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Coronavirus: au sein de l'Enseignement catholique, "la solidarité s’est mise en place entre les établissements"
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Coronavirus: au sein de l'Enseignement catholique, "la solidarité s’est mise en place entre les établissements"

RCF,  -  Modifié le 30 juin 2021
L'Invité de la Matinale Coronavirus: au sein de l'Enseignement catholique, la solidarité s’est mise en place entre les établissements
Depuis lundi 16 mars dernier, les établissements scolaires, les écoles et les crèches sont fermés. Une mesure qui concerne bien évidemment l’enseignement catholique.
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"Il faut faire preuve de solidarité"

Jean-Michel Blanquer l’a indiqué : les élèves ne sont pas en vacances. Pourtant les enseignants ont été un peu pris de court par la fermeture des établissements. Le ministère de l’Education nationale insiste pour assurer la continuité de l’enseignement pédagogique. Au sein de l’enseignement catholique, les mesures sont bien évidemment similaires pour les plus de deux millions d’élèves.

"Les établissements ne sont pas fermés. Ils restent ouverts de façon à coordonner la continuité pédagogique et pour accueillir les enfants des soignants" explique Philippe Delorme, le secrétaire général de l'Enseignement catholique. Fermer les écoles, c’est une décision "exceptionnelle et compliquée. Il faut faire preuve de solidarité et prendre conscience que l’on vit un phénomène sanitaire grave et qu’il faut tout mettre en oeuvre pour protéger les plus fragiles".
 

"Les enfants et les professeurs ne sont pas en vacances"

L’Education nationale a réaffirmé sa volonté de poursuivre une forme de continuité pédagogique. "Les enfants et les professeurs ne sont pas en vacances. Il faut absolument que les enfants continuent à apprendre et que les progressions se fassent le mieux possible. Il faut que les enfants soient accompagnés le mieux possible pour apprendre, travailler, rendre des devoirs" ajoute-t-il.

Entre les parents qui se mobilisent pour faire travailler leurs enfants, et les outils pédagogiques qui existent, en ligne notamment, les enfants, exceptés peut-être les petits de maternelle, vont pouvoir travailler. "Une solidarité se met en place. Mais trois heures après l’intervention du Premier ministre, j’ai reçu un mail d’un organisme de cours à distance qui proposait des tarifs particuliers durant cette période. Je supplie les parents de ne pas tomber dans les pièges de certains vautours" lance Philippe Delorme.
 

"L'Eglise est attentive aux plus fragiles"

Pour Philippe Delorme, l’essentiel dans cette période est de rassurer. "A situation exceptionnelle, il y aura aussi des dispositions exceptionnelles prises par l’Education nationale. Ce n’est pas parce que les enfants auront un suivi à distance pendant quelques semaines qu’ils vont compromettre leur avenir" rassure-t-il. Il en profite pour rendre hommage au personnel enseignant pour le travail qu’il accomplit aujourd’hui.

"On a toujours cette espérance. C’est bien le moment de reprendre la parole du pape Jean-Paul II quand il a été élu. C’est normal d’angoisser. Il y a des gens malades, des gens qui décèdent. Il faut aussi faire preuve de fraternité et de responsabilité. L’Eglise est attentive aux plus fragiles même si c’est difficile d’aller à leur rencontre. L’Enseignement catholique et l’Eglise doivent faire prendre conscience que l’on doit vivre la fraternité, telle que nous la concevons" conclut le secrétaire général de l'Enseignement catholique.

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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