Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a émis des points d’attention et des recommandations face à l'épidémie du coronavirus et aux mesures qui sont prises pour l'enrayer.
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Alors que l'épidémie du coronavirus préoccupe de plus en plus nos dirigeants, quelle place pour les repères éthiques ? Là où l'on attend en effet une action politique, une réponse à une situation d'urgence, en quoi les réflexions éthiques peuvent-elles nous aider ? "Il faut des repères éthiques", explique le philosophe Frédéric Worms.
Au début du mois de mars, le gouvernement a saisi le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) afin de lui demander un avis notamment sur les mesures contraignantes. Le CCNE a rendu son travail vendredi 13 mars : 10 points d’attention rappellent l’importance de la responsabilité citoyenne, d’un cadre juridique solide, ou encore d’une communication responsable.
On trouve aussi quatre recommandations, dont la création d’une cellule éthique de soutien pour accompagner les professionnels de santé. En cas de saturation du système de santé, le personnel hospitalier peut être confronté à des "choix tragiques", comme on l'a vu par exemple en Italie, où il a fallu donner la priorité à tel ou tel patient.
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