Hélène Bovalis, présidente de l'association Paca pour demain, installée à Saint-Cézaire-sur-Siagne, alerte sur une perte de biodiversité. Elle souhaite développer son centre de soin, qui ne peut plus, pour l'instant, accueillir tous les animaux en détresse.
Paca pour demain est une association, c'est aussi un centre de soin pour la faune sauvage qui accueille 1250 animaux par an depuis 2022. "On ne peut toutes les prendre parce que nous avons une capacité d'accueil limité" dit Hélène Bovalis qui a "80% d'accueil" sur les espèces protégées.
Du travail tous les jours mais surtout "de mars à l'automne". Hélène Bovalis, présidente de l'association Paca pour demain, explique qu'il y a de plus en plus d'espèces en danger comme "Le martinet, les hirondelles, les hérissons" victimes de l'avancée de l'être humain sur la nature. Aujourd'hui, Paca pour demain cherche à faire face au nombre d'animaux blessés. Avec un budget de 140 000 euros par an, une personne est embauchée à temps plein pour s'occuper des soins. Hélène Bovalis estime qu'il faut plus de moyens et demande "aux entreprises du privé de se mobiliser sur cette question".
Les Alpes-Maritimes, un département très riche en biodiversité, n'a qu'un seul centre de soin. Mais un deuxième centre de soin va voir le jour sur la commune de La Trinité, à l'ouest du département "pour être au plus près des animaux en danger". Désormais "il faudra recruter, équiper les lieux avec des boxs, des couveuses, des éleveuses, des enclos, c'est très ambitieux mais on espère que ce sera plus facile pour les animaux de l'est du département en 2025". Aujourd'hui, ils ne sont que trop peu sauvés. Le projet est porté par l'association Paca pour demain avec le soutien de la métropole Nice Côte d'Azur. Le centre de soin reçoit plus de 9000 appels par an.
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