Budget 2025 à Nice: les oppositions font des propositions

Le maire de Nice a défendu un taux de fiscalité stable qui n'augmentera pas mais qui ne baissera pas à Nice en 2025 après la hausse de l'an dernier. Ainsi la taxe foncière sur les propriétés bâties sera de 35%, aussi de 38% sur les non-bâties. La taxe d'habitation sur les résidences secondaires est prévu à 25%. 

Augmenter la taxe d'habitation sur les résidences secondaires ? 

"Arrêtons nous sur l'action pour le logement: les niçois voient leurs conditions se détériorer. J'ai comparé ces chiffres avec Paris: 19% Paris, Bordeaux 10,9%, nous 24%" dit Fabrice Decoupigny qui estime qu'il y a urgence. Pour lui: "le taux de fiscalité n'est pas suffisant" sur les résidences secondaires. "Je propose de faire passer le taux de 25 à 35% pour les résidences secondaires" lance l'élu écologiste. En appliquant ce taux c'est "33 millions d'euros supplémentaires" explique Fabrice Decoupigny qui souhaite "permettre à des logements de revenir sur le marché".

Il s'agit "d'une chasse aux habitants" selon le 1er adjoint au maire de Nice, Anthony Borré qui estime que les Ecologistes "cherchent des bouc-émissaires". Pour Christian Estrosi, il faut refuser le fait "que les Niçois supportent deux fois les efforts demandés par le Gouvernement aux Français. Une première fois comme citoyen français ; une seconde fois comme citoyen de Nice". 

Le groupe Retrouver Nice propose de vendre le stade

L'élue Valérie Delpech du groupe Retrouver Nice estime que c'est "l'endettement pour le n'importe quoi qu'il en coûte" qui est présenté dans le budget. Proposition de Valérie Delpech: "l'exploitation de l'Allianz Riviera est dans le rouge" affirme l'élue qui estime que les concerts rapportent plus que le sport. Pour elle, il faut "profiter de la bonne santé de l'OGC Nice pour leur proposer de racheter le stade" et "ainsi alléger la dette de la ville". 

Opposition de Marc Concas à ce propos qui rappelle le sérieux de la ville: "les actifs immobiliers de la ville c'est 3 milliards d'euros". La capacité de remboursement de la ville "force le respect" dit l'adjoint au maire.