En ce début d'année, la ville sous-préfecture, 6500 habitants, se retrouve sans ophtalmologue.
Nouveau coup dur pour la démographie médicale dans le Livradois. Depuis le 1er janvier la ville sous-préfecture d'Ambert ne compte plus d'ophtalmologues, suite au départ en retraite d'un couple de praticiens. Pour la patientèle, cela signifie désormais avaler beaucoup plus de kilomètres et se rabattre sur les professionnels disponibles à Issoire, Clermont-Ferrand ou encore au Puy-en-Velay. Voire se rabattre sur les possibilités d'accompagnement en télé-ophtalmologie. Pour les opticiens de la ville, c'est aussi une période d'incertitudes qui s'installe. Marc Cussac est adjoint au maire en charge de la solidarité. La ville qui va évidemment tout faire pour attirer rapidement un successeur :
Le défi reste de taille pour continuer à attirer des médecins. Même si depuis quelques mois, de Arlanc à Olliergues en passant par Ambert, des maisons de santé pluridisciplinaires sortent les unes après les autres afin de renforcer le pouvoir d’attraction. « On a une bonne couverture désormais de ce côté-là, des bâtiments neufs, opérationnels. Parfois financés par les collectivités comme à Arlanc, parfois par le privé » note Marc Cussac. Qui espère que la nouvelle maison de santé d’Ambert, inaugurée au printemps dernier, passera rapidement un cap en nombre de médecins généralistes :
Il y a deux mois, l’association de défense des consommateurs UFC Que choisir 63 pointait, dans une étude, que plus d’un quart des Puydômois vivaient dans un désert médical pour l’ophtalmologie, avec des délais de prise de rendez-vous allant de 6 mois à près de deux ans.
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