"D’abord dire qu’il y avait urgence. Il y avait beaucoup d’immobilisme dans le pays, et que le vote qui s’est exprimé l’an dernier dans le cadre de l’élection présidentielle et des législatives était un vote qui demandait au gouvernement d’agir rapidement. C’est pour cela que l’on a ouvert tous ces chantiers en même temps. Nous voulons bâtir une société de l’émancipation. Nous voulons permettre à chaque individu de se réaliser dans sa vie professionnelle et personnelle. C’est ça le projet porté par le président de la République" explique Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement.
"Non. Il fallait lancer de grandes transformations. Il y a eu une révolution politique. Elle s’est faite dans les urnes. Il y a eu une révolution économique à l’été et l’automne dernier. On a réconcilié le capital et le travail. Il fallait lancer cette deuxième révolution très vite pour qu’elle puisse porter ses effets. Et puis on va engager une transformation profonde de notre modèle social" ajoute Benjamin Griveaux citant la réforme des retraites, de la formation des jeunes et des chômeurs. «Ce n’est pas une première année que se joue un quinquennat mais vous ne donnez pas le sens de la transformation profonde si la première année vous ne donnez pas une impulsion très forte" précise le porte-parole du gouvernement.
"Il invitait les catholiques à s’engager comme il a eu l’occasion de le faire auprès d’autres communautés religieuses. Il est important que les communautés puissent s’exprimer dans le cadre du débat public. Il y a par exemple les Etats Généraux de la Bioéthique qui se sont tenus depuis quelques mois. Il est important d’entendre tous les points de vue parce que chacun vit sa foi à sa manière" conclut-il.
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