Au moment de prendre ses fonctions, Gérard Collomb expliquait ressentir un « déchirement » à la perspective de quitter Lyon. Mais est-il vraiment parti de la Capitale des Gaules ? Peu connus du grand public, ses dauphins David Kimelfeld (Métropole) et Georges Képénekian (mairie de Lyon) donnent l’impression d’être restés dans l’ombre de leur prédécesseur.
De fait, même depuis Paris, Gérard Collomb garde toujours un œil attentif sur sa ville, voire plus : parmi les 87 déplacements du locataire de la place Beauvau, près d’un tiers ont eu lieu à Lyon, selon un article de France Info. Des visites dont le lien avec ses fonctions n’est pas toujours clair.
Gérard Collomb a notamment inauguré un tronçon de l’autoroute A89, il a été au premier rang pour accueillir la famille royale britannique, de passage dans la capitale des Gaules le 8 mai. Le 16 mai dernier, il assistait à la finale de l’Europa League quelques jours seulement après sa présence à l’inauguration de l’Hôtel dieu.
Un tropisme lyonnais qui fait grincer quelques dents dans l'opposition locale, notamment du côté du maire de Caluire-et-Cuire Philippe Cochet, qui accuse l'ancien maire de Lyon de faire œuvre de "marionnettiste" avec ses successeurs.
Et pour Gérard Collomb, la politique est aussi une histoire de famille : la référente de la république en Marche dans le Rhône et à Lyon n’est autre que Caroline Collomb, sa femme, également juge administrative à Paris.
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