Titouan Monnier et Marina Golenko surfent encore sur la vague de leur premier film autour de la légende d’Arlempdes. Mais le couple planche désormais sur une nouvelle idée : un long-métrage autour de la bête du Gévaudan. Début du tournage en 2026.
Les amateurs d’histoire locale et de légendes devraient être ravis. Titouan Monnier et Marina Golenko, les réalisateurs du film Arlempdes, la légende du premier château de la Loire, dévoilent un nouveau projet. Cette fois, le couple entend proposer un long-métrage autour de la bête du Gévaudan. « C’est la transition parfaite entre l’histoire locale comme avec Arlempdes, mais qui touche aussi le national », explique Titouan Monnier. Avec ce film, les deux jeunes réalisateurs veulent voir « plus grand » après le succès d’Arlempdes. Le film a déjà été vu par plus de 6 000 personnes.
Pour ce nouveau long-métrage, les deux réalisateurs délèguent l’écriture du scénario. Ils veillent cependant au grain. L’enjeu pour eux : rester fidèles le plus possible à l’histoire connue de la bête du Gévaudan. Pour cela, le couple « fait beaucoup de recherches, on lit des bouquins, on fait des rendez-vous avec des spécialistes de la bête », avance Titouan Monnier. Pour le moment, le projet en est encore à ses débuts.
Mais une chose est certaine : les deux professionnels veulent passer un cap avec ce nouveau projet. « On veut garder l’esprit familial d’Arlempdes mais en se professionnalisant encore plus », explique Titouan Monnier. L’idée est de pouvoir tourner « sur plusieurs mois et pas seulement trois semaines ». Titouan Monnier et Marina Golenko souhaitent aussi développer leurs équipes techniques. « On était une quinzaine sur Arlempdes, si on était 30, ça serait bien », avance le jeune réalisateur.
Cette fois, l’ambition est d’en mettre encore plus plein la vue aux spectateurs. Le couple « espère avoir un budget plus conséquent ». Notamment en faisant appel à plusieurs financeurs. Avec le secret espoir « de pouvoir attirer une tête d’affiche, ça pourrait être sympa », glisse, dans un sourire, Titouan Monnier. Pour le tournage, les lieux sont en cours de calage. Le film sera tourné « sur la Haute-Loire, la Lozère et l’Ardèche ». Certaines scènes, notamment celles enneigées, devraient être réalisées directement depuis Les Estables. Les deux réalisateurs souhaitent débuter le tournage « en janvier, février 2026, ce serait idéal ».
En attendant, leur premier film est toujours visible dans plusieurs cinémas de Haute-Loire. Une bande dessinée sur le film devrait sortir en 2026 pour « toucher un nouveau public ». Des DVD sont aussi dans les cartons, « étrangement, on a beaucoup de demandes ».
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