"Nous continuons à être déçu par le faible niveau d’ambition et de soutien des pays développés" a-t-il notamment indiqué, ajoutant qu’il est "impératif qu’en raison de leurs responsabilités historiques et de leur plus grande capacité, ils soient à la pointe en matière de réduction d’émission de gaz à effet de serre et d’aide financière et technologique au monde en développement".
"Malheureusement ça ne prend pas le chemin que ça devrait prendre" a regretté Prakash Javadekar. Ce dernier précise que son pays est favorable à des "mécanismes de transfert de ces ressources. Si ce n’est pas le cas l’écart va continuer de se creuser entre les pays développés et les pays en développement qui doivent exister en équipe".
La question du soutien financier aux pays en développement apparaît pour l’instant, à plusieurs niveaux des négociations. Ces derniers craignent un éparpillement de ces ressources, et souhaiteraient davantage entamer une discussion globale sur la question. Les pays du Sud veulent que soit inséré dans le futur accord un objectif de financement, supérieur aux 100 milliards de dollars initialement prévus, pour 2020.
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