoire ».
Qu’est-ce que cette relecture du passé nous apprend sur notre époque ? Éric-Emmanuel Schmitt précise : « En regardant les grandes mutations du passé, je trouve notre époque encore plus passionnante. L'Humanité ne progresse qu’à travers des catastrophes, mais elle progresse ».
Si on lui demande la finalité de cette grande saga à travers les siècles, Éric-Emmanuel Schmitt répond sans hésiter : « J’écris ce grand roman pour que vous vous sentiez proches de vos ancêtres du Néolithique, pour que vous vous sentiez Égyptiens, Juifs, Grecs et Romains. Pour élargir le "nous", élargir le cercle, pour se penser comme une humanité ».
ALLER PLUS LOIN | Lire notre article « L'humanité me passionne » : Éric-Emmanuel Schmitt, ses sources d’inspiration, sa Traversée des temps sur le site et l'appli RCF
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