Berlin: les évêques de France expriment leur compassion pour les victimes

Parmi elles, celle de la Conférences des Evêques de France. Son porte-parole, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, répondait mardi 20 décembre aux questions de RCF. "La première réaction que nous avons est d’être proche des victimes, de ceux qui ont perdu la vie dans cet attentat, de ceux aussi qui sont blessés et de leurs familles" déclare-t-il en premier lieu.

La deuxième réaction, ajoute-t-il, "c’est de croire, parce qu’il depuis plusieurs mois il n’y avait pas eu d’attentats en France, que peut-être que le terrorisme s’était éloigné. Et ce n’est pas vrai. Et nous savons qu’il sera présent durant de longs mois, peut-être durant de longues années. Il est très important de penser qu’il n’y a pas de sécurité maximale possible et donc important que l’ensemble des Français soient confiants de leur responsabilité quant à la vigilance par rapport à ça."

Enfin, Mgr Ribadeau Dumas explique que "si la piste d’un attentat revendiqué par Daech se confirme, il est important que toutes les autorités internationales prennent toutes les mesures nécessaires pour que l’action néfaste qu’ils veulent avoir puisse être supprimée".

L’événement, qui n’a pas été revendiqué comme une attaque terroriste à Berlin, a fait une douzaine de morts et 48 blessés selon un bilan officiel qui n’est bien entendu que provisoire. Les autorités privilégient toutefois la piste de l’attentat, notamment du fait du modus operandi, très proche de celui de l’attaque qui a frappé Nice, en France, le 14 juillet dernier.

Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, porte-parole de la Conférence des Evêques de France: