Faille de sécurité : nos données de santé en danger
Fin février 2021, 500 000 français ont été victimes de la cyberattaque menée par des hackers sur les informations pourtant confidentielles de 28 laboratoires d’analyse médicale.
Parmi eux, 300 000 Bretons ont vu s’afficher leur nom, leur numéro de téléphone et leur adresse, mais aussi des données de santé sur le « dark web », cette partie d’internet où se déroulent de nombreux trafics à l’abri des regards.
La section cybercriminalité du parquet de Paris a ouvert jeudi dernier une enquête. De son côté, la Cnil, la Commission nationale de l'informatique et des libertés, a lancé des contrôles pour déterminer s’il y a eu des manquements de la part des laboratoires concernés et du groupe Dedalus, éditeur du logiciel informatique qu’utilisaient ces laboratoires.
Les risques sont nombreux, ces données risquent d’être utilisées pour mener des campagnes de phishing ciblé (hameçonnage) d’usurpation d’identité,ou de trafic de fausses cartes vitales.
Rcf Alpha a recueilli le témoignage de Clément Domingo. Ce consultant en informatique rennais, également connu comme hacker éthique sur les réseaux sous le pseudo SaxX, a suivi heure par heure la progression de cette fuite de données pour alerter l’opinion des dangers potentiels.
Pour aller plus loin, nous entendrons également Tiphaine Leduc. Elle est coordinatrice de la filière cybersécurité au sein de Bretagne Développement Innovation, une agence de développement économique et d’innovation en entreprises pour la région Bretagne. Elle nous expliquera que ces cyberattaques prennent une nouvelle ampleur. Elles touchent désormais le citoyen.