Bientôt la canicule ?

Alors bientôt la canicule ?
Tous les éléments sont là. Juste un rappel sur ce qu’est une canicule : La canicule est définie par 3 jours et 3 nuits sans baisse de la température. 
La canicule est produite soit par un vent du Sud qui vient d’Afrique du Nord, soit par un anticyclone sur la France qui bloque l’air chaud et en fait un réservoir de chaleur.
Cela est amplifié lorsque les sols sont secs, ce qui est le cas cette année. 
C’est une tendance très nette, ces 5 dernières années on a connu des étés très au dessus des normales saisonnières. 
Quatre étés de canicules rappellez-vous : 2015, 2017, 2018, 2019... L’an passé en France on avait battu des dizaines de record… 
Il va faire chaud, très chaud, même si l’océan atlantique peut encore chez nous atténuer la hausse. 
Ces temps de canicules étaient prévus par les météorologues
Ces températures anormalement élevées correspondent même au scénario le plus pessimiste des scientifiques qui annonçaient déjà depuis 30 ans qu’en 2025 en France nous aurions des températures plus chaudes de 2 à 3°.
En résumé, les températures augmentent depuis les cinq dernières années / et ces douze derniers mois sont atypiques… lesquels n’étaient attendus qu’en 2025-2030.
Alors que peux t on faire ? ! Les climatologues ont déclaré l’état d’urgence climatique, c’est leur job. A titre individuel, pour limiter la hausse, ce qui pèse le plus, c’est de changer notre propre moyen de transport /et aussi ne pas déposer notre argent dans les banques qui financent les énergies fossiles. Notre action personnelle compte pour 20-30 % , il reste 70 à 80 % des actions qui doivent être mises en oeuvre par les décideurs politiques et là cela dépend de leur éthique de responsabilité... 
J’ai aussi interrogé ce matin le bureau d’études la 5ème Saison qui conçoit les jardins en Anjou / Maxime Scouarnec et Catherine Boudet, face aux canicules, préconisent de moins arroser son jardin. Parce qu’une plante moins arrosée va faire pousser ses racines plus en profondeur pour trouver l’humidité. «  On arrose les deux-trois premières années et ensuite la plante doit se débrouiller toute seule » . Cette recherche d’autonomie se retrouve aussi dans le choix des espèces plus rustiques et l’acclimatation de plantes méditerranéennes voire tropicales. 
Une « bonne » nouvelle pour boucler cette chronique si on publie le « pourquoi" : 
on plante de plus en plus d’abricotiers, et bientôt on plantera des citronniers en Anjou !