Le 12 juin, c'est à l'Arkéa Arena de Floirac que se tiendra la finale du championnat de France de Breaking. Les vainqueurs des finales inter-régionales s'affronteront en face à face lors de cette journée pour être sacré champion de France.
« Spectaculaire » ! C'est le mot que l'on pourrait utiliser pour définir le Breaking, aussi appelé Breakdance. Cette danse, issue de la culture hip-hop il y a près d'une cinquantaine d'années, sera à l'honneur le 12 juin prochain lors de la finale du championnat de France de Breaking qui aura lieu à l'Arkéa Arena de Floirac.
Cette finale fera également office d'étape pour la sélection des BBoys et des BGirls, c'est-à-dire des danseurs de Breaking, pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, en 2024. Car cette discipline fera bel et bien son entrée aux JO dans deux ans, la consécration pour ce sport né dans les ghettos américains au début des années 1970.
Charles Ferreira, président de la Fédération Française de Danse, explique qu'« aujourd'hui cette discipline est sortie des quartiers et [...] on peut dire qu'elle touche toute la jeunesse. C'est une discipline à la fois sportive, artistique, mais aussi spectaculaire. » De quoi témoigner de la démocratisation du Breaking en France et à l'international.
Pour Omar Remichi, manager du groupe Last Squad, champion du monde en 2019 et désormais référent pour la commission Breaking, est reconnaissant de voir le Breaking hissé au niveau de sport olympique. « C'est une belle finalité qu'on reconnaisse que le Breaking est un sport de haut niveau, que les capacités intellectuelles, créatives et physiques du Breaking sont de haut niveau. »
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