A deux jours du second tour des élections législatives, retour sur les enjeux de ce scrutin. On prédit déjà un résultat historique pour la République en Marche. Emmanuel Macron devrait obtenir, sans difficulté, une large majorité à l'Assemblée nationale. Pour les autres partis, la tâche s'annonce compliquée. Les candidats Les Républicains-UDI veulent obtenir un groupe le plus large possible. Le PS espère limiter la casse et veut faire mieux que la France insoumise. Quant au Front national, son espoir de créer un groupe parlementaire s'est envolé et son objectif c'est d'éviter le chaos.
Le président de la République devrait donc pouvoir gouverner en ayant les coudées franches. Depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron veut marquer la rupture. Une rupture avec François Hollande d'abord. Puis avec la mise en place de son gouvernement. Il a nommé un Premier ministre de droite et c’est quelque chose d’incroyable hors cohabitation, c’est la première fois.
Deux réformes emblématiques. Il y a d’abord le projet de loi de moralisation de la vie publique, porté par François Bayrou et présenté mercredi en Conseil des ministres. Cette réforme est assez consensuelle, et devrait surtout être un bel argument de campagne pour les candidats La République en marche (LREM) aux législatives. En revanche, pour la réforme du Code du travail, cela va être plus compliqué.
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