Depuis le 1er août, My little pressing est arrivé en Auvergne. Cette entreprise se définit comme le "Deliveroo du pressing". Comprenez, un service de livraison de vos vêtements lavés et repassés sur commande. Interview de l'un de ses fondateurs, Alexis Lepetit.
Quel est le principe de “My little pressing” ?
J’ai lancé l'entreprise fin 2019, avec pour objectif de rendre service au plus grand nombre de personnes possible. Au début, le concept est de créer un Deliveroo du pressing pour les particuliers, parce que de notre point de vue, les gens n’ont jamais le temps de se rendre au pressing et pourtant, c’est à faire : quand on a une robe ou un costume, on ne peut pas le laver en machine.
Donc nous avons monté un site internet où les clients indiquent leur adresse, indiquent les articles qu’ils souhaitent faire laver et ensuite, ils choisissent le créneau de leur choix pour qu’un coursier récupère leur commande puis la rende sur un créneau choisi encore une fois. Depuis, avec le covid, nous avons aussi développé une offre de service pour les entreprises pour laver des tenues de travail en grosses quantités
En se rendant sur votre site, on se rend compte désormais que vous n’êtes plus un simple pressing. Vous avez aussi développé d’autres services…
En fait, nous nous sommes rendus compte que lorsque les clients vont au pressing, bien souvent certaines questions reviennent : “ Sur ma veste, j’ai un bouton qui me manque, pouvez-vous me le recoudre” ou “Je reviens d’un mariage, j’ai abimé mes talons, connaissez vous un cordonnier ?”. Donc, maintenant, nous réalisons ces prestations-là. Nous refaisons les ourlets, nous reprenons les vêtements déchirés, nous nous occupons aussi de refaire des semelles… Mais nous avons aussi étendu l’activité au linge de maison, nous lavons également des voitures à domicile, etc.
Vous vous installez donc en Auvergne à Clermont, est-ce que vous avez déjà des contacts avec des entreprises qui pourraient être de futurs partenaires ?
Absolument ! Nous n’installons pas d’agence si nous n'avons pas ces contacts. On vient en Auvergne parce que Clermont-Ferrand est un bassin que je connais bien de par mon passé d’ingénieur, je connais les besoins locaux et leur pouvoir d’achat localement. Je pense que Clermont peut être séduit par cette proposition, j’y vois un tel boulevard d’activités que l’on pense que ça peut marcher.
Dans un premier temps, My little pressing ne va s’adresser qu’aux entreprises avant d’ouvrir ses services aux particuliers.
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