Une pandémie, un reconfinement, une crise économique, des attentats… L’actualité de ces dernières semaines est particulièrement anxiogène. Alors, comment ne pas céder à la morosité ?
Il y a depuis, maintenant sept mois une pandémie qui nous a obligé à nous confiner une première fois, entraînant de lourdes conséquences économiques, et qui nous oblige, aujourd’hui, une deuxième fois, à revivre cette expérience du confinement.
Depuis quelques semaines, une sorte de chape de plomb s’est installée sur la France. Il faut dire que les annonces successives, les divisions au sein de la communauté médicale, ne sont pas de nature à rassurer les Français. Pour Pascal Lardellier, professeur à l'Université de Bourgogne, on assiste à une crise de l'expression politique. "C’est une catastrophe absolue en terme de gestion de la communication. C’est une communication anxiogène, qui n’a jamais réussi à être audible, intelligible", explique-t-il.
Et désormais, plus de sorties, peu d’interactions sociales… Ce qui veut dire que toute notre vie est plus ou moins centrée sur le travail. Et cela pose la question du sens, essentielle à l'acceptation des événements. "Il est important que chacun comprenne le sens de chaque action", explique le psychiatre Jean-Christophe Seznec.
Il faudrait donc comprendre les raisons du confinement, accepter que cette actualité nous dépasse. Mais surtout croire qu’un jour nous verrons le bout du tunnel. C’est le premier pas qu’il nous faut faire selon Catherine Testa, co-fondatrice du site loptimisme.com, également l'auteur du best-seller "Osez l'Optimisme". "La première chose serait de prendre du recul en se disant que c’est un fait. Il y a aussi quelque chose dans l’action qui nous permet d’éviter cette impuissance", explique-t-elle.
Il faut déjà accepter de prendre les choses comme elles viennent, un jour après l’autre. Et contre toute attente en période de confinement, alors qu’il nous est moins possible d’aller voir nos proches, le psychiatre Jean-Christophe Seznec propose de cultiver nos liens sociaux. "Plus on a de liens sociaux, plus notre humeur va bien. Il ne faut pas rater une occasion de rire, de s’amuser", affirme-t-il.
Autre conseil : essayer de trouver tous les jours dans nos quotidiens de quoi dire merci. C’est le conseil préconisé par Catherine Testa : "il y a forcément quelque chose dans lequel on peut agir. Regarder ce qu’il s’est passé de bien dans son quotidien, regarder dans son quotidien ce qui peut être un succès", explique l'auteur que vous pouvez suivre sur les réseaux sociaux où elle partagera tous les jours des petits conseils pour rester optimiste.
Et puis, sur une radio chrétienne évidemment comment ne pas parler du rôle de la prière aussi pour nous offrir une présence réconfortante.
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