L’arrivée au pouvoir, très contrôlé par les militaires birmans, d’Aung San Suu Kyi laissait espérer une sortie apaisée de la dictature. En fait, la marge de manœuvre du Prix Nobel de la Paix est très réduite et ne lui permet pas de calmer les nombreuses tensions entre communautés ethniques. La tragédie des Rohingyas est la mise en avant la plus dramatique d’une situation qui reste explosive.
Ecouter les explications de la trésorière de l’association Info Birmanie, Dominique Falconi :
Aujourd’hui près d’un million de Rohingyas, communauté musulmane discriminée par les nationalistes bouddhistes, ont du se réfugier au Bangladesh dans des conditions exécrables, sans qu’aucune action ne puisse être menée pour arrêter ce qui s’apparente à un génocide.
Le pape François a déployé toute son expérience diplomatique pour ne pas aggraver la situation, tout en cherchant à susciter le renforcement de la solidarité en faveur des Rohingyas.
Il est aussi venu apporter son soutien aux Eglises locales victimes, elles aussi, de discriminations.
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