Covid-19 : un virus avec des stratégies d’attaques dignes d'un mammifère

C’est un nouveau virus sans traitement, il ne faut pas l’attraper

 

A ce jour, 89,9% des pensionnaires des maisons de retraite ou des unités de soins de longue durée ont reçu deux doses de vaccin contre le Covid19. A ces deux doses, c’est désormais une troisième qui va s’ajouter, une solution logique pour le Pr. Jean-Philippe Derenne dans l’attente d’un traitement.

 

“C’est un nouveau virus sans traitement, il ne faut pas l’attraper. Alors oui, on a le vaccin, mais il ne va pas régler le problème ! Pour cela, il nous faudra un traitement et on ne l’a pas ! En attendant, il va nous falloir adapter les gestes préventifs, afin d’éviter d’être contaminé et moi-même, je viens de recevoir ma 3e dose et c’est normal”

 

Faute de mieux, pour l’heure les vaccins sont notre seule digue face au virus. En Europe, quatre vaccins sont autorisés et reposent sur différentes techniques :

Les vaccins à ARN messager, comme Pfizer ou Moderna, utilisent des fragments d’ARN du virus, qui une fois dans nos cellules vont leur faire fabriquer des protéines virales et ainsi déclencher la réponse immunitaire.

 

“La force du vaccin ARN c’est d’avoir un système extrêmement intelligent, initialement pensé pour lutter contre le cancer et qui nous a permis de développer un nouveau vaccin en 6 semaines contre 18 mois normalement ! C’est extraordinaire !”

 

Les vaccin à virus inactivé, méthode plus classique déjà utilisé pour la grippe, ils reposent sur une injection du virus entier, qui a été rendu inoffensif

Enfin, le vaccin à vecteur viral non réplicatif, comme AstraZeneca, ou un virus inoffensif est utilisé pour transporter le code génétique du coronavirus et ainsi fabriquer la protéine qui déclenche la réponse immunitaire.

 

Des stratégies d’attaques

 

Un virus qui brille, jusque-là, par sa capacité à s’adapter, à faire le dos rond, avant de revenir avec force, lorsque notre société, baisse la garde.

 

“Depuis le 25/01/2020, j’observe les résultats de tous les pays du monde : on voit des mouvements, le plus souvent à l’échelle régionale, d’avancé et de recul. Comme s’il y avait des vagues qui se propagent. Cela me fait penser aux stratégies d’attaques des mammifères qui travaillent en groupe !”

 

Au milieu de la détresse, qu’il aura insufflée, ces derniers mois, le virus du covid19 aura eu le mérite, pour la première fois, de faire collaborer à l’échelle mondiale l’ensemble des pays en partageant nos connaissances et les chiffres sur l’évolution de la pandémie.