Clermont-Ferrand : "30 policiers municipaux en plus d'ici la fin du mandat"

C'est un sujet qui a rythmé la campagne des dernières élections municipales : la sécurité et les moyens alloués à la police clermontoise. La police municipale, un maillon déterminant de la chaîne de sécurité et de tranquillité publique.

"C'est une police du quotidien et de la proximité, c’est une police de la prévention qui agit autant que possible par la médiation pour réduire les tension" indique Olivier Bianchi, maire (PS) de Clermont-Ferrand.

Répondre aux inquiétudes des policiers

La coopération avec la Police nationale s’est intensifiée dans un contexte de hausse de la délinquance (+15% depuis 5 ans concernant les poursuites judiciaires). La délinquance juvénile est en hausse, de 16 à 19% de mineurs mis en cause sur la même période.

"Le 13 novembre j’ai reçu l’ensemble des policiers municipaux. J’ai entendu leur peur et leur volonté de disposer d’équipements de sécurité supplémentaires, d’un armement mieux proportionné au risque encouru" pousuit le maire dans un communiqué.

Toujours pas d'armes létales à Clermont

Lors de la campagne électorale, les candidats en présence ont eu des positions plus ou moins claires sur la question de l’armement de la police municipale. "J’ai pour ma part très explicitement exclu tout armement létal des policiers" rappelle Olivier Bianchi.

Pour apporter une réponse aux policiers craignant pour leur sécurité physique, les agents seront dôtés d’armes non létales supplémentaires, notamment de pistolets à impulsions électriques.

30 policiers municipaux supplémentaires

Les 46 agents de la police municipale accomplissent leurs missions de 6h30 à 20h du lundi au samedi. 30 policiers supplémentaires seront recrutés durant ce mandat, portant l'effectifs de 46 à 76. "Cela nous permettra d’étendre les plages d’intervention de la police municipale" poursuit le maire de Clermont.

En outre, des négociations avec l’Etat autour d’un contrat de sécurité intégré doivent être engagées. Elles doivent déboucher sur un accord listera les moyens supplémentaires que la Ville et que l’Etat mettront en œuvre.

Et Olivier Bianchi de conclure : "Cette négociation doit nous permette enfin d’obtenir des réponses claires de la part du Gouvernement. ​4 mois après, ma demande d’un rendez-vous avec le Ministre de l’Intérieur restée lettre morte".