Sous le figuier RCF - page 5

La Bible nous raconte la Genèse de l'homme dans l'acte créateur, mais comment recevoir cette parole dans un monde à la fois saturé par le savoir scientifique, épris d'autonomie et tenté par l'humanisme athée ?

Le souffle divin nous invite à prendre conscience du statut unique de l'homme. L'homme, interlocuteur privilégié de Dieu, est un être relationnel, doté de parole, liberté et responsabilité. Découverte à travers la Genèse, l'Ancien Testament et le Nouveau Testament.

Benoît Bourgine montre qu'on ne peut séparer la passion et la résurrection du Christ. Il mondre la place centrale du mystère pascal dans toute la Bible. Il explique la descente aux enfers, le troisième jour... Au fond, le Christ apparaît dans sa vérité dans le don qu'il a fait de sa vie.

Dans cette nouvelle série d'émissions 'Sous le figuier', nous cherchons à répondre à rien de moins que la question de savoir 'Qu'est-ce que l'homme' ? Cette première émission présente cet intinéraire d'anthropologie biblique en disant pourquoi il importe, à la fois, d'étuder l'homme et, pour ce faire, d'ouvrir la Bible.

Benoît Bourgine présente Jésus comme unique, médiateur et étranger. Il apporte toute nouveauté en apportant sa propre personne. Cette nouveauté est présentée à Nathanaël sous le figuier (Jn 1,35-2,12) : Jésus est la demeure de Dieu et l'époux de l'Alliance.

Benoît Bourgine parle du double mystère, le mystère de la Trinité et de l'Incarnation ; il évoque les 3 naissances : la résurrection de Jésus, l'engendrement éternel du Fils par le Père, et la naissance virginale. Cette bonne nouvelle n'est-elle pas trop grande et trop belle pour être vraie ?

Benoit Bourgine explique la création à travers 3 termes : la création est un jeu, un risque et une espérance. Les récits d'origine GN 1 et 2 et les Psaumes, en particulier le psaume 104, permettent de percevoir la beauté et la bonté de l'acte créateur.

Benoit Bourgine propose un parcours biblique pour montrer un Dieu père, qui nous appelle gratuitement et qui attend notre réponse. C'est à travers la prière, à la suite de Jésus et à travers le pardon qu'on expérimente la paternité de Dieu.

Benoit Bourgine développe le sens de chacun des mots du premier article : Dieu - le - Père - tout - puissant. Ces mots, aujourd'hui imprononçables, ont un sens très riche et nous dévoilent un amour à la fois puissant et impuissant : Dieu incarné, crucifié et ressuscité.

Benoît Bourgine nous propose un itinéraire biblique pour approfondir le thème de la foi (Je crois en Dieu). Il s’agit de souhaiter voir à la suite de l’aveugle né (Jn 9), de marcher en la présence du Seigneur comme Abraham et de recevoir notre être profond (Ap 2,17).

En cette époque où croire n'est plus évident, comment sortir de notre isolement et dire 'je crois en Dieu'. Nous sommes appelés à croire à plus grand que nous. A l'aide d'images bibliques, Benoît Bourgine explique ce que croire veut dire. Il associe la foi à l'amour, la joie, la justice et la puissance.

Au terme du parcours Sous le figuier de nos quatre lieux de de naissance - la famille, la nature, la nation et l'Eglise - nous cherchons à mettre en évidence la sagesse qui se dégage de ce parcours : ces diverses mises au monde sont là pour la liberté ; la liberté, en retour, ne doit pas oublier ses lieux de naissance.

La figure la plus réussie qui permet au croyant de comprendre la maternité de l'Eglise est celle de la Vierge Marie, mère de Dieu. Marie, Eve Nouvelle, renverse la désobéissance première et reçoit de son Fils Jésus l'éternité bienheureuse. Ainsi nous donne-t-elle à connaître le vrai visage de l'Eglise.

Comment faire la part des choses dans les critiques adressées à l'Eglise ? D'abord, ne pourrions-nous pas nous passer d'elle ? Surtout quand nous voyons les oppositions qu'elle peut susciter dans le monde d'aujourd'hui ? Qu'en est-il par exemple du caractère uniquement masculin de sa hiérarchie ?

Le quatrième et dernier lieu de naissance que nous abordons est l'Eglise, car elle est mère elle assi, mais d'une façon différente de la maman, de la nature ou de la nation. Elle engendre ses enfants par le Baptême, à la vie de Dieu. Comment comprendre cette nouvelle naissance, qui relève non plus de la chair, mais de l'Esprit ?

Dans la Bible, le rassemblement des hommes ne se fait pas par la Tour de Babel mais par la bénédiction donnée à Abraham et qu'éxauce Jésus. Une référence prise à la typologie des religions de Jean-Jacques Rousseau permet de clarifier les rapports de l'Eglise et du pouvoir politique.

La particularité d'une nation contredit-elle l'universalité de notre humanité ? Les droits humains donnent une réponse nétative ; le marxisme donne une réponse positive ; la globalisation également. Comment garder l'équilibre entre le nationalisme et l'universalité abstrante ?

Notre troisième lieu de naissance - la nation - nous fait entrer dans la sphère politique de l'existence. A leur naissance, les êtres humains sont déjà liés entre eux au sein d'un même pays qu'ils appellent parfois leur patrie. Quelle est la consistance de cette entité politique, qui apparaît si étrange aux yeux de notre raison raisonnante ?

L'approche théologique du rapport de l'homme à la nature s'appuie sur la Parole de Dieu. La Bible reconnaît, à l'Origine du monde un Père Créateur ; elle expose la manière dont le Fils récapitule toutes choses en Lui, ainsi que le montrait avec audace le P. Theilard de Chardin; elle est elle-même unspirée par l'Esprit-Saint qui éclaire de l'intérieur notre juste rapport à la nature.