JavaScript is required
Partager

"Celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera" (Lc 9, 22-25)

RCF,  - Modifié le 18 février 2021
Prière du matin"Celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera" (Lc 9, 22-25)
"Celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera" Méditation de l'évangile (Lc 9, 22-25) par le père Emmanuel PIC Chant final: "La voix du Seigneur m'appelle" par Sébastien DEMREY, Jimmy LAHAIE et Andrée GRISE
michal-galezewski-UNSPLASHmichal-galezewski-UNSPLASH

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Il leur disait à tous :
« Celui qui veut marcher à ma suite,
qu’il renonce à lui-même,
qu’il prenne sa croix chaque jour
et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra ;
mais celui qui perdra sa vie à cause de moi
la sauvera.
Quel avantage un homme aura-t-il
à gagner le monde entier,
s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
 
Source : AELF

Méditation Père Emmanuel Pic

Ces paroles de Jésus ont alimenté une légende noire : celle d’un christianisme doloriste et morbide, qui prêche le culte de la souffrance pour obtenir le salut. Plus ça fait mal, plus ça fait du bien. Tout cela a été soutenu par les images sans équivoque d’un Christ en croix en proie aux plus grandes souffrances, par le culte des martyrs et l’insistance mise sur les raffinements de cruauté dont ils ont été victimes, et par l’idée tenace qu’on obtient son salut à force d’efforts sur soi-même et de sacrifices intimes.

Est-ce bien cela que veut dire Jésus quand il annonce sa mort à ses disciples ? Quand il leur demande de porter leur croix et de renoncer à eux-mêmes ? Nous le savons, Jésus n’a pas cherché à mourir de cette manière. Il a souvent prêché le don de soi comme idéal de vie humaine, mais dans le cadre de l’amour : quand il parle de tout donner, de donner sa vie, il ne parle ni d’héroïsme, ni de mort, il invente une nouvelle manière de parler de l’amour – aimer, c’est tout donner, et donc se donner soi-même. Quand on aime vraiment, ça va tout seul. Enfin, il ne demande pas à ses disciples de porter sa croix, mais de porter leur propre croix.

Inutile donc de chercher la souffrance : chacun a sa croix à porter, et c’est bien suffisant. Jésus a eu la sienne, elle a été lourde, mais il ne l’a pas choisie. La voie royale est celle de l’amour, chemin de bonheur par excellence.

Les paroles que Jésus prononce ici sont des paroles de sagesse. Elles nous disent que les difficultés, la souffrance, la mort, font partie de la vie, et que les nier ou chercher à tout prix à les éviter ne permettent pas de vivre dans la vérité. Elles nous disent que le chemin de vie humaine le plus authentique est celui qui consiste à découvrir ce qu’est l’amour : le don de soi à ceux qu’on aime.
 

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.