11000 policiers, 6000 militaires. Les autorités boliviennes sont sur le pied de guerre pour accueillir le pape à El Alto, la ville andine située à 4000 mètres d’altitude où se trouve l’aéroport de La Paz, la capitale bolivienne.
Des bouteilles d’oxygène ont même été prévues sur le parcours du pape au cas où François qui ne vit qu’avec un seul poumon, rencontre des difficultés pour respirer à si haute altitude. À La Paz, le pape restera six heures. Il visitera la cathédrale principale et s’entretiendra avec le président Evo Morales.
Le Pape se rendra ensuite jeudi à Santa Cruz, capitale économique du pays. Il y célébrera une messe sur une place publique.
Et puis ce sera sans doute l’un des temps forts de cette étape bolivienne, la visite de la prison de Palmasola. Cet établissement qui accueille près de 5000 personnes est réputé pour être l’un des plus dangereux et surpeuplé du pays. En 2003, elle fut le théâtre de violentes émeutes qui ont fait plus de trente morts.
Le Pape doit aussi participer à la deuxième rencontre mondiale des mouvements populaires, rassemblant notamment des paysans, des Indiens et des ouvriers. La première rencontre du genre s’était tenue fin octobre au Vatican. Dans un discours particulièrement vigoureux, le Saint-Père avait affirmé que la terre, le logement et le travail étaient des droits sacrés.
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