Dans les coulisses de la messe télévisée, à Annecy

"Par ici !" Jean-Michel, membre de la paroisse du Christ Ressuscité, mène une opération particulière ce vendredi 13 septembre 2024 : guider six camions sur le parking de l'église Sainte-Bernadette, à deux pas du lac d'Annecy. Car quand Le Jour du Seigneur débarque, cela ne passe pas inaperçu ! Des tonnes de matériel et une équipe de trente personnes chamboulent la vie habituelle de la communauté. "C'est un peu stressant, mais nous gérons ! De nombreuses équipes se préparent depuis des semaines : les équipes d'accueil, les équipes liturgiques, la chorale, les servants d'autel..." souligne Valérie, l'une des fidèles engagée dans la préparation. 

 

Ce n'est pas un spectacle, mais une liturgie

Pendant que les techniciens installent les premiers projecteurs, place, justement, à la réunion de coordination entre les équipes télé et les paroissiens, avant une répétition demain. Un rendez-vous mené par Marie-Christine Brulon, chargée de liturgie télévisée au Jour du Seigneur : "Cette émission n'est pas un spectacle, mais une liturgie... Ceci-dit, pour qu'une messe habituelle puisse être diffusée, il faut qu'elle rentre dans des contraintes techniques particulières : une durée précise, des emplacements... Nous venons par exemple de bouger certains éléments du mobilier liturgique. Mais on essaye de coller au maximum à la communauté, à sa manière habituelle de célébrer". 

Je vais essayer d'oublier les caméras !

Objectif commun des paroissiens et des professionnels : permettre aux 800.000 téléspectateurs, souvent malades ou âgés, de vivre la messe. Une finalité qui réjouit Jean-François Point, diacre. Même si dimanche, il essayera d’oublier les projecteurs, braqués sur le chœur : "Il va peut-être falloir une petite préparation mentale pour vivre pleinement la célébration ! Se concentrer sur l'essentiel et occulter les  caméras". C’est d’ailleurs pour que les téléspectateurs retrouvent des têtes connues que l’homélie est assurée par un prédicateur habituel du Jour du Seigneur et pas par le curé de la paroisse.