Témoin

Direction l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes dans la Sarthe, lieu incontournable du chant grégorien et de la vie bénédictine. Dom Geoffroy Kemlin est le père abbé de Solesmes depuis 2022. Il porte aujourd’hui l’héritage de Dom Guéranger, le fondateur de la congrégation dont le procès en béatification est en cours. Dom Guéranger qui a non seulement restauré la vie monastique à Solesmes mais qui a été un ardent défenseur de l’unité liturgique. Aujourd’hui une quarantaine de moines vivent au rythme de la règle de Saint Benoît dans ce haut lieu du chant grégorien. Dom Geoffroy est leur père abbé mais il est aussi le Président de la Congrégation de Solesmes compte une trentaine de monastères dans le monde entier. Au micro de Pauline de Torsiac, Dom Geoffroy Kemlin se confie sur son parcours et sa mission.

Olivier Hamelin à 34 ans. Depuis septembre 2025, c’est le responsable du Village de François. Pour découvrir ce lieu hors du commun, il faut quitter le centre de Toulouse, faire une trentaine de km avant de voir apparaître l'abbaye Sainte-Marie-du-Désert en pleine campagne. Cette ancienne abbaye cistercienne a été cédée en 2020 par les moines trappistes à l'entrepreneur social Étienne Villemain pour qu'il puisse créer son premier Village de François*. Ce lieu unique cherche à accueillir la fragilité et à bâtir une communauté fondée sur la fraternité et la dignité de chacun. Olivier Hamelin s'est confié à Pauline de Torsiac.

C’est un curé de campagne qui déborde d'énergie, d'enthousiasme et de projets. D’ailleurs vous aviez peut-être déjà entendu parler de lui il y a dix ans lorsqu’il avait laissé de côté sa soutane le temps d’un saut en parachute. L’abbé Guillaume Soury-Lavergne avait accepté de faire 2.500 m de chute libre dans un objectif bien précis: récolter des fonds pour restaurer un édifice millénaire du Lot.. l'abbaye de Marcilhac-sur-Célé, un joyau architectural. L’abbé Guillaume Soury-Lavergne est prêtre du diocèse de Cahors depuis 20 ans. Il exerce aujourd’hui son ministère à Figeac, petite ville de 10000 habitants avec un ensemble paroissial très grand.. Fort de cette expérience, le prêtre catholique qui n’est jamais à court d’idées et de projets publie aujourd’hui “Convertissons nous, cette mission qui nous est confiée” aux éditions Première Partie. Un ouvrage décapant qui décrit avec réalisme, franchise et humour le quotidien de la vie paroissiale, ses joies mais aussi ses limites. Pour lui, il est urgent de se remettre en question. C'est ce qu'il a confié à Pauline de Torsiac.

Augustin Destremau a 32 ans, il est entrepreneur. Il vient de co fonder Rerum NovAIrum. Une plateforme qui invite les entrepreneurs chrétiens du monde entier à partager leurs bonnes pratiques et à réfléchir aux moyens de mettre l’IA au service de la dignité humaine. Car si la révolution de l'IA offre de vraies opportunités,  un vide éthique et spirituel pourrait bien menacer de détourner cette technologie de sa vocation au service du bien commun.  Et si ce jeune père de famille veut contribuer à faire de l’IA une révolution vertueuse, à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise, c’est sans doute parce que sa vie de foi et ses orientations professionnelles ont pris un tournant décisif après une terrible épreuve.

Entreprendre avec sens. C’est ce qui a poussé le père Stéphane Mayor a créé en juillet 2024 l’incubateur St Joseph. Situé à proximité de la paroisse Notre Dame des otages, le lieu propose des salles de réunion, un coin salon, une cuisine, une terrasse. Un cadre propice pour que les entrepreneurs mènent à bien leur projet, se forment et réfléchissent à la manière dont ils vont diriger leur entreprise à la lumière de l’Evangile. Mais avant de devenir prêtre et de fonder cet incubateur, le père Stéphane Mayor a eu une autre vie. Pour tout dire c’est même assez tard qu’il a véritablement croisé le chemin du christ. Il s'est confié à Pauline de Torsiac.

