Le maire de Nice, Christian Estrosi, a rencontré les riverains du chantier de la Promenade du Paillon saison 2. Comme pour tout chantier, les nuisances agacent. La bonne nouvelle ? Il n'y a pas de retard sur le calendrier prévisionnel.
Un café avec des habitants qui subissent le chantier de la destruction d'Acropolis. Ce matin du 17 novembre, Christian Estrosi, le maire de Nice fait un échange avec une dizaine de personnes. "On m'a appelé pour me proposer de venir mais je n'ai pas trop de nuisances, mon appartement est dos au chantier" indique une niçoise invitée pour l'occasion. Peu de questions, si ce n'est sur la future salle qui remplacera celle actuellement éventrée par les engins de chantier.
On fait le tour, le chantier avance et l'arrière du bâtiment laissera bientôt la place à la deuxième partie de la coulée verte: la Promenade du Paillon saison 2. Les habitants de Gallieni ont du soleil sur les façades, les futurs arbres plantés auront des réserves d'eau. Tout est expliqué en un peu plus d'une heure de visite.
Ici, ça tremble
Une fois la visite terminée, le chantier a repris son rythme classique. C'est ce qui est constaté avec la sortie de l'immense pince de la salle Apollon pour retourner détruire des pièces adjacentes. Un immense nuage de poussière s'élève dans le ciel niçois malgré la présence de deux brumisateurs grand format censés écraser ce qui peut être respiré par les riverains. "Ici, ça tremble, ça nous inquiète, on regarde le plafond dans ce cas-là" nous indique un riverain de la rue Gallieni et nous le constatons lorsqu'un immense morceau du bâtiment chute lourdement au sol dans un grand fracas.
On ne peut pas ouvrir la fenêtre
Ouassila est désemparée. Quand elle a vu le micro de la radio dans la rue, elle a tenu à parler. "C'est sale, c'est dégueulasse, on ne peut pas ouvrir la fenêtre, regardez ma maison comment elle est, regarde cette poussière, on ne peut pas sortir, on ne peut rien faire, c'est malheureux. C'est dégueulasse, ça fait triste, mon fils il est malade, on a de l'asthme, moi je trouve c'est jeter de l'argent en l'air" dit-elle avec force.
La maire de Nice, Christian Estrosi explique que "dans les jours qui viennent" l'aspersion d'eau sera renforcée pour que "cet effet poussière soit moins ressenti". La poussière sur Gallieni: "c'est une réalité" dit-il en expliquant être allé à la rencontre des riverains et commerçants. Les rafales de vent de ces derniers jours n'ont pas aidé "malgré les quantités d'eau propulsées" explique Christian Estrosi. Bonne nouvelle pour les habitants, les nuisances ne devraient pas durer plus longtemps que prévu: "nous n'avons pas pris un jour de retard" dit le maire de Nice.
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