En vue des élections régionales et fédérales de juin 2024, l'asbl Infirmiers de rue publie son mémorandum politique. Sa revendication principale ? La fin du sans-abrisme à Bruxelles. Comment ? En leur donnant un accès prioritaire au logement sociale.
En 2022, la Région de Bruxelles-Capitale a enregistré un nombre sans précédent de 7 134 personnes sans-abri et mal-logées, dont 809 se trouvaient dans l'espace public. Des chiffres en constante augmentation. Depuis 2008, dit le communiqué d'Infirmiers de rue, le nombre de sans-abris et mal logés en région bruxelloise a quadruplé. Cela montre l'urgence à agir.
5 pour cent de logements sociaux pour les sans-abri
L'asbl propose donc d'instaurer un quota prioritaire de 5 pour cent de logements sociaux réservés pour le public sans-abri au sein des Sociétés Immobilières de Service public. L'objectif est clair : offrir un logement stable aux personnes les plus vulnérables afin d'assurer leur réinsertion dans la société. Cette revendication est soutenue par diverses organisations du secteur du sans-abrisme et du droit au logement, dit encore le communiqué d'Infirmiers de rue.
Une politique coordonnée, qui prend aussi en charge la santé mentale
A côté de cette revendication forte, Infirmiers de rue présente deux autres revendications dans son mémorandum. D'une part, la nécessité de garantir un accompagnement de qualité en santé mentale. Il faut, dit l'association, augmenter les financements et la capacité des services de prise en charge. Et d'autre part, développer une politique régionale coordonnée, la problématique du sans-abrisme se trouvant au carrefour de politiques diverses.
Ecoutez en son les explications de Adrienne Vanyve, Responsable Plaidoyer d'Infirmiers de rue, contactée par Oscard Blanchard
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