Mardi matin, 28 janvier, les locaux à Nice de la Régie parcs d’Azur ont été perquisitionnés par la police judiciaire dans le cadre de l’affaire liée à la statue de Jeanne d’Arc, située en face de l’église éponyme à Nice.
Cette perquisition fait suite à une lettre adressée en février 2024 par Jean-Christophe Picard, élu d’opposition à la mairie de Nice, au procureur de la République. Dans cette lettre, il demandait l’ouverture d’une enquête sur un éventuel favoritisme dans l’attribution du marché à l’atelier Missor pour la réalisation de la statue. Cette demande semble avoir retenu l’attention des autorités judiciaires. La justice pénale s'intéresse à Jeanne d'Arc.
L’avocat de parcs d’Azur, maître Hervé Letellier, a déclaré, dans un communiqué, que la régie avait “communiqué aux agents de police judiciaire l’ensemble des éléments sollicités en sa possession”.
Le 15 janvier dernier, le tribunal administratif avait déjà annulé le contrat entre la régie parcs d’Azur et l’atelier Missor, après avoir constaté un manquement grave aux règles de la commande publique. Le tribunal avait reproché l’absence de mise en concurrence pour la réalisation de l’œuvre.
Malgré ces nouveaux développements, la Régie parcs d’Azur ne semble pas prête à renoncer. Dans un communiqué publié par son avocat, elle affirme qu’elle continuera à mobiliser “l’ensemble des moyens juridiques et légaux pour contester la décision du tribunal administratif”.
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