Pauline de Torsiac reçoit le couple de producteurs et réalisateurs engagés, Steven et Sabrina Gunnell. Leur neuvième film "Sacré-Cœur : Son règne n’a pas de fin” sort au cinéma ce mercredi 1er octobre 2025. Un docu-fiction inédit, puissant, brûlant d’amour qui invite à redécouvrir le message du Sacré Coeur de Jésus révélé et propagé il y a 350 ans par Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial. Sabrina et Steven espèrent que ce message d’amour inconditionnel du Christ ruisselle dans un monde fracturé. Ce sacré de coeur de Jésus, Steven l’a longtemps désiré. Ancien membre du boy's band Alliage, il a connu la gloire puis la descente aux enfers, l’addiction, la solitude avant une conversion foudroyante.

Pauline de Torsiac reçoit le couple de producteurs et réalisateurs engagés, Steven et Sabrina Gunnell. Leur neuvième film "Sacré-Cœur : Son règne n’a pas de fin” sort au cinéma ce mercredi 1er octobre 2025. Un docu-fiction inédit, puissant, brûlant d’amour qui invite à redécouvrir le message du Sacré Coeur de Jésus révélé et propagé il y a 350 ans par Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial. Sabrina et Steven espèrent que ce message d’amour inconditionnel du Christ ruisselle dans un monde fracturé. Ce sacré de coeur de Jésus, Steven l’a longtemps désiré. Ancien membre du boy's band Alliage, il a connu la gloire puis la descente aux enfers, l’addiction, la solitude avant une conversion foudroyante.

Le Père Jean-Yves Ducourneau n’est pas un prêtre comme les autres. Il est aumônier militaire. Il a partagé pendant vingt ans  le quotidien des soldats, dans les camps, en opération, parfois même  jusque sur les lignes de front, du Liban à la Côte d’Ivoire en passant par l’Afghanistan. Là où le danger rôde, là où l’âme vacille, le Padre en treillis est une présence discrète, solide, fraternelle. Il console, il écoute, il soutient… souvent en silence, dans la prière. Il marche aux côtés de ceux qui doutent, qui craignent, qui pleurent, et qui continuent malgré tout à avancer.  Aujourd’hui il publie Voyage au pays des vertus chez Salvator. Un livre dans lequel il a choisi de décortiquer les vertus de l’uniforme.. Vertus s’appliquent au monde militaire mais pas seulement.

Soeur Juliette est religieuse Xavière et humoriste. Elle vient de publier “Bréviaire du Métro aux éditions de l’Emmanuel”. Dans son petit guide de survie spirituelle dans la jungle des transports en commun,Soeur Juliette décrit avec humour et tendresse la réalité du métro : Les rames bondées, les bousculades aux heures de pointe, les odeurs qui vous submergent. En ce jour de grève, vous voyez sans doute de quoi notre religieuse parle. Alors évidemment l’intention de Soeur Juliette n’est pas de se moquer mais au contraire d’observer le concentré d’humanité qui l’entoure et de faire de ces trajets une liturgie des heures de pointe. Avant d’arriver à Paris, Soeur Juliette vivait à Marseille où elle montait régulièrement sur scène pour faire du stand up. Une autre façon de témoigner de sa vocation.. L’humour comme moyen de transmettre la foi.. Voilà ce qui guide soeur Juliette. A tel point qu’elle a décidé de faire un mémoire de théologie sur le rire comme chemin vers Dieu. 

Sœur Juliette Ploquin est religieuse Xavière et humoriste. Elle vient de publier “Bréviaire du Métro aux éditions de l’Emmanuel” Et pour cause: Elle a troqué la scène des comedy clubs marseillais pour celle, tout aussi animée, des transports en commun. Soeur Ju qui avait l’habitude de tout faire à pied dans la cité phocéenne se retrouve contrainte de prendre le métro parisien plusieurs heures par jour, aux heures de pointe. Le métro qui sent mauvais ou les gens se retrouvent entassés, et où l’on se sent comme une chaussette dans une machine à laver. Soeur Juliette croque avec humour la réalité du métro, elle est surtout interpellée par les visages, attitudes, fragilités qui l’entourent, le concentré d’humanité croisé dans les couloirs du métro. Alors elle décide de faire de ce temps de trajet une liturgie. Car finalement comme à la messe dans le métro on fait toujours les mêmes gestes dans le même ordre, à la même heure.

A l’occasion de la canonisation de Carlo Acutis, Delphine Lafontaine a choisi de réaliser un buste en terre cuite du jeune saint italien. La sculptrice a ouvert à Pauline de Torsiac les portes de son atelier parisien où l'œil est aimanté par le regard et le sourire de celui que l’on surnomme le geek de Dieu. Pour elle, foi et art sont inextricablement liés.