Pendant l'été, les sanctuaires ont renoué le contact avec les pélerins, et les touristes. Une affluence plus que bienvenue après un confinement qui aura laissé des traces, économiques surtout. Illustration dans le Lot. RCF a pris le pouls du sanctuaire de Rocamadour, magnifique cité mariale perchée sur la falaise abrupte du canyon de l'Alzou.
La cité religieuse et sa vierge noire fascine. Plus d’un million et demi de visiteurs font le détour chaque année par Rocamadour. Mais la crise sanitaire a changé la donne, cette année. Le sanctuaire a été déserté au printemps et il aura fallu attendre la mi-juillet pour voir revenir les touristes. Un vrai soulagement pour le père Florent Millet, recteur du sanctuaire de Rocamadour.
Malgré une forte affluence entre le 15 juillet et le 15 août, la crise sanitaire laisse un trou dans les recettes de ce sanctuaire qui vit essentiellement de la vente des cierges et de la quête. Il manque aujourd'hui un tiers du budget du sanctuaire.
Si le sanctuaire de Rocamadour fait les frais de la crise du Covid-19, la vallée des Saints en Bretagne a plutôt tiré son épingle du jeu. Située dans la région du Poher, à la frontière entre le Finistère et Côtes-d’Armor, cette île de Pâques bretonne abrite aujourd’hui 140 statues de saints bretons en granit. Saint Tugdual, Saint Malo, Saint Brieuc.. Ces statues sont imposantes. Elles mesurent entre 5 et 7 mètres de haut.
Un hommage aux saints fondateurs bretons et à la dévotion populaire qui les accompagne. Et le succès est au rendez-vous. Le site reçoit en moyenne 400.000 personnes par an. Cette année, malgré l’épidémie de coronavirus et le confinement, la fréquentation a augmenté de 20% comme le confie Philippe Abjean le fondateur de la vallée des Saints au micro de Pauline de Torsiac.
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