Une nouvelle crèche nommée les Petits parapluies a été ouverte en septembre à Cherbourg, près de la base navale. 90 % des places sont réservées aux enfants de militaires.
La nouvelle structure d'accueil, appelée les Petits parapluies, ouverte le 5 septembre à Cherbourg-en-Cotentin, ressemble à toutes les autres crèches. À une différence près, sur les 40 places, 36 sont réservées aux enfants des employés de l’armée. Les quatre places restantes sont disponibles pour d’autres enfants cherbourgeois. Il existe 53 crèches de ce type en France, géré par IGESA, l’Institution de Gestion Sociale des Armées. « Cela fait partie des actions du ministère des Armées dans le cadre du plan Famille 2 pour faire en sorte que les personnels militaires et civils qui viennent servir dans une garnison puissent le faire en ayant la sérénité que leur famille s’y sente bien également et que leurs enfants grandissent dans de bonnes conditions », explique le vice-amiral d'escadre Benoît de Guibert, préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Cette crèche a vu le jour grâce à un partenariat entre la ville, la Marine nationale et la caisse d’allocations familiales. « Ça permet à la fois d’offrir de nouvelles places en crèche à Cherbourg et cela participe à l’attractivité de la ville pour attirer les futurs marins », ajoute Benoît Arrivé, maire de Cherbourg.
Avant l’ouverture des Petits parapluies, il y avait déjà des berceaux réservés aux enfants de militaires dans deux crèches municipales de Cherbourg. « Nous développons de manière intensive l’accueil des jeunes enfants. Depuis 7 ans, nous avons augmenté de 40 % le nombre de berceaux, soit avec une crèche comme ici à Cherbourg, soit en passant des conventions avec des crèches municipales, soit avec un dispositif d’assistantes maternelles que nous subventionnons dès lors qu’elles accueillent des enfants de militaires », explique Thibaut de Vanssay, directeur des ressources humaines du ministère des Armées.
Parmi les 17 salariés de la structure d’accueil, deux sont des anciens employés de l’armée, un vrai plus pour Caroline Jouan, la directrice des Petits parapluies : « C’est une vraie richesse pour nous de les avoir, ils nous permettent de mieux comprendre ce monde et connaissent les contraintes que rencontrent les familles qui viennent d’être mutées ici ». Parmi les deux anciens militaires, la directrice adjointe Dolores Djedid. Il y a quelques mois, elle et son conjoint, également employé de l’armée, ont pu bénéficier d’une crèche IGESA : « On avait la contrainte du travail de nuit, se lever tôt le matin... Et les crèches répondent aux mêmes valeurs que l’armée, on se reconnaît dans la confiance apportée aux professionnels, dans la rigueur militaire, c’est rassurant». En Normandie, une crèche IGESA devrait également voir le jour du côté d’Évreux.
Suivez l’actualité nationale et régionale chaque jour
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !