La voix diocésaine : la bibliothèque Grammont visitée

Nous recommençons aujourd’hui avec Norbert Petot et Michel Deblock une nouvelle série d’émissions de culture religieuse portant sur la Franche-Comté, en puisant dans les archives du Centre Diocésain. D’abord l’évocation d’un curé de campagne au temps de Napoléon III. Il raconte par le menu de sa vie de pasteur mais aussi ses sentiments sur une multitude d’aspect de la vie de ses contemporains et sur ses propres sentiments alors qu’il est parvenu à un âge avancé de son existence.

Il nous faut en finir avec l’évocation des mouvements de jeunesse, nés dans le berceau de l’ACJF (Action catholique de la jeunesse française), qui ont progressivement pris leurs distances, non sans frottements, sans tensions, avec la hiérarchie de l’Eglise.

L’émission de ce jour est consacrée à l’évocation d’un prêtre bien connu à Besançon mais aussi à Montbéliard. Aumônier des lycée publics bisontins dans l’entre-deux guerres puis curé à Montbéliard. Il a laissé le souvenir d’un éducateur né.

Nous continuons aujourd’hui le travail entrepris les semaines précédentes par Mgr Binet. En mettant l’accent sur les mouvements de jeunesse et leur évolution.

Nous continuons, cette semaine à suivre Mgr Binet dans son action pastorale. Mais en mettant l’accent sur sa dimension sociale.

Nous accompagnons aujourd’hui Mgr Binet qui succède à Humbrecht. On est en 1927. Relever les ruines de la guerre, faire admettre le régime républicain à tous, recruter à tout prix pour remplir les séminaires.

Nous accompagnons aujourd’hui Mgr Binet qui succède à Humbrecht. On est en 1927. Relever les ruines de la guerre, faire admettre le régime républicain à tous, recruter à tout prix pour remplir les séminaires.

Après la guerre de 14-18 nous voyons Mgr Humbrecth se mobiliser et tenter de mobiliser autour de lui les forces vives de son archidiocèse : contre les lois d’exception. Faire front tous ensemble.

Exit Mgr Gauthey, disparu dans les dernières semaines de la guerre 14-18. Quels objectifs son successeur va-t-il se donner pour défendre les intérêts de l’Eglise, imprimer un nouvel élan malgré les dissentions dans la communauté chrétienne ?

La guerre n’en finit pas. Il faut soutenir le moral, suppléer aux absences, soulager les misères, penser aux hommes au front. L’imagination est convoquée dans tous les domaines.

Correspondance de guerre Les semaines religieuses nous permettent de nous faire une idée des comportements des aumôniers au front, grâce aux lettres adressées à l’évêché, et à d’autres encore.

Nous voici maintenant dans la guerre. Comment l’archevêque Gauthey va-t-il, remplir son rôle. Le voici seul aux manettes. Ses collaborateurs étant au front.

Il nous faut d’abord découvrir où en est l’aumônerie militaire à la veille de la guerre. Est-elle préparée à ce qui l’attend ? Les prêtres, eux-mêmes, y sont-ils préparés, eux qui désormais sont tenus à la conscription depuis la loi Freycinet de 1889.

La guerre de 14-18 va nous occuper pendant au moins 4 émissions tant elle est longue, tant elle est cruelle, tant l’Eglise tient à y tenir son rôle. Aujourd’hui ce sont les prémices, l’avant-guerre. C’est l’époque de Mgr Gauthey, un ardent apôtre du culte du Sacré Cœur.

On a vu la semaine dernière l’Eglise ferrailler contre ses adversaires du dehors. On y reviendra tout à l’heure. Il y a également fort à faire pour neutraliser ceux du dedans. « Père gardez-vous à gauche, Père gardez-vous à droite » disait le duc de Bourgogne à Poitiers en 1356. C’est le mouvement dit du « modernisme ».

Nous nous intéressons aujourd‘hui à la presse en ce début du 20è s. Et pour deux émissions. L’Eglise se soucie désormais de faire connaitre sa doctrine, ses points de vue, ses mises en garde par des moyens qui sont susceptibles de toucher un plus large public que celui des prêches du dimanche. D’autant plus que les journaux se multiplient chez ses adversaires.

Nous allons revisiter les années difficiles évoquées ces deux dernières
émissions, mais cette fois-ci en suivant le cheminement de L’archevêque
Fulbert Petit, à la tête de l’Eglise de Besançon, écartelé entre ses convictions et les exigences romaines